Cette information fait suite à la décision unanime prise le vendredi dernier à l’Assemblée Générale tenue dans les locaux du quartier Ardepdjoumal.
Par Dounia Tao
Les étudiants sont accusés par les autorités en charge de l’enseignement supérieur de nuire à leur propre cause. D’après ces autorités, les perturbations au moment des cours, les années blanches et l’élasticité de l’année académique en sont les preuves.
Les étudiants à leur tour rejettent cette responsabilité. D’une manière analytique, ces futurs cadres tchadiens sont confrontés à de réels problèmes qui suscitent à la fois l’audace et la pitié.
Or, si l’on en croit bien, le problème tourne autour de la bourse. Les autorités rectorales et le gouvernement maitrisent bien cet aspect, mais semblent l’ignorer.
Le secrétaire général adjoint de l’Unet, Khamis Goumboya a relevé qu’on ne peut pas nier les problèmes académiques à commencer par les comportements peu responsables des enseignants.
Selon lui, les différents jury n’ont pas jusque-là publié les résultats des examens de deux semestres. A cela s’ajoute la question de mauvaise interprétation des textes de base régissant le fonctionnement de l’Université. Ce qui a conduit deux enseignants à sanctionner arbitrairement les étudiants de deuxième année des Sciences naturelles (SN) et d’Anglais de zéro collectifs.
Les étudiants, victimes de ces sales notes, sont confrontés à l’application du système LMD. Cette application dont font usage ces « killers » n’est pas encore effective.
Le SG invite les responsables de l’université de N’djamena à s’investir afin de rétablir un climat d’espoir aux étudiants victimes.
Parlant de la rentrée académique, M. Khamis s’insurge contre la précipitation de la reprise des cours sans pour autant connaître les résultats de fin d’année.
De son côté, M. Bouba Koudangbé Laurent, vice Président de la chambre des délégués a désapprouvé le manque de sérieux dans les travaux dirigés (TD) et les notes attribuées contre l’avis des étudiants.
S’agissant de trois mois d’arriérés de bourse accusés, un préavis de 3 jours est lancé afin que les choses se précisent. Faute de quoi des mesures répressives sont envisagées par les universitaires. Pour le chargé des bourses de l’Unet, Gangnon Eric, les états de mois sont faits et déposés à la solde depuis décembre contre une signature pouvant permettre aux étudiants de gagner.
D’après Eric, le montant de bourse de trois mois revendiqué s’élève à plus 200 millions mais la solde dit n’avoir disposé que de 25 millions refuse expressément de donner mandat sous prétexte du manque de crédit au trésor public.
Alwihda actualités du jeudi 27 janvier 2011