Lors de son allocution, le Général Idriss Dokony Adiker, également président de l'Association des Comités Nationaux Olympiques d'Afrique (ACNOA) pour la Zone 4, a rappelé que cette remise de fonds représente une première tranche d'accompagnement destinée aux fédérations sélectionnées.
Il a souligné que, bien que cet appui soit important, la responsabilité du développement sportif incombe aussi à l'État, notamment à travers la mise à disposition d'infrastructures adaptées.
Cas du tennis : un besoin urgent d’infrastructures
En évoquant la Fédération tchadienne de tennis, le président du COST a insisté sur la nécessité de terrains adéquats pour favoriser la pratique et l’émergence d’athlètes de haut niveau :
Triathlon : une fédération qui peine à produire des compétiteurs
Concernant la Fédération tchadienne de triathlon, le Général Adiker a regretté l’absence d’athlètes compétitifs sur la scène internationale :
Volley-ball : assurer la relève pour un développement durable
En ce qui concerne le volley-ball, le président du COST a rappelé les difficultés liées au renouvellement des générations :
Un accompagnement pour la période 2025-2028
Le Général Idriss Dokony Adiker a précisé que ces financements s'inscrivent dans le cadre du quadriennal 2025-2028, visant à renforcer les capacités des fédérations bénéficiaires.
Il a également évoqué une convention en cours de mise en place avec le ministère de tutelle, appelant l'État à accélérer le processus :
Un appel à l’État pour un soutien accru au sport
Le président du COST a conclu en rappelant que le développement du sport tchadien passe avant tout par des infrastructures et des investissements à l’échelle locale :
"Lorsque nous avons pris la tête du Comité Olympique en 2021, nous avons d'abord effectué un état des lieux. Nous avons constaté que certaines fédérations, dont les responsables sont très engagés dans le développement de leur discipline, manquent cruellement de moyens. Après avoir catégorisé ces fédérations, nous avons identifié celles qui nécessitent un accompagnement en équipements et en financement pour organiser des activités au niveau national."
Il a souligné que, bien que cet appui soit important, la responsabilité du développement sportif incombe aussi à l'État, notamment à travers la mise à disposition d'infrastructures adaptées.
Cas du tennis : un besoin urgent d’infrastructures
En évoquant la Fédération tchadienne de tennis, le président du COST a insisté sur la nécessité de terrains adéquats pour favoriser la pratique et l’émergence d’athlètes de haut niveau :
"Le tennis ne peut pas se pratiquer n'importe où. Malgré l'engagement de la fédération et l’existence d'athlètes talentueux, les moyens font défaut. Nous avons donc travaillé ensemble pour identifier les priorités et y apporter des solutions."
Triathlon : une fédération qui peine à produire des compétiteurs
Concernant la Fédération tchadienne de triathlon, le Général Adiker a regretté l’absence d’athlètes compétitifs sur la scène internationale :
"Depuis la création de cette fédération, nous n'avons jamais vu un athlète tchadien participer à une compétition internationale. Pourtant, elle existe bel et bien. Après discussion avec ses dirigeants, nous avons identifié les besoins prioritaires pour la formation d’athlètes compétitifs. C’est dans cette optique que nous apportons ce financement."
Volley-ball : assurer la relève pour un développement durable
En ce qui concerne le volley-ball, le président du COST a rappelé les difficultés liées au renouvellement des générations :
"L'année dernière, nous avons financé le volley-ball et constaté un problème de relève. Depuis la mise en place des écoles de volley-ball, de nombreux jeunes ont été formés et jouent actuellement, mais si cette génération disparaît, il n’y aura plus de succession. C'est pourquoi nous avons inscrit la Fédération tchadienne de volley-ball dans le programme de développement de la solidarité olympique, lui permettant de bénéficier d’un plan de formation pour assurer la continuité."
Un accompagnement pour la période 2025-2028
Le Général Idriss Dokony Adiker a précisé que ces financements s'inscrivent dans le cadre du quadriennal 2025-2028, visant à renforcer les capacités des fédérations bénéficiaires.
"Notre objectif est de leur remettre officiellement ces chèques et d’assurer un suivi rigoureux afin qu’elles puissent se développer et produire des athlètes compétitifs."
Il a également évoqué une convention en cours de mise en place avec le ministère de tutelle, appelant l'État à accélérer le processus :
"Nous avons pris du retard, car toutes ces fédérations ont signé la convention avec le ministère, mais nous souhaitons avancer ensemble. Ce que nous venons de donner correspond au reliquat des fonds mobilisés pour la période 2021-2025. Pour la prochaine période (2025-2028), nous n’avons pas encore obtenu le programme de financement de la solidarité olympique, mais nous y travaillons activement."
Un appel à l’État pour un soutien accru au sport
Le président du COST a conclu en rappelant que le développement du sport tchadien passe avant tout par des infrastructures et des investissements à l’échelle locale :
"Tant que le sport ne se développera pas au niveau local, nous ne pourrons pas parler de sport de haut niveau. Toutes ces fédérations existent, mais malheureusement, il n’y a pas d’athlètes compétitifs à cause du manque d’infrastructures. Nous demandons à l’État de redoubler d’efforts pour soutenir non seulement ces trois fédérations, mais aussi toutes celles qui rencontrent des difficultés réelles."