N'Djaména est confrontée à une nouvelle menace qui inquiète les autorités sanitaires et sociales : le "Djoumé". Cette substance psychoactive, à base de résidus de feuilles de cigarette et de Tramadol, séduit une jeunesse en quête de sensations fortes, mais ses effets néfastes sur la santé sont considérables.
Le "Djoumé", littéralement "silence" en arabe local, est une drogue liquide fabriquée à partir de résidus de feuilles de "tombacque", une feuille de cigarette très populaire en milieu rural. Mélangée à d'autres substances comme le Tramadol, elle provoque des effets euphorisants rapides. Son coût abordable et sa disponibilité en font une substance très prisée par les jeunes, notamment les chauffeurs et les mécaniciens.
Les effets à court terme du "Djoumé" peuvent sembler anodins, mais ses conséquences à long terme sont redoutables. Cette substance peut entraîner des troubles mentaux ; hallucinations, délires et dépression. Troubles cardiaques, insuffisance rénale, problèmes respiratoires. Une dépendance rapide et sévère.
Plusieurs facteurs expliquent l'émergence de cette nouvelle drogue. Les jeunes, en quête d'évasion, se tournent vers des substances facilement accessibles et bon marché. L'absence d'activités de loisirs et de perspectives d'avenir pousse certains jeunes vers la consommation de drogues. Le Tchad étant un pays enclavé, il est difficile de contrôler les flux de drogues en provenance des pays voisins.
Face à ce fléau, les autorités sont confrontées à de nombreux défis. Le "Djoumé" étant une drogue artisanale, sa composition peut varier et il est difficile de la détecter lors des contrôles. Les structures de santé et les services sociaux sont souvent débordés et manquent de moyens pour faire face à cette épidémie. La stigmatisation liée à la consommation de drogues pousse souvent les consommateurs à cacher leur addiction.
Pour lutter contre ce phénomène, il est nécessaire de mettre en œuvre des actions à plusieurs niveaux. Des campagnes de sensibilisation doivent être menées dans les écoles, les quartiers et les lieux de travail pour informer les jeunes des dangers du "Djoumé". Il faut développer des structures spécialisées pour prendre en charge les personnes dépendantes et les aider à se réinsérer. Les réseaux de trafiquants de drogues doivent être démantelés et les sanctions renforcées. Une coopération renforcée avec les pays voisins est nécessaire pour lutter contre le trafic de drogues.
Le "Djoumé" représente une menace sérieuse pour la santé publique au Tchad. Il est urgent de prendre des mesures fortes et coordonnées pour lutter contre ce fléau. La réussite de cette lutte passe par une mobilisation de tous les acteurs de la société : pouvoirs publics, professionnels de santé, associations, familles et citoyens.
Le "Djoumé", littéralement "silence" en arabe local, est une drogue liquide fabriquée à partir de résidus de feuilles de "tombacque", une feuille de cigarette très populaire en milieu rural. Mélangée à d'autres substances comme le Tramadol, elle provoque des effets euphorisants rapides. Son coût abordable et sa disponibilité en font une substance très prisée par les jeunes, notamment les chauffeurs et les mécaniciens.
Les effets à court terme du "Djoumé" peuvent sembler anodins, mais ses conséquences à long terme sont redoutables. Cette substance peut entraîner des troubles mentaux ; hallucinations, délires et dépression. Troubles cardiaques, insuffisance rénale, problèmes respiratoires. Une dépendance rapide et sévère.
Plusieurs facteurs expliquent l'émergence de cette nouvelle drogue. Les jeunes, en quête d'évasion, se tournent vers des substances facilement accessibles et bon marché. L'absence d'activités de loisirs et de perspectives d'avenir pousse certains jeunes vers la consommation de drogues. Le Tchad étant un pays enclavé, il est difficile de contrôler les flux de drogues en provenance des pays voisins.
Face à ce fléau, les autorités sont confrontées à de nombreux défis. Le "Djoumé" étant une drogue artisanale, sa composition peut varier et il est difficile de la détecter lors des contrôles. Les structures de santé et les services sociaux sont souvent débordés et manquent de moyens pour faire face à cette épidémie. La stigmatisation liée à la consommation de drogues pousse souvent les consommateurs à cacher leur addiction.
Pour lutter contre ce phénomène, il est nécessaire de mettre en œuvre des actions à plusieurs niveaux. Des campagnes de sensibilisation doivent être menées dans les écoles, les quartiers et les lieux de travail pour informer les jeunes des dangers du "Djoumé". Il faut développer des structures spécialisées pour prendre en charge les personnes dépendantes et les aider à se réinsérer. Les réseaux de trafiquants de drogues doivent être démantelés et les sanctions renforcées. Une coopération renforcée avec les pays voisins est nécessaire pour lutter contre le trafic de drogues.
Le "Djoumé" représente une menace sérieuse pour la santé publique au Tchad. Il est urgent de prendre des mesures fortes et coordonnées pour lutter contre ce fléau. La réussite de cette lutte passe par une mobilisation de tous les acteurs de la société : pouvoirs publics, professionnels de santé, associations, familles et citoyens.