Tchad : Le Porte-parole du Gouvernement Hassan Sylla a failli à sa mission

Le communicateur et Porte-Parole du Gouvernement tchadien Hassan Syla Bakari n'a pas su gérer la bataille médiatique qu'a engagé la communauté internationale et particulièrement la France contre son pays. Ce spécialiste des communiqué officiel n'est pas à mesure de contrecarrer les fausses informations et les propagandes médiques occidentales. Comme disait, un journaliste tchadien, s'il y'a quelque chose que le Ministre de la Communication, Porte parole du Gouvernement tchadien, sait faire le mieux, ces sont les déclaration officielles et les comptes rendues des conseils des Ministres.

 

Hassan Sylla a failli à sa mission. L'heure n'est plus aux communiqués officiels. Le monde d'aujourd'hui, ne croit plus en ça mais aux débats. Il a besoin d'être convaincu que de recevoir des informations verticales émanant du sommet de l'Etat. Sylla ne s'est pas inspiré de la performance de ses prédécesseurs comme Hourmadji Moussa Domgor, Mahamat Hissein... qui ont su géré des situations aussi complexes que celle actuelle.

 

Pour une fois, le Tchad a gagné la bataille médiatique. C'était en 2008, lors de l'attaque des rebelles dans la Capitale. Hourmadji Moussa Domgore, comme, nous (les journalistes tchadiens) l'appelions en son temps, "le Ministre reporter de guerre", est un parfait exemple que Hassan Syla devrait s'inspirer. Il a porté systématiquement des démentis à toutes les informations provenant des médias internationaux qu'il estime incomplètes ou qui ont lésé le Gouvernement dont il était le porte parole.

 

Au finish, Hassan Syla est la cause même de tous ces propagandes négative sur son pays en général et sur le Gouvernement dont il est le porte-parole. Il est resté silencieux jusqu'à ce que la situation de l'armée tchadienne a empirée en RCA et le pays décide de les rapatrier. C'est en ce moment précis, que notre communicateur du Gouvernement de Pahimi, sort de nul part avec son habituel communiqué officiel. Monsieur le Ministre, avouez le, vous avez échoué, une fois encore comme au Mali. C'est déshonorant pour votre pays, Monsieur le Ministre.