Par Djimé Adoum
Samedi 6 septembre 2008 : Le besoin de venir au soleil s’impose. Par Djimé Adoum, tchadnews.info ([email protected])
Des combats « très violents et d’une forte bassesse» opposent les tchadiens de tout bord ces jours-ci sur la toile. Ces combats, au risque de nous tromper, occasionnent des dégâts considérables et risqueraient de compliquer les efforts et la volonté de ceux ou celles qui cherchent à apporter une modeste contribution aux efforts de paix. Ajoutons aussi et rappelons-nous bien que ces dégâts fournissent en substance des données significatives à ceux ou celles qui veulent que le pays des Sao sombre davantage dans son état actuel. La cacophonie qui s’intensifie sur les toiles n’est autre chose que l’émanation du tribalo-ethnique qui a fait du Tchad ce qu’il est aujourd’hui. Au risque de nous tromper, cet état de choses convient parfaitement avec les détracteurs. Bien que ca ne nous honore pas, il sert comme substrat à beaucoup de choses et fournit un moyen d’allaitements aux fossoyeurs. Evitons le rwandisation du Tchad.
Revenons au titre de l’article. Le manque de transparence dans la signature des articles serait un des facteurs contribuant à cette déliquescence. La dernière fois que nous avons évoqué le besoin urgent de transparence, certains des compatriotes signataires de ces articles m’ont rappelé que « rester dans l’obscurité » n’était pas un crime et que le besoin de ne pas venir « au soleil » joue un rôle déterminant dans l’expression des idées. L’espace ne nous permet pas d’entrer dans les détails mais l’expérience de ces derniers jours ne nous donnent pas tord d’avoir évoqué le besoin de venir au soleil.
Bref, nous savons tous que plus nous œuvrons dans l’obscurité, et surtout si nous ne tenons pas des langages décents à l’égard des uns et des autres, nous ne ferons qu’approfondir la fosse dans laquelle nous nous trouvons. Bon nombre de nos compatriotes trouvent un malin plaisir de semer la zizanie et voir même porter atteinte à la dignité des personnes par la signature des articles qui ne portent pas le nom de leur auteur.
D’aucuns trouvent le malin plaisir de vouloir apporter un démenti (toujours cachés) en jurant sur le Saint Coran et le mois béni du Ramadan qu’ils ne sont celui dont l’autre accuse. Pensons-nous un seul instant que ce type de comportement puisse calmer le jeu ? Le temps qu’ils prennent de sortir de leur métamorphose (je dirai plutôt silence parce qu’ils n’ont pas toujours apparu au soleil) les dégâts les plus odieux ont été déjà commis et les atteintes graves ont porté leur « fruit » pour tous ceux qui trouvent leur compte dans l’ombre et les autres qui se plaisent dans l’état piteux dans lequel se trouve le Tchad.
Comment comprendre que de telles insalubrités puissent être conçues et mises en ligne ? Comment comprendre que les politico-militaires ne disent pas un seul mot sur l’état de délabrement de leurs représentants ? Comment ignorer que le monde entier est pris à témoin devant ce type de comportement ? Comment ignorer le fait le Tchad est déjà « somalisé » par le comportement des tchadiens de tout bord ? Comment ignorer que le Secrétaire général des Nations estime qu’il vaille la peine de trouver une issue politique pour la crise (voir la visite récente – premier septembre 2008 de M. Edmond Mulet, sous/secrétaire général chargé des forces de maintien de la paix, accompagné du représentant permanent du SG des Nations unies au Tchad et en RCA, M. Victor Angelo) ? Comment voulons-nous que ceux qui cherchent à contribuer au solutionnement puissent comprendre quelque chose dans ce qui se passe ? Comment ignorer la possibilité que les détracteurs puissent trouver plus aisé de maintenir le statu quo ? Les insalubrités qui circulent ces derniers temps sont là pour en témoigner. Les rédacteurs et gérants des sites accompagnés de ceux qui les soutiennent doivent au minimum veiller à ce que de telles ordures ne puissent pas apparaitre dans les endroits publics.
Si les rédacteurs des sites ne peuvent pas faire mieux pour livrer des informations fiables et publier des analyses pertinentes pour éduquer les sceptiques et ceux qui cherchent à mieux comprendre le problème tchadien, ils ont au moins l’obligation de ne pas publier les insalubrités qui leur parviennent des personnes couchées dans des profondeurs connues seulement de Dieu.
Des combats « très violents et d’une forte bassesse» opposent les tchadiens de tout bord ces jours-ci sur la toile. Ces combats, au risque de nous tromper, occasionnent des dégâts considérables et risqueraient de compliquer les efforts et la volonté de ceux ou celles qui cherchent à apporter une modeste contribution aux efforts de paix. Ajoutons aussi et rappelons-nous bien que ces dégâts fournissent en substance des données significatives à ceux ou celles qui veulent que le pays des Sao sombre davantage dans son état actuel. La cacophonie qui s’intensifie sur les toiles n’est autre chose que l’émanation du tribalo-ethnique qui a fait du Tchad ce qu’il est aujourd’hui. Au risque de nous tromper, cet état de choses convient parfaitement avec les détracteurs. Bien que ca ne nous honore pas, il sert comme substrat à beaucoup de choses et fournit un moyen d’allaitements aux fossoyeurs. Evitons le rwandisation du Tchad.
Revenons au titre de l’article. Le manque de transparence dans la signature des articles serait un des facteurs contribuant à cette déliquescence. La dernière fois que nous avons évoqué le besoin urgent de transparence, certains des compatriotes signataires de ces articles m’ont rappelé que « rester dans l’obscurité » n’était pas un crime et que le besoin de ne pas venir « au soleil » joue un rôle déterminant dans l’expression des idées. L’espace ne nous permet pas d’entrer dans les détails mais l’expérience de ces derniers jours ne nous donnent pas tord d’avoir évoqué le besoin de venir au soleil.
Bref, nous savons tous que plus nous œuvrons dans l’obscurité, et surtout si nous ne tenons pas des langages décents à l’égard des uns et des autres, nous ne ferons qu’approfondir la fosse dans laquelle nous nous trouvons. Bon nombre de nos compatriotes trouvent un malin plaisir de semer la zizanie et voir même porter atteinte à la dignité des personnes par la signature des articles qui ne portent pas le nom de leur auteur.
D’aucuns trouvent le malin plaisir de vouloir apporter un démenti (toujours cachés) en jurant sur le Saint Coran et le mois béni du Ramadan qu’ils ne sont celui dont l’autre accuse. Pensons-nous un seul instant que ce type de comportement puisse calmer le jeu ? Le temps qu’ils prennent de sortir de leur métamorphose (je dirai plutôt silence parce qu’ils n’ont pas toujours apparu au soleil) les dégâts les plus odieux ont été déjà commis et les atteintes graves ont porté leur « fruit » pour tous ceux qui trouvent leur compte dans l’ombre et les autres qui se plaisent dans l’état piteux dans lequel se trouve le Tchad.
Comment comprendre que de telles insalubrités puissent être conçues et mises en ligne ? Comment comprendre que les politico-militaires ne disent pas un seul mot sur l’état de délabrement de leurs représentants ? Comment ignorer que le monde entier est pris à témoin devant ce type de comportement ? Comment ignorer le fait le Tchad est déjà « somalisé » par le comportement des tchadiens de tout bord ? Comment ignorer que le Secrétaire général des Nations estime qu’il vaille la peine de trouver une issue politique pour la crise (voir la visite récente – premier septembre 2008 de M. Edmond Mulet, sous/secrétaire général chargé des forces de maintien de la paix, accompagné du représentant permanent du SG des Nations unies au Tchad et en RCA, M. Victor Angelo) ? Comment voulons-nous que ceux qui cherchent à contribuer au solutionnement puissent comprendre quelque chose dans ce qui se passe ? Comment ignorer la possibilité que les détracteurs puissent trouver plus aisé de maintenir le statu quo ? Les insalubrités qui circulent ces derniers temps sont là pour en témoigner. Les rédacteurs et gérants des sites accompagnés de ceux qui les soutiennent doivent au minimum veiller à ce que de telles ordures ne puissent pas apparaitre dans les endroits publics.
Si les rédacteurs des sites ne peuvent pas faire mieux pour livrer des informations fiables et publier des analyses pertinentes pour éduquer les sceptiques et ceux qui cherchent à mieux comprendre le problème tchadien, ils ont au moins l’obligation de ne pas publier les insalubrités qui leur parviennent des personnes couchées dans des profondeurs connues seulement de Dieu.