Le Tchad est le pays où on compte le plus de généraux dans l'armée. Y a t-il un besoin récurrent qui explique ce phénomène ?
L'armrée comme tout organe administratif tant public que privé à besoin des personnes disposant des qualifications pour assumer des responsabilités. Mais dire qu'il y a autant de besoin de généraux dans l'armée tchadienne, c'est simplement pas vrai mais on peut tout de même trouver une explication si on regarde dans le retroviseur. Après l'indépendance du Tchad, l'armée s'est comportée de manière peu catholique envers la population civile et particulièrement villageoise. L'esprit de revanche et de haine sont nés alors dans la tête de celle-ci jusqu'à le jour ou des leaders prennent la tête du mouvement. La réponse à toute répression d'un régime dictatorial ne peut qu'être violente. C'est ce qui a été fait par les différents mouvements jusqu'à l'effondrement de ce dernier. Pour atteindre cet objectif les responsables de chaque mouvement ont dû distribuer des grades aux combattants sans respecter aucune norme. Cette pratique s'est répandue jusqu'à nos jours. Hissène Habré a adopté le même principe sous son règne sauf que lui il l'a fait de manière intelligente en respectant un peu les institutions de l'Etat. Quant à celui qui est arrivé par hasard à la tête du pays et qui se maintien grâce à la chance, fait n'importe quoi pourvu que ça dure. Comment dévient-on général sous son règne ?
Le premier critère d'attribution, c'est appartenir à la famille peu importe que l'on vienne juste d'être sévré du sein maternel. L'élévation récent du cadet de la famille Itno au titre de général.
Le deuxième critère d'attribution, c'est être une chair à canon et en plus faire parti de la région du prince. Quelques personnes sont mises à contribution pour redoré le blason.
Le troisième critère d'attribution est reservé à tous ceux qui le réclament selon le principe du service rendu, là aussi IT'S SAME il faut faire parti de la cour du Roi. Les autres n'ont que leurs yeux pour pleurer.
Les trois critères d'attribution susmentionnés comme chacun peut le constater ne répondent à aucune logique militaire si ce n'est à celle du prince. Donc, être général au Tchad est c'est un titre ou c'est un grade ?
A mon sens c'est un titre dans la mesure ou même les analphanètes sur le simple fait qu'ils maitrisent les klachnikov ainsi que les "loungous" ou les "hadjars" de leurs villes y accèdent; si le mien, peut mobiliser les tchadiens contre toute forme des acquisitions illégales j'aurai atteint mon objectif qui consiste à combattre l'injustice et l'illégalité au Tchad.
Après avoir expliqué comment les élévations au grade se faisaient au Tchad ? J'aimerais répondre à une question que tout le monde se la pose. Mansour Abbas en ralliant le régime de N'djamena, a-t-il trahi l'UFDD ?
Il est vrai que beaucoup des personnes se sont jetées sur Mansour Abbas le traitant de tous les mots après son ralliement au régime de N'djamena. Tout en respectant le point vu de chacun. Je vais en tant que membre de L'UFDD donner une explication à cela. Selon moi ce n'est pas l'âppat du gain qui est la cause principale de ce ralliement mais le mépris. Quand on combat le régime de Déby pour la même raison, pourra t-on accepter de voir des agissements méprisant au sein de l'opposition ? La réponse est sans ambiguité non.
En visualisant dans ma tête l'image du RAM qui est descendu de la montagne à Addé avec une vitesse éclaire pour nous écraser, nous qui se trouvions à pied non loin, n'eut été l'intervention énergique du Sol Sol des éléments de l'UFDD/F que je salue au passage et je la (l'image) compare au mépris au sein de l'UFDD, Je me demande si l'Action pour le Changement au Tchad a fait un bon choix politique ? C'est très tôt pour répondre à cette question, attendons ce que nous réserve l'avenir et si l'UFDD et ses responsables politiques seront s'adapter à une vision moderne de la politique ?
La lutte que je mène depuis 12 ans, c'est une lutte contre un système et non contre une personne. Le même système où qu'il soit érigé ne peut trouver mon adhésion. C'est ce que Abakar Tolli n'a peut-être pas compris. En me reprochant de faire une interview sur alwihda, il voulait me dire d'une manière indirecte. Que je devais me cantonné à la tâche (je m'excuse du terme) de Laoukoura car être au devant de la scène c'est une chasse gardée d'un groupe restreint des tchadiens. Il est même allé plus loin pour dire que l'interview laissait apparaitre le sécret militaire. La question que je voudrais lui poser ici bien q'il ne soit pas allé avec nous lors de l'attaque de Addé, est la suivante. L'information qu'a donnée Barkai Hamid aux éléments de Déby à Addé en mettant notre vie en danger, n'était-elle pas plus grave que interview que j'ai passée en plein jour ? Barkai pour ceux qui ne connaisent pas la petite histoire; à l'approche de la ville de Addé à réfuser de participer au combat au motif qu'il exigeait la présence de Tolli. En restant sur place non loin du champs de bataille, la stratégie de Barkai était d'être dans une rayon couvrant les Tokai afin de suivre la conversation de l'état major de l'AN et la communiqué aux éléments de Déby. Une fois la forfaiture fait il a rallié avec quatre toyota le régime à Addé. Donc arrêtons de penser qu'au Tchad certaines personnes ont plus de droit que d'autre.
Pour finir, en 2005 quand j'avais critiqué le FUC, les internautes à leur tête Laouna se sont défoulés sur moi pour m'accuser de faire le jeu de je ne sais qui. Est-il besoin de rappeler la suite ? En tout cas ça fait douze ans que je combat le régime criminel de N'djamena et j'ai encore de l'énergie pour aller très loin dans la lutte. Mes critiques ne doivent pas être interprétées comme celles d'une personne voulant jeter l'éponge. Je reste toujours membre de l'opposition et inch Allah j'assisterai à la dernière offensive du mois d'octobre. Ma présence loin du terrain s'explique tout simplement par mon désir d'assumer en plus de mon devoir citoyen mon devoir familial. Avant d'être un homme public il faut être un bon chef de famille. C'est ce que j'essaye de faire en m'occupant de mes cinq enfants dont deux d'entre eux ont atteint l'âge de la majorité. Une présence de temps en temps auprès d'eux me permet de leur inculquer certaines valeurs afin qu'ils ne deviennent pas demain les délinquants de la république.
Canada le 24 aout 2008
Le général de division Abdelaziz Koulamallah
L'armrée comme tout organe administratif tant public que privé à besoin des personnes disposant des qualifications pour assumer des responsabilités. Mais dire qu'il y a autant de besoin de généraux dans l'armée tchadienne, c'est simplement pas vrai mais on peut tout de même trouver une explication si on regarde dans le retroviseur. Après l'indépendance du Tchad, l'armée s'est comportée de manière peu catholique envers la population civile et particulièrement villageoise. L'esprit de revanche et de haine sont nés alors dans la tête de celle-ci jusqu'à le jour ou des leaders prennent la tête du mouvement. La réponse à toute répression d'un régime dictatorial ne peut qu'être violente. C'est ce qui a été fait par les différents mouvements jusqu'à l'effondrement de ce dernier. Pour atteindre cet objectif les responsables de chaque mouvement ont dû distribuer des grades aux combattants sans respecter aucune norme. Cette pratique s'est répandue jusqu'à nos jours. Hissène Habré a adopté le même principe sous son règne sauf que lui il l'a fait de manière intelligente en respectant un peu les institutions de l'Etat. Quant à celui qui est arrivé par hasard à la tête du pays et qui se maintien grâce à la chance, fait n'importe quoi pourvu que ça dure. Comment dévient-on général sous son règne ?
Le premier critère d'attribution, c'est appartenir à la famille peu importe que l'on vienne juste d'être sévré du sein maternel. L'élévation récent du cadet de la famille Itno au titre de général.
Le deuxième critère d'attribution, c'est être une chair à canon et en plus faire parti de la région du prince. Quelques personnes sont mises à contribution pour redoré le blason.
Le troisième critère d'attribution est reservé à tous ceux qui le réclament selon le principe du service rendu, là aussi IT'S SAME il faut faire parti de la cour du Roi. Les autres n'ont que leurs yeux pour pleurer.
Les trois critères d'attribution susmentionnés comme chacun peut le constater ne répondent à aucune logique militaire si ce n'est à celle du prince. Donc, être général au Tchad est c'est un titre ou c'est un grade ?
A mon sens c'est un titre dans la mesure ou même les analphanètes sur le simple fait qu'ils maitrisent les klachnikov ainsi que les "loungous" ou les "hadjars" de leurs villes y accèdent; si le mien, peut mobiliser les tchadiens contre toute forme des acquisitions illégales j'aurai atteint mon objectif qui consiste à combattre l'injustice et l'illégalité au Tchad.
Après avoir expliqué comment les élévations au grade se faisaient au Tchad ? J'aimerais répondre à une question que tout le monde se la pose. Mansour Abbas en ralliant le régime de N'djamena, a-t-il trahi l'UFDD ?
Il est vrai que beaucoup des personnes se sont jetées sur Mansour Abbas le traitant de tous les mots après son ralliement au régime de N'djamena. Tout en respectant le point vu de chacun. Je vais en tant que membre de L'UFDD donner une explication à cela. Selon moi ce n'est pas l'âppat du gain qui est la cause principale de ce ralliement mais le mépris. Quand on combat le régime de Déby pour la même raison, pourra t-on accepter de voir des agissements méprisant au sein de l'opposition ? La réponse est sans ambiguité non.
En visualisant dans ma tête l'image du RAM qui est descendu de la montagne à Addé avec une vitesse éclaire pour nous écraser, nous qui se trouvions à pied non loin, n'eut été l'intervention énergique du Sol Sol des éléments de l'UFDD/F que je salue au passage et je la (l'image) compare au mépris au sein de l'UFDD, Je me demande si l'Action pour le Changement au Tchad a fait un bon choix politique ? C'est très tôt pour répondre à cette question, attendons ce que nous réserve l'avenir et si l'UFDD et ses responsables politiques seront s'adapter à une vision moderne de la politique ?
La lutte que je mène depuis 12 ans, c'est une lutte contre un système et non contre une personne. Le même système où qu'il soit érigé ne peut trouver mon adhésion. C'est ce que Abakar Tolli n'a peut-être pas compris. En me reprochant de faire une interview sur alwihda, il voulait me dire d'une manière indirecte. Que je devais me cantonné à la tâche (je m'excuse du terme) de Laoukoura car être au devant de la scène c'est une chasse gardée d'un groupe restreint des tchadiens. Il est même allé plus loin pour dire que l'interview laissait apparaitre le sécret militaire. La question que je voudrais lui poser ici bien q'il ne soit pas allé avec nous lors de l'attaque de Addé, est la suivante. L'information qu'a donnée Barkai Hamid aux éléments de Déby à Addé en mettant notre vie en danger, n'était-elle pas plus grave que interview que j'ai passée en plein jour ? Barkai pour ceux qui ne connaisent pas la petite histoire; à l'approche de la ville de Addé à réfuser de participer au combat au motif qu'il exigeait la présence de Tolli. En restant sur place non loin du champs de bataille, la stratégie de Barkai était d'être dans une rayon couvrant les Tokai afin de suivre la conversation de l'état major de l'AN et la communiqué aux éléments de Déby. Une fois la forfaiture fait il a rallié avec quatre toyota le régime à Addé. Donc arrêtons de penser qu'au Tchad certaines personnes ont plus de droit que d'autre.
Pour finir, en 2005 quand j'avais critiqué le FUC, les internautes à leur tête Laouna se sont défoulés sur moi pour m'accuser de faire le jeu de je ne sais qui. Est-il besoin de rappeler la suite ? En tout cas ça fait douze ans que je combat le régime criminel de N'djamena et j'ai encore de l'énergie pour aller très loin dans la lutte. Mes critiques ne doivent pas être interprétées comme celles d'une personne voulant jeter l'éponge. Je reste toujours membre de l'opposition et inch Allah j'assisterai à la dernière offensive du mois d'octobre. Ma présence loin du terrain s'explique tout simplement par mon désir d'assumer en plus de mon devoir citoyen mon devoir familial. Avant d'être un homme public il faut être un bon chef de famille. C'est ce que j'essaye de faire en m'occupant de mes cinq enfants dont deux d'entre eux ont atteint l'âge de la majorité. Une présence de temps en temps auprès d'eux me permet de leur inculquer certaines valeurs afin qu'ils ne deviennent pas demain les délinquants de la république.
Canada le 24 aout 2008
Le général de division Abdelaziz Koulamallah