Le cefod a servi de cadre à l’organisation de la 2ème Rencontre du projet Réseau Africain pour la Mutualisation et le Soutien Scientifiques (RAMSES), ce lundi 06 Décembre 2010. Par Yo-hounkilam Jules Daniel Cette Rencontre a été placée sous le thème « pôle d’excellence de génie mécanique et génie civil ». Ont pris part à cette gigantesque Rencontre des enseignants chercheurs des universités venus de la France, de l’Afrique et ceux du Tchad et autres invités de marque. Après le mot d’ouverture du président du comité d’organisation, le coordonateur M. Amadou Traoré et le responsable du pôle génie mécanique et civil fut le tour de l’intervention du ministre Ahmat Taboye. Le chef du département du supérieur a déclaré que l’avenir de l’enseignement supérieur dépend absolument de la recherche scientifique. Depuis la chute du mur de Berlin ya quelques temps que le sens du vent a tourné et on parle d’EST-OUEST, on peut parler aujourd’hui de Nord, Sud ou Sud-Sud ou encore du Nord-Nord., a déclaré le ministre Taboye. « J’avoue pour ma part, que je privilégie pour le moment les raisons pratiques. Une dynamisation de la coopération Sud, Sud et l’Afrique ne manque pas de l’université et le projet RAMSES est l’un des meilleurs exemples », dit-il. Pour le ministre, il est honoré de présider la cérémonie d’ouverture de cette deuxième rencontre scientifique du projet RAMSES par le pole génie mécanique et civil que l’université de N’djamena abrite aujourd’hui à l’instar de l’université de BAMAKO pour les bonnes alimentations et nutritions. Et génie informatique, la simulation de Ouagadougou pour le pole géosciences, mines et l’université MARIAM NGOUABI du Congo Brazzaville pour les bonnes plantes aromatiques et médicinales. «Merci à l’université Blaise Pascal Clermont Ferrant de France qui a pris l’initiative de soumettre à l’union européenne dans le cadre du programme ACPEU pour l’enseignement supérieur et de la ligne FED » clarifie t-il. Le but du projet RAMSES est de renforcer les capacités académiques, scientifiques et financière de certaines universités africaines. A cet effet, une première tranche du budget, d’un montant de 11500 euros a été versée à l’université Blaise Pascal de France en faveur de l’université de N’djamena. Une somme qui a utilement servi à équiper une salle aménagée par ladite université au sein de la faculté des sciences exactes et appliquées de Farcha, en matériel informatique. Il souligne qu’une salle est dédiée au pole génie mécanique et civil sera dans un proche avenir équipée de la connexion internet au bénéfice des enseignants chercheurs tchadiens et ceux de pays concernés par le projet RAMSES. M. AHMAT TABOY rappelle que lors de la première rencontre qui s’est tenue du 01 au 08 avril, un débat a eu lieu sur les divers sujets scientifiques pour montrer l’importance des thèmes développés. C’est pour dire que des telles rencontres peuvent avoir lieu dans notre pays du SUD notamment africains. Pour cette deuxième rencontre, vous aurez certainement à développer des thèmes importants qui renforcera encore plus nos capacités universitaires africaines en développant les problématiques scientifiques, a souligné M. TABOYE qui a tenu à préciser que cette initiative entre dans les préoccupations du ministère de l’enseignement supérieur de la recherche scientifiques et de la formation professionnelle qui est chargé d’exécuter les instructions du chef de l’Etat et du gouvernement. La recherche devrait s’occuper aussi de multiplier la recherche expérimentale en vue de la transformer en recherche pour le développement. Les participants ont, à l’issue de cette rencontre, déploré la manière dont le séminaire était organisé. « Le président d’organisation a refusé de donner les perdiems à certains participants nationaux et a même a anticipé la clôture prévue à 15H. Cette clôture officieuse a eu lieu à 12h. Pour tant l’ouverture était officielle. Nous avons été déportés à l’hôtel cosmos, ensuite nous nous sommes rendus au site de l’université de Toukra. De là, le président a interdit aux étudiants tchadiens de monter dans le bus. Il est méchant de cœur. De surcroît il ne reconnait pas certains organes de l’Etat. La RNT n’a pas été invitée à cette torpilleuse clôture », regrette amèrement un participant Camerounais.
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