Dans la province du Guera, les éleveurs sont organisés en une fédération qui regroupe en son sein plusieurs unions. La fédération s’efforce depuis des années à faire entendre la voix des éleveurs. Mais peu de résultats sont obtenus confie le président de la fédération, M. Mahamat Chaltout.
Il est presque impossible de le rater quand il s’agit d’aborder le sujet des éleveurs dans le Guera. C’est en 2003 que l’histoire a commencé pour Mahamat Chaltout qui a fondé avec quelques compagnons l’Union des éleveurs nomades du Guera. En 2011, plusieurs unions ont fondé une fédération. « Nous avons constaté que les éleveurs sont peu soutenus. On se préoccupe peu de leur sort », affirme le président pour justifier les mobiles de leur engagement. Pour ce faire, la fédération sensibilise au quotidien ses adhérents. La scolarisation des enfants vient en tête de préoccupation mais ce n’est pas le seul sujet renseigne Mahamat Chaltout. « Notre message est aussi tourné vers la rétention des animaux pour éviter la dévastation des champs qui engendre des conflits. C’est ça qui conditionne le vivre-semble », précise-t-il.
Selon lui, les éleveurs comprennent peu de choses sur leurs droits. Pourtant ils doivent jouir des mêmes droits que les autres tchadiens. Qu’il s’agisse de l’éducation, de la santé, de l’eau ou de la santé des animaux, des structures ambulantes adaptées sont nécessaires, ajoute-t-il, afin d’accompagner les éleveurs quand ils se déplacent. Pour lui, l’Etat doit plus aux éleveurs dont la place est primordiale dans l’économie locale : « Au marché de bétail de Mongo, ce sont plus de 1 000 têtes de bœufs qui se vendent chaque mercredi, ce qui génère par semaine 3 millions F CFA. Même chose à Amkharrouba et à Bitkine. Ce qui fait qu’en moyenne nous gênerons à l’Etat des recettes dans l’ordre de 30 millions F CFA seulement dans les chefs-lieux des départements. »
Aucune autre ressource, à part le coton, ne génère autant de recettes, avance celui qui reste dubitatif quant à l’apport des projets et programmes en cours dans la province. « A part la vaccination de 2017 et 2018, nous n’avons rien vu de concret, en dehors des missions qui ne finissent pas. » Il souhaite voir la question des éleveurs prise suffisamment au sérieux. Ce qui le tient à cœur dans l’immédiat depuis des mois, est la construction des enclos à Mongo où plusieurs demandes ont été envoyées mais sans réponse, regrette-t-il.
Il est presque impossible de le rater quand il s’agit d’aborder le sujet des éleveurs dans le Guera. C’est en 2003 que l’histoire a commencé pour Mahamat Chaltout qui a fondé avec quelques compagnons l’Union des éleveurs nomades du Guera. En 2011, plusieurs unions ont fondé une fédération. « Nous avons constaté que les éleveurs sont peu soutenus. On se préoccupe peu de leur sort », affirme le président pour justifier les mobiles de leur engagement. Pour ce faire, la fédération sensibilise au quotidien ses adhérents. La scolarisation des enfants vient en tête de préoccupation mais ce n’est pas le seul sujet renseigne Mahamat Chaltout. « Notre message est aussi tourné vers la rétention des animaux pour éviter la dévastation des champs qui engendre des conflits. C’est ça qui conditionne le vivre-semble », précise-t-il.
Selon lui, les éleveurs comprennent peu de choses sur leurs droits. Pourtant ils doivent jouir des mêmes droits que les autres tchadiens. Qu’il s’agisse de l’éducation, de la santé, de l’eau ou de la santé des animaux, des structures ambulantes adaptées sont nécessaires, ajoute-t-il, afin d’accompagner les éleveurs quand ils se déplacent. Pour lui, l’Etat doit plus aux éleveurs dont la place est primordiale dans l’économie locale : « Au marché de bétail de Mongo, ce sont plus de 1 000 têtes de bœufs qui se vendent chaque mercredi, ce qui génère par semaine 3 millions F CFA. Même chose à Amkharrouba et à Bitkine. Ce qui fait qu’en moyenne nous gênerons à l’Etat des recettes dans l’ordre de 30 millions F CFA seulement dans les chefs-lieux des départements. »
Aucune autre ressource, à part le coton, ne génère autant de recettes, avance celui qui reste dubitatif quant à l’apport des projets et programmes en cours dans la province. « A part la vaccination de 2017 et 2018, nous n’avons rien vu de concret, en dehors des missions qui ne finissent pas. » Il souhaite voir la question des éleveurs prise suffisamment au sérieux. Ce qui le tient à cœur dans l’immédiat depuis des mois, est la construction des enclos à Mongo où plusieurs demandes ont été envoyées mais sans réponse, regrette-t-il.