Ce dimanche 29 décembre 2024, les citoyens des 10 arrondissements de N'Djamena se rendront aux urnes pour élire leurs représentants communaux. Mais en quoi consistent ces élections, et quelles sont leurs particularités ? Voter est un droit fondamental et un acte citoyen permettant de choisir ses représentants dans une démocratie.
Cependant, depuis une décennie au Tchad, les maires des villes et des communes sont nommés par décret présidentiel, une pratique souvent critiquée pour son manque de transparence et son incapacité à répondre aux attentes des citoyens.
Un changement attendu dans la gouvernance locale
Ces élections offrent une opportunité unique aux citoyens de chaque commune d'élire des représentants capables de répondre aux besoins locaux. Les défis sont nombreux : infrastructures insuffisantes, transport public inexistant, insécurité et ingérence de l’État dans les affaires communales. Pour beaucoup, cette élection est une occasion de choisir des candidats qualifiés et engagés dans le développement de leur circonscription.
Des attentes variées mais teintées de scepticisme
Les attentes après ces élections restent mitigées. Cousin Aimé, habitant du quartier Walia dans la commune du 9ème arrondissement, exprime son désenchantement : « Ces élections n’apportent rien à la population.
La plupart des candidats n’ont aucun projet concret pour leurs localités. Ils cherchent simplement à s’enrichir une fois élus. Dans notre commune, il n’y a ni terrains de sport, ni bibliothèques, ni sécurité. Les élus tournent souvent le dos à la population après leur élection. » Un point de vue partiellement partagé par Assia Boum Blagué, président de l’association "Je Respecte Ma Ville-Tchad" : « Le vote est un devoir civique, mais aucune élection, quelle qu’elle soit, ne changera la vie des citoyens sans un programme politique clair et exécuté.
Cependant, il est essentiel de voter pour le candidat de son choix dans l’espoir qu’il respecte ses engagements. » Il invite les citoyens à participer massivement au scrutin.
En revanche, Soumaïne Adoum, porte-parole de la Coordination de Wakit Tamma, qualifie cette élection de « mascarade » : « Il n’y a aucune transparence. Depuis 2012, les maires sont nommés par décret présidentiel et sont souvent affiliés au MPS. Les projets communaux sont dictés au sommet. Par exemple, le bitumage des rues de Mardjandaffack dans la commune du 2ème arrondissement est un projet présidentiel, et non communal. Cette ingérence freine le développement des communes. »
Des défis majeurs pour les futurs élus
Les nouveaux maires et conseillers devront relever d’importants défis pour satisfaire les besoins des populations. La mairie, en tant que collectivité territoriale, a pour mission de répondre à ces besoins en matière d’urbanisme, d’infrastructures culturelles et sanitaires, d’aide sociale, de sécurité, et de gestion des eaux pluviales.
Actuellement, aucun des 10 arrondissements de N'Djamena ne répond pleinement à ces attentes. L’espoir d’un changement reste cependant grand. La population attend des élus compétents et engagés, capables de redonner aux communes leur rôle de moteur de développement local.
Cependant, depuis une décennie au Tchad, les maires des villes et des communes sont nommés par décret présidentiel, une pratique souvent critiquée pour son manque de transparence et son incapacité à répondre aux attentes des citoyens.
Un changement attendu dans la gouvernance locale
Ces élections offrent une opportunité unique aux citoyens de chaque commune d'élire des représentants capables de répondre aux besoins locaux. Les défis sont nombreux : infrastructures insuffisantes, transport public inexistant, insécurité et ingérence de l’État dans les affaires communales. Pour beaucoup, cette élection est une occasion de choisir des candidats qualifiés et engagés dans le développement de leur circonscription.
Des attentes variées mais teintées de scepticisme
Les attentes après ces élections restent mitigées. Cousin Aimé, habitant du quartier Walia dans la commune du 9ème arrondissement, exprime son désenchantement : « Ces élections n’apportent rien à la population.
La plupart des candidats n’ont aucun projet concret pour leurs localités. Ils cherchent simplement à s’enrichir une fois élus. Dans notre commune, il n’y a ni terrains de sport, ni bibliothèques, ni sécurité. Les élus tournent souvent le dos à la population après leur élection. » Un point de vue partiellement partagé par Assia Boum Blagué, président de l’association "Je Respecte Ma Ville-Tchad" : « Le vote est un devoir civique, mais aucune élection, quelle qu’elle soit, ne changera la vie des citoyens sans un programme politique clair et exécuté.
Cependant, il est essentiel de voter pour le candidat de son choix dans l’espoir qu’il respecte ses engagements. » Il invite les citoyens à participer massivement au scrutin.
En revanche, Soumaïne Adoum, porte-parole de la Coordination de Wakit Tamma, qualifie cette élection de « mascarade » : « Il n’y a aucune transparence. Depuis 2012, les maires sont nommés par décret présidentiel et sont souvent affiliés au MPS. Les projets communaux sont dictés au sommet. Par exemple, le bitumage des rues de Mardjandaffack dans la commune du 2ème arrondissement est un projet présidentiel, et non communal. Cette ingérence freine le développement des communes. »
Des défis majeurs pour les futurs élus
Les nouveaux maires et conseillers devront relever d’importants défis pour satisfaire les besoins des populations. La mairie, en tant que collectivité territoriale, a pour mission de répondre à ces besoins en matière d’urbanisme, d’infrastructures culturelles et sanitaires, d’aide sociale, de sécurité, et de gestion des eaux pluviales.
Actuellement, aucun des 10 arrondissements de N'Djamena ne répond pleinement à ces attentes. L’espoir d’un changement reste cependant grand. La population attend des élus compétents et engagés, capables de redonner aux communes leur rôle de moteur de développement local.