A quelques jours de la fête de ramadan, les activités des tailleurs deviennent de plus en plus difficiles, après les mesures prises par les autorités pour sécuriser les marchés.
La fête de ramadan s’approche à grand pas. Comme de tradition, les fidèles musulmans : hommes, femmes et enfants font des achats (vêtements) pour fêter l’Aid Al-fitir, communément appelé la fête de ramadan.
Cette année, à 10 jours de la fête, l’ambiance n’est pas comme l’année précédente. Cet état de fait s’explique par rapport au retard de salaire des fonctionnaires selon certains commerçants des différents marchés rencontrés. Parmi quelques ateliers des coutures que nous avons visité dans le grandmarché, le marché à milet le marché de Dembé, le constat est convergent.
Vu les mesures sécuritaires prises par les autorités communales pour la lutte contre la secte Boko-Haram, désormais l’ouverture et la fermeture du marché sont prévue respectueusement à 07heures et 17h :30mn, le programme de certains tailleurs a été complètement bouleversé, cela d’autant plus que par le passé, ils y travaillent même les nuits pour satisfaire leur clientèle.
« Personnellement j’ai plus de cent (100) tissus non cousus, et avec cette mesure, c’est vraiment impossible de les finaliser », s’est plaint Ahmat Hissein, tailleur au marché à mil.
D’autres par contre déplorent cette situation car disent-ils : « vous savez, le problème se pose au niveau des brodeurs. Cette année,avec la mesure prise par le gouvernement relatif à la situation d’insécurité, les brodeurs qui sont installés aux marchés, n’ont pas assez de temps pour broder les boubous comme l’année passée. C’est pourquoi, nous avons arrêtéde prendre le tissu de clientsdepuis le quinzième (15) jours du ramadan pour ne pas les décevoir le jour de la fête ».
Juste à côté, dans un autre atelier de couture,la déception de la clientèle est à son comble. Très furieux par le comportement de certains tailleurs, Ahmat Mahamat relate,:« Je lui ai apporté deux(02) tissus au neuvième (09) jours du ramadan. Aujourd’hui, je suis venu pour les récupérer, à ma grande surprise, l’un n’a été pas encore cousu et l’autre est chez le brodeur, a-t-il fustigé.
Pour Mahamat Abakar Batrane, c’est plus grave encore. Le brodeur est incarcéré par les forces de l’ordre par ce qu’il n’a pas la pièce d’identité nationale.
Brahim Oumar n’est pas du reste, selon lui « mon premier tissu a été cousu, mais le second a été refusé. Je suis orienté vers un autre atelier de couture Express, j’ai payé une somme de 15.000 FCFA pour la couture de mon deuxième boubou, au lieu de 7.500 FCFA exigé précédemment.
Face à cette situation, où la demande est beaucoup plus supérieure à l’offre, les tailleurs cherchent à maximiser le plus possible leur bénéfice.
Face aux mesures sécuritaire particulière et de l’approche de la fête du ramadan, les jeunes qui ne veulent pas rater le rendez-vous, se rabattent sur les habits dits prêt à porter.
Abakar Gombo Doungous.
La fête de ramadan s’approche à grand pas. Comme de tradition, les fidèles musulmans : hommes, femmes et enfants font des achats (vêtements) pour fêter l’Aid Al-fitir, communément appelé la fête de ramadan.
Cette année, à 10 jours de la fête, l’ambiance n’est pas comme l’année précédente. Cet état de fait s’explique par rapport au retard de salaire des fonctionnaires selon certains commerçants des différents marchés rencontrés. Parmi quelques ateliers des coutures que nous avons visité dans le grandmarché, le marché à milet le marché de Dembé, le constat est convergent.
Vu les mesures sécuritaires prises par les autorités communales pour la lutte contre la secte Boko-Haram, désormais l’ouverture et la fermeture du marché sont prévue respectueusement à 07heures et 17h :30mn, le programme de certains tailleurs a été complètement bouleversé, cela d’autant plus que par le passé, ils y travaillent même les nuits pour satisfaire leur clientèle.
« Personnellement j’ai plus de cent (100) tissus non cousus, et avec cette mesure, c’est vraiment impossible de les finaliser », s’est plaint Ahmat Hissein, tailleur au marché à mil.
D’autres par contre déplorent cette situation car disent-ils : « vous savez, le problème se pose au niveau des brodeurs. Cette année,avec la mesure prise par le gouvernement relatif à la situation d’insécurité, les brodeurs qui sont installés aux marchés, n’ont pas assez de temps pour broder les boubous comme l’année passée. C’est pourquoi, nous avons arrêtéde prendre le tissu de clientsdepuis le quinzième (15) jours du ramadan pour ne pas les décevoir le jour de la fête ».
Juste à côté, dans un autre atelier de couture,la déception de la clientèle est à son comble. Très furieux par le comportement de certains tailleurs, Ahmat Mahamat relate,:« Je lui ai apporté deux(02) tissus au neuvième (09) jours du ramadan. Aujourd’hui, je suis venu pour les récupérer, à ma grande surprise, l’un n’a été pas encore cousu et l’autre est chez le brodeur, a-t-il fustigé.
Pour Mahamat Abakar Batrane, c’est plus grave encore. Le brodeur est incarcéré par les forces de l’ordre par ce qu’il n’a pas la pièce d’identité nationale.
Brahim Oumar n’est pas du reste, selon lui « mon premier tissu a été cousu, mais le second a été refusé. Je suis orienté vers un autre atelier de couture Express, j’ai payé une somme de 15.000 FCFA pour la couture de mon deuxième boubou, au lieu de 7.500 FCFA exigé précédemment.
Face à cette situation, où la demande est beaucoup plus supérieure à l’offre, les tailleurs cherchent à maximiser le plus possible leur bénéfice.
Face aux mesures sécuritaire particulière et de l’approche de la fête du ramadan, les jeunes qui ne veulent pas rater le rendez-vous, se rabattent sur les habits dits prêt à porter.
Abakar Gombo Doungous.