Le putschiste Mahamat Kaka, à jamais raffermi du soutien des vieux renards de son père dont il s’entoure, prend de plus en plus confiance. Pire, il nargue les Tchadiens à la veille du fameux dialogue national inclusif.
Avec ostentation, le général Mahamat Idriss Déby estime que sur le plan juridique, "rien ne l’oblige" à organiser le dialogue. S’il veut en organiser un, c’est en son "âme et conscience".
Il n'y a plus aucune illusion à se faire. Le chef de la junte n’organise pas le dialogue pour résoudre les interminables problèmes du Tchad dont lui et le père en sont en aussi grandement responsables. Il l'organise pour légitimer son coup de force. Tel les deux foras de son géniteur sur la réforme institutionnelle ayant instauré la "présidence intégrale", les participants au dialogue seront ses thuriféraires qui n'auront qu'une obsession : faire voter l'habilitation de Mahamat Kaka à se présenter aux élections. La légèreté dans les préparatifs de ce fameux dialogue, les éternels pourparlers de Doha participent à cette mascarade. Mieux pour le président, les résolutions seront exécutoires comme il l'a annoncé personnellement.
Un rebelle devenu légaliste
"Ce qui s'est passé n'est pas un coup d'état". Ce soutien aveugle de la France à la junte fait oublier à son chef qu'il est illégal. L'intégralité des pouvoirs dont il s'est arrogée grâce à sa fameuse charte transitoire lui confère visiblement une légitimité.
Avec ostentation, le général Mahamat Idriss Déby estime que sur le plan juridique, "rien ne l’oblige" à organiser le dialogue. S’il veut en organiser un, c’est en son "âme et conscience".
Il n'y a plus aucune illusion à se faire. Le chef de la junte n’organise pas le dialogue pour résoudre les interminables problèmes du Tchad dont lui et le père en sont en aussi grandement responsables. Il l'organise pour légitimer son coup de force. Tel les deux foras de son géniteur sur la réforme institutionnelle ayant instauré la "présidence intégrale", les participants au dialogue seront ses thuriféraires qui n'auront qu'une obsession : faire voter l'habilitation de Mahamat Kaka à se présenter aux élections. La légèreté dans les préparatifs de ce fameux dialogue, les éternels pourparlers de Doha participent à cette mascarade. Mieux pour le président, les résolutions seront exécutoires comme il l'a annoncé personnellement.
Un rebelle devenu légaliste
"Ce qui s'est passé n'est pas un coup d'état". Ce soutien aveugle de la France à la junte fait oublier à son chef qu'il est illégal. L'intégralité des pouvoirs dont il s'est arrogée grâce à sa fameuse charte transitoire lui confère visiblement une légitimité.