Tout a commencé là-bas dans la ville qu’on appelle N’Djamena. Déjà, trois jours après l’annonce en date du 10 mars dernier de l’évasion spectaculaire de la capitale tchadienne de l’homme qui a failli chasser Idriss Deby du pouvoir le 13 avril 2006, j’ai été contacté par le célèbre cinéaste Us Steven Spielberg en vue de participer, en tant qu’auxiliaire, à la réalisation d’un projet de film sur cette dribble digne d’un Clint Eastwood s’évadant d’Alkatraz. En fait, au centième jour de son « confinement » au sein de l’ambassade de Libye à N’Djamena, Mahamat Nour Abdelkérim n’a pas lésiné sur les stratagèmes.
L’homme, en préparant la mise en scène qui allait lui permettre de retrouver la liberté, avait deux défis à relever qui le taraudaient : prouver à son co-signataire de l’« accord de paix du 24 décembre 2006 » que lui aussi est issu de Saint-Çyr. Traduire dans les faits la formation qu’il a acquise dans cette école militaire de la banlieue parisienne d’une part mais surtout faire passer le message qu’il n’allait pas « finir » ses jours dans un espace réduit à la dimension d’une ambassade d’un pays fut-il aussi riche que la Libye d’autre part. L’enjeu en a valu la chandelle parce qu’il a dû s’être efforcé pour réussir à mettre à exécution ses acquis scolaires saint-cyriennes sans sirène.
La traversée du Chari se fait sans chavirage et le périple du général de corps d’armée prend l’allure d’un voyage d’agrément. Le circumnavigateur arrive dans un premier temps à Douala où il passe trois journées de repos méritoires. Après s’être requinqué, Mahamat Nour Abdelkérim s’envole pour l’Afrique du Sud où il se fait admettre à l’hôpital Green Garden and Sweet Journey de Free Tower. Un check-up complet lui a donc été préconisé sur-le-champ à son arrivée. Le résultat des examens médicaux qu’il a subis a été formel sur l’empoisonnement dont il a été victime en septembre 2007. Après avoir passé deux semaines à l’hôpital pour y être soigné au préventorium, voici un Mahamat Nour quasiment nouveau, revigoré par une audace encore plus belliqueuse que jamais qui débarque en Ile Maurice. Il y est arrivé pour une courte période de convalescence depuis lundi 31 mars.
A peine libre de ses mouvements, l’ancien ministre de la Défense de Idriss Deby voit son carnet d'audience saturé déjà. En effet, dès hier 31 mars, les Soudanais se sont précipités pour entrer en contact avec le mentor du FUC. Le régime d’Omar Hassan al Bachir invite ce dernier à venir à Khartoum dans la perspective de redorer le blason mais surtout l'aider à remettre la machine en marche aux fins de revenir...à la charge. L’ex ministre n’a pas encore fait connaître ses intentions quant à ce qu’il entend faire dans l’immédiat. Il a souhaité prendre un temps de réflexion avant de « passer à l’acte », le temps de fêter les retrouvailles avec les deux axiomes du bien être : la liberté et la santé dont il a été à la quête depuis des lustres. Mahamat Nour Abdelkérim risque de prolonger sa villégiature et de la tronquer contre un séjour dans l’espace. Ses douze chevaux, tous de pelage blanchâtre, viennent de remporter le Grand prix de Bahrën, adoubé de la coquette somme de 1 million de dollars à Dubaï.
Kébir
L’homme, en préparant la mise en scène qui allait lui permettre de retrouver la liberté, avait deux défis à relever qui le taraudaient : prouver à son co-signataire de l’« accord de paix du 24 décembre 2006 » que lui aussi est issu de Saint-Çyr. Traduire dans les faits la formation qu’il a acquise dans cette école militaire de la banlieue parisienne d’une part mais surtout faire passer le message qu’il n’allait pas « finir » ses jours dans un espace réduit à la dimension d’une ambassade d’un pays fut-il aussi riche que la Libye d’autre part. L’enjeu en a valu la chandelle parce qu’il a dû s’être efforcé pour réussir à mettre à exécution ses acquis scolaires saint-cyriennes sans sirène.
La traversée du Chari se fait sans chavirage et le périple du général de corps d’armée prend l’allure d’un voyage d’agrément. Le circumnavigateur arrive dans un premier temps à Douala où il passe trois journées de repos méritoires. Après s’être requinqué, Mahamat Nour Abdelkérim s’envole pour l’Afrique du Sud où il se fait admettre à l’hôpital Green Garden and Sweet Journey de Free Tower. Un check-up complet lui a donc été préconisé sur-le-champ à son arrivée. Le résultat des examens médicaux qu’il a subis a été formel sur l’empoisonnement dont il a été victime en septembre 2007. Après avoir passé deux semaines à l’hôpital pour y être soigné au préventorium, voici un Mahamat Nour quasiment nouveau, revigoré par une audace encore plus belliqueuse que jamais qui débarque en Ile Maurice. Il y est arrivé pour une courte période de convalescence depuis lundi 31 mars.
A peine libre de ses mouvements, l’ancien ministre de la Défense de Idriss Deby voit son carnet d'audience saturé déjà. En effet, dès hier 31 mars, les Soudanais se sont précipités pour entrer en contact avec le mentor du FUC. Le régime d’Omar Hassan al Bachir invite ce dernier à venir à Khartoum dans la perspective de redorer le blason mais surtout l'aider à remettre la machine en marche aux fins de revenir...à la charge. L’ex ministre n’a pas encore fait connaître ses intentions quant à ce qu’il entend faire dans l’immédiat. Il a souhaité prendre un temps de réflexion avant de « passer à l’acte », le temps de fêter les retrouvailles avec les deux axiomes du bien être : la liberté et la santé dont il a été à la quête depuis des lustres. Mahamat Nour Abdelkérim risque de prolonger sa villégiature et de la tronquer contre un séjour dans l’espace. Ses douze chevaux, tous de pelage blanchâtre, viennent de remporter le Grand prix de Bahrën, adoubé de la coquette somme de 1 million de dollars à Dubaï.
Kébir