Ci-vit un espace médiatique qui vit le jour il y a deux septennats. Nous y disons l'information en toute objectivité. Quoi qu'il advienne, l'information, nous la disons. Nous la dirons et continuerons à la dire pour permettre à l'opinion d'être en conformité avec elle-même, avec ce qu'elle est sensée être, ce qu'elle est en droit de connaître tel quel et éventuellement la sortir d'une torpeur susceptible de la confiner dans la confusion. Si cela s'appelle "jeter de la pierre sur quelqu'un", nous avons plusieurs milliers de quintaux de "pierres" pour jeter sur leurs supposés destinataires.
Les tractations autour du ralliement du transfuge invétéré du MPS, Mansour Abbas, n'auraient pas pris de l'ampleur comme ce fut le cas si les vœux des émissaires d'Idriss Deby s'étaient réalisés comme souhaités à l'évidence. Début août 2008, Am-Aboua, (Fatimé Sitiri de son vrai nom), une femme naturellement, Directrice du palais du 15 janvier (siège de l'Assemblée nationale tchadienne), débarque à Paris. Am-Aboua a pour mission de rencontrer les opposants tchadiens vivant en France. Elle s'essaye dans un premier temps avec certains noms bien connus de l'opposition tchadienne de France, en vain.
Madame Sitiri tombe finalement sur un certain Wilet Hillé qui la met en contact avec Mansour Abbas Mahamat. Plusieurs rencontres suivies d'échanges "fructueux" eurent lieu entre les deux personnes. Le Représentant de l'UFDD en France expose ses doléances que son interlocutrice trouve "raisonnables". Le rôle principal de Am-Aboua consiste à créer un "pôle" d'attraction mirobolant qui va devoir "intéresser" les Tchadiens qui vivent en France. Ainsi, l'éclaireuse cible les étudiants tchadiens de France. Du coup, elle réussit à convaincre un nombre non négligeable parmi eux. Une liste est ouverte et beaucoup s'y sont fait inscrire.
Le 7 août 2008, le président tchadien dépêche son conseiller Ali Haroum avec une somme de 400 millions de francs CFA qui arrive le même jour en France. Ali Haroun loue une suite dans un hôtel situé dans le 13ème arrondissement de Paris. D'emblée, Fatimé Sitiri et Ali Haroun vont rencontrer quelques réfugiés politiques et des étudiants à Paris. Le 9 août 2008, ils organisent une deuxième rencontre à Limoges où ils vont rencontrer d'autres Tchadiens (étudiants, cadres et autres réfugiés).
Suite aux différentes rencontres, les émissaires du régime de N'Djamena et leurs hôtes en sont arrivés aux conclusions qui suivent: "Sensibiliser les jeunes pour ne pas qu'ils acceptent d'aller combattre dans les rangs des rebellions"; "Octroyer des bourses à tous les étudiants qui acceptent de rallier le MPS"; "Créer une cellule de coordination en France pour la sensibilisation des jeunes pour un retour au Tchad et travailler pour le développement du pays".
Dans la foulée, cinq personnes (HAMID AHMED BOKORI, MBAIHOUDOU CYRIL, DADAJI SANAMA DOUNA ERIC, MAHAMAT TAHIR, YAOU DJIBRINE) ont été ciblées comme étant des "jeunes cadres" dont les noms figurent sur une liste destinée à la délivrance d'un laissez-passer à l'ambassade du Tchad à Paris. Le départ de ces derniers pour le Tchad est prévu pour le mardi 19 août 2008.
Faute de ralliement d'autres opposants proches des mouvements armés au MPS, il est revenu à Mansour Abbas la particularité d'avoir bénéficié d'un traitement avec tous les égars. Ce qui lui a permis de doubler pratiquement la mise. Car il a décroché quasiment le jackpot avec ses 8.000 euros (5.248.000 francs cfa). Par ailleurs, il lui a été promis que sa sécurité ainsi que celle de sa famille et de leurs biens sera "assurée". Le tout a été précédé d'une lettre de démission de l'UFDD dûment transcrite et faxée sur-le-champ à Idriss Deby.
Mansour Abbas Mahamat interpellé à l'aéroport international de Douala
Après avoir signé un pacte avec le diable, le nouveau transfuge du MPS a hâte de quitter son pays d'accueil, le berceau des droits de l'Homme. Mansour Abbas a en effet quitté la France vendredi 15 août 2008 à 10h25 à bord d'un avion en compagnie de Ali Haroun à destination de Douala. A sa descente de l'avion, l'ex-opposant a été interpellé par la police camerounaise pour vices de documents d'identité. Il a fallu l'intervention des autorités tchadiennes pour que la situation soit débloquée.
Selon notre envoyé spécial à Douala, Mansour Abbas est hébergé temporairement au Novotel de la ville du même nom et devra quitter le Cameroun ce samedi à 13h à bord d'un vol de la compagnie Air Toumaï à destination de N'Djamena où il sera accueilli par quelques dignitaires du régime MPS avec en prime une cérémonie protocolaire de "bienvenue dans la légalité".
Pour sa part, Fatimé Sitiri alias Am-Aboua a différé son voyage au Tchad pour mardi 19 août 2008. Elle devra rentrer au Tchad accompagnée des cinq "cadres" cités plus haut. D'ici-là, Madame Sitiri multiplie les contacts et les appels téléphoniques dans les milieux des étudiants et réfugiés tchadiens pour sensibiliser et peut-être trouver d'autres candidats partants.
A suivre
Җ
Les tractations autour du ralliement du transfuge invétéré du MPS, Mansour Abbas, n'auraient pas pris de l'ampleur comme ce fut le cas si les vœux des émissaires d'Idriss Deby s'étaient réalisés comme souhaités à l'évidence. Début août 2008, Am-Aboua, (Fatimé Sitiri de son vrai nom), une femme naturellement, Directrice du palais du 15 janvier (siège de l'Assemblée nationale tchadienne), débarque à Paris. Am-Aboua a pour mission de rencontrer les opposants tchadiens vivant en France. Elle s'essaye dans un premier temps avec certains noms bien connus de l'opposition tchadienne de France, en vain.
Madame Sitiri tombe finalement sur un certain Wilet Hillé qui la met en contact avec Mansour Abbas Mahamat. Plusieurs rencontres suivies d'échanges "fructueux" eurent lieu entre les deux personnes. Le Représentant de l'UFDD en France expose ses doléances que son interlocutrice trouve "raisonnables". Le rôle principal de Am-Aboua consiste à créer un "pôle" d'attraction mirobolant qui va devoir "intéresser" les Tchadiens qui vivent en France. Ainsi, l'éclaireuse cible les étudiants tchadiens de France. Du coup, elle réussit à convaincre un nombre non négligeable parmi eux. Une liste est ouverte et beaucoup s'y sont fait inscrire.
Le 7 août 2008, le président tchadien dépêche son conseiller Ali Haroum avec une somme de 400 millions de francs CFA qui arrive le même jour en France. Ali Haroun loue une suite dans un hôtel situé dans le 13ème arrondissement de Paris. D'emblée, Fatimé Sitiri et Ali Haroun vont rencontrer quelques réfugiés politiques et des étudiants à Paris. Le 9 août 2008, ils organisent une deuxième rencontre à Limoges où ils vont rencontrer d'autres Tchadiens (étudiants, cadres et autres réfugiés).
Suite aux différentes rencontres, les émissaires du régime de N'Djamena et leurs hôtes en sont arrivés aux conclusions qui suivent: "Sensibiliser les jeunes pour ne pas qu'ils acceptent d'aller combattre dans les rangs des rebellions"; "Octroyer des bourses à tous les étudiants qui acceptent de rallier le MPS"; "Créer une cellule de coordination en France pour la sensibilisation des jeunes pour un retour au Tchad et travailler pour le développement du pays".
Dans la foulée, cinq personnes (HAMID AHMED BOKORI, MBAIHOUDOU CYRIL, DADAJI SANAMA DOUNA ERIC, MAHAMAT TAHIR, YAOU DJIBRINE) ont été ciblées comme étant des "jeunes cadres" dont les noms figurent sur une liste destinée à la délivrance d'un laissez-passer à l'ambassade du Tchad à Paris. Le départ de ces derniers pour le Tchad est prévu pour le mardi 19 août 2008.
Faute de ralliement d'autres opposants proches des mouvements armés au MPS, il est revenu à Mansour Abbas la particularité d'avoir bénéficié d'un traitement avec tous les égars. Ce qui lui a permis de doubler pratiquement la mise. Car il a décroché quasiment le jackpot avec ses 8.000 euros (5.248.000 francs cfa). Par ailleurs, il lui a été promis que sa sécurité ainsi que celle de sa famille et de leurs biens sera "assurée". Le tout a été précédé d'une lettre de démission de l'UFDD dûment transcrite et faxée sur-le-champ à Idriss Deby.
Mansour Abbas Mahamat interpellé à l'aéroport international de Douala
Après avoir signé un pacte avec le diable, le nouveau transfuge du MPS a hâte de quitter son pays d'accueil, le berceau des droits de l'Homme. Mansour Abbas a en effet quitté la France vendredi 15 août 2008 à 10h25 à bord d'un avion en compagnie de Ali Haroun à destination de Douala. A sa descente de l'avion, l'ex-opposant a été interpellé par la police camerounaise pour vices de documents d'identité. Il a fallu l'intervention des autorités tchadiennes pour que la situation soit débloquée.
Selon notre envoyé spécial à Douala, Mansour Abbas est hébergé temporairement au Novotel de la ville du même nom et devra quitter le Cameroun ce samedi à 13h à bord d'un vol de la compagnie Air Toumaï à destination de N'Djamena où il sera accueilli par quelques dignitaires du régime MPS avec en prime une cérémonie protocolaire de "bienvenue dans la légalité".
Pour sa part, Fatimé Sitiri alias Am-Aboua a différé son voyage au Tchad pour mardi 19 août 2008. Elle devra rentrer au Tchad accompagnée des cinq "cadres" cités plus haut. D'ici-là, Madame Sitiri multiplie les contacts et les appels téléphoniques dans les milieux des étudiants et réfugiés tchadiens pour sensibiliser et peut-être trouver d'autres candidats partants.
A suivre
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