L’avocate des victimes du régime d’Hissène Habré, Me. Jacqueline Moudeïna, a réagi mardi au décès de l’ancien président de la République au Sénégal, pays où il vivait en exil depuis sa chute en 1990.
« Paix à son âme. Quand il s'agit d’un décès, c’est un sujet de tristesse, cela ne doit pas faire croire que la lutte est au bout. Nous ne sommes pas au bout de notre lutte, la lutte continue. Nous allons observer un petit temps pour la gestion du décès de Hissène Habré mais nous reviendrons à la charge pour continuer notre lutte », a affirmé Me. Jacqueline Moudeïna à la presse.
L’avocate tchadienne a rappelé que les victimes n’ont pas été indemnisées, ni par l’Union africaine qui a pourtant constitué un fonds au profit des victimes, ni par l’État tchadien qui est condamné à verser une indemnisation aux victimes.
Selon Me. Moudeïna, la justice est incomplète, ce qui ne permet pas de tourner la page.
« Paix à son âme. Quand il s'agit d’un décès, c’est un sujet de tristesse, cela ne doit pas faire croire que la lutte est au bout. Nous ne sommes pas au bout de notre lutte, la lutte continue. Nous allons observer un petit temps pour la gestion du décès de Hissène Habré mais nous reviendrons à la charge pour continuer notre lutte », a affirmé Me. Jacqueline Moudeïna à la presse.
L’avocate tchadienne a rappelé que les victimes n’ont pas été indemnisées, ni par l’Union africaine qui a pourtant constitué un fonds au profit des victimes, ni par l’État tchadien qui est condamné à verser une indemnisation aux victimes.
Selon Me. Moudeïna, la justice est incomplète, ce qui ne permet pas de tourner la page.