Cette instance a pour objectif de contrôler et de suivre l'exécution du projet au niveau des pays, et au plan régional, de faire des recommandations pour sa mise en œuvre efficace et efficiente.
Ouvrant les travaux de cette 6ème réunion du comité technique régional du PRAPS-2, le ministre de l'Elevage et de la Production animale, Pr Abderahim Awat Atteib a souligné l'importance du cheptel dont regorge le Tchad en ces termes : ‹‹ le Tchad, pays d'élevage par excellence, se distingue par un cheptel impressionnant de plus 146 millions, toutes espèces confondues.
L'élevage constitue une source essentielle de revenus, représentant 53% du produit intérieur brut PIB national. Il fait vivre environ 40% de notre population et contribue à hauteur de 30% à nos exportations. » Selon le ministre, le système pastoral, qui mobilise 80% du cheptel tchadien, s'appuie sur les pratiques baissées sur la mobilité.
Ce mode de gestion valorise les territoires, soutient l'alimentation des populations grâce à la production de lait et de viande, et joue un rôle déterminant dans l'agriculture par l'apport de fumier et de traction animale. Il génère d’importantes devises par l'exportation de bétail sur pied et de sous-produits tel que les peaux.
Malgré ces atouts, les systèmes pastoraux au Tchad comme dans d'autres pays sahéliens, demeurent confrontés à de multiples défis d'ordre climatique, sécuritaire et politique. Il a souligné que face à ces contraintes, le Tchad a résolument choisi de valoriser le pastoralisme comme levier clé du développement durable et de la résilience des communautés pastorales.
Il a également rappelé que le Tchad s'est distingué par son rôle de précurseur dans les premières initiatives régionales consacrées au pastoralisme au Sahel. Le ministre a rappelé qu’au cours de la réunion historique tenue à N'Djamena, du 27 au 29 mai 2013, ministres, experts, organisations socioprofessionnelles et gouvernementales, ainsi que partenaires au développement, se sont réunis pour réfléchir à la contribution du pastoralisme à la sécurité et au développement des régions saharo-sahéliennes.
Le ministre a indiqué que le projet régional d'appui au pastoralisme au Sahel qui est la 6ème réunion du comité technique régional, s'inscrit dans le prolongement des processus initiés à N'Djamena et Nouakchott+10, tenu du 6 au 8 novembre 2024, mettant en exergue les contributions significatives du PRAPS-2.
Le projet s'illustre par ses avancées dans des domaines tels que la santé animale, la gestion durable des ressources naturelles, le développement des chaînes de valeur du bétail, l'inclusion socio-économique des pasteurs et le renforcement institutionnel des États et des acteurs régionaux.
Au Tchad, le PRAPS-2 (2022- 2027) s'emploie à relever les objectifs ambitieux, notamment porter le taux de couverture vaccinale contre la péripneumonie contagieuse bovine à 85% vaccinés, et marquer 118,8 millions de petits ruminants contre la peste, et gérer durablement une superficie excédant déjà la cible initiale de 4 134 000 hectares. La contribution d'augmentation de 25% des revenus de ménage est ainsi attendu du projet, a ajouté le ministre.
Dans le cadre de la phase 2 du Projet régional d'appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), il a affirmé que des avancées significatives ont été réalisées, notamment dans les domaines de la santé animale, de la gestion durable des paysages pastoraux, de l'amélioration des chaînes de valeur du bétail, ainsi que de l'inclusion sociale et économique des femmes et des jeunes.
Ouvrant les travaux de cette 6ème réunion du comité technique régional du PRAPS-2, le ministre de l'Elevage et de la Production animale, Pr Abderahim Awat Atteib a souligné l'importance du cheptel dont regorge le Tchad en ces termes : ‹‹ le Tchad, pays d'élevage par excellence, se distingue par un cheptel impressionnant de plus 146 millions, toutes espèces confondues.
L'élevage constitue une source essentielle de revenus, représentant 53% du produit intérieur brut PIB national. Il fait vivre environ 40% de notre population et contribue à hauteur de 30% à nos exportations. » Selon le ministre, le système pastoral, qui mobilise 80% du cheptel tchadien, s'appuie sur les pratiques baissées sur la mobilité.
Ce mode de gestion valorise les territoires, soutient l'alimentation des populations grâce à la production de lait et de viande, et joue un rôle déterminant dans l'agriculture par l'apport de fumier et de traction animale. Il génère d’importantes devises par l'exportation de bétail sur pied et de sous-produits tel que les peaux.
Malgré ces atouts, les systèmes pastoraux au Tchad comme dans d'autres pays sahéliens, demeurent confrontés à de multiples défis d'ordre climatique, sécuritaire et politique. Il a souligné que face à ces contraintes, le Tchad a résolument choisi de valoriser le pastoralisme comme levier clé du développement durable et de la résilience des communautés pastorales.
Il a également rappelé que le Tchad s'est distingué par son rôle de précurseur dans les premières initiatives régionales consacrées au pastoralisme au Sahel. Le ministre a rappelé qu’au cours de la réunion historique tenue à N'Djamena, du 27 au 29 mai 2013, ministres, experts, organisations socioprofessionnelles et gouvernementales, ainsi que partenaires au développement, se sont réunis pour réfléchir à la contribution du pastoralisme à la sécurité et au développement des régions saharo-sahéliennes.
Le ministre a indiqué que le projet régional d'appui au pastoralisme au Sahel qui est la 6ème réunion du comité technique régional, s'inscrit dans le prolongement des processus initiés à N'Djamena et Nouakchott+10, tenu du 6 au 8 novembre 2024, mettant en exergue les contributions significatives du PRAPS-2.
Le projet s'illustre par ses avancées dans des domaines tels que la santé animale, la gestion durable des ressources naturelles, le développement des chaînes de valeur du bétail, l'inclusion socio-économique des pasteurs et le renforcement institutionnel des États et des acteurs régionaux.
Au Tchad, le PRAPS-2 (2022- 2027) s'emploie à relever les objectifs ambitieux, notamment porter le taux de couverture vaccinale contre la péripneumonie contagieuse bovine à 85% vaccinés, et marquer 118,8 millions de petits ruminants contre la peste, et gérer durablement une superficie excédant déjà la cible initiale de 4 134 000 hectares. La contribution d'augmentation de 25% des revenus de ménage est ainsi attendu du projet, a ajouté le ministre.
Dans le cadre de la phase 2 du Projet régional d'appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), il a affirmé que des avancées significatives ont été réalisées, notamment dans les domaines de la santé animale, de la gestion durable des paysages pastoraux, de l'amélioration des chaînes de valeur du bétail, ainsi que de l'inclusion sociale et économique des femmes et des jeunes.