Le Collectif tchadien contre la vie chère en collaboration avec d’autres associations sœurs de la société civile, artistes et activistes ont invité la population à sortir massivement pour une marche pacifique de protestation contre la pénurie de gaz prévue ce jeudi 25 avril, a déclaré le porte-parole, Dyngamnayal Nely Versinis lors d’un point de presse.
« Nous appelons les tchadiens, jeunes, femmes, enfants touchés par cette situation à sortir massivement avec leurs bonbonnes de gaz et marmites vides, prendre dès 6h00 le siège de l’assemblée nationale et le ministère du pétrole, à défaut de point de vente de gaz le plus proche. Notre démarche s’inscrit dans une option pacifique. Nous appelons les Tchadiens à manifester pacifiquement et éviter les démons de la violence », a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah, dans un arrêté pris lundi 22 avril, a strictement interdit la marche initiée par le Collectif tchadien contre la vie chère et a instruit les différents responsables de la sécurité à veiller à l’application de cette mesure.
Le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale devait en principe rencontrer les différents acteurs de la société civile ce mardi mais cette rencontre n’a pas eu lieu comme prévue faute de disponibilité du ministre, a-t-on appris auprès de la société civile.
« Malheureusement, le gouvernement dans sa logique de restreindre la liberté d’expression, a pris un arrêté pour interdire ladite manifestation sans qu’aucune raison valable ne soit avancée. En dépit de l’interdiction, nous avons montré la volonté à dialoguer avec le Gouvernement. Le régime au pouvoir n’a aucune volonté de résoudre cette situation », a déploré Nely Versinis.
« Nous appelons les tchadiens, jeunes, femmes, enfants touchés par cette situation à sortir massivement avec leurs bonbonnes de gaz et marmites vides, prendre dès 6h00 le siège de l’assemblée nationale et le ministère du pétrole, à défaut de point de vente de gaz le plus proche. Notre démarche s’inscrit dans une option pacifique. Nous appelons les Tchadiens à manifester pacifiquement et éviter les démons de la violence », a-t-il déclaré.
Le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah, dans un arrêté pris lundi 22 avril, a strictement interdit la marche initiée par le Collectif tchadien contre la vie chère et a instruit les différents responsables de la sécurité à veiller à l’application de cette mesure.
Le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale devait en principe rencontrer les différents acteurs de la société civile ce mardi mais cette rencontre n’a pas eu lieu comme prévue faute de disponibilité du ministre, a-t-on appris auprès de la société civile.
« Malheureusement, le gouvernement dans sa logique de restreindre la liberté d’expression, a pris un arrêté pour interdire ladite manifestation sans qu’aucune raison valable ne soit avancée. En dépit de l’interdiction, nous avons montré la volonté à dialoguer avec le Gouvernement. Le régime au pouvoir n’a aucune volonté de résoudre cette situation », a déploré Nely Versinis.