PARIS - La France souhaite que le Conseil de sécurité de l'ONU "condamne fermement" l'offensive des rebelles, dans l'est du Tchad, qui ont comme objectif la prise de N'Djamena, a déclaré jeudi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
"La France souhaite que le Conseil de Sécurité, comme il l'a fait en juin 2008 (lors de la précédente offensive rebelle), condamne fermement cette nouvelle attaque menées par des groupes armés tchadien venus du Soudan", a déclaré Eric Chevallier.
"Nous appelons au respect scrupuleux des engagements pris, notamment dans le cadre des accords de Dakar et Doha", a-t-il ajouté, soulignant que "toute tentative de déstabilisation par la force est inacceptable".
Le Soudan et le Tchad ont signé le 4 mai à Doha un accord sur une réconciliation qui prévoit de mettre en application d'anciens accords sur le contrôle des frontières pour empêcher les infiltrations de rebelles tchadiens venant du Soudan et de rebelles soudanais venant du Tchad.
Pour la France, la Minurcat, la force de l'ONU déployée au Tchad "doit pouvoir remplir sa mission de protection sans entrave".
"Nous restons préoccupés par la sécurité des populations civiles locales, réfugiées et déplacées, ainsi que des travailleurs humanitaires qui leur viennent en aide", a affirmé M. Chevallier.
Il a observé que "les forces de l'ONU ont été amenées à évacuer temporairement les personnels humanitaires basés à Koukou Angarana, qui pouvaient être menacés par des combats", une évacuation qui a entraîné, selon lui, "une interruption de la distribution de vivres dont nous espérons qu'elle restera limitée dans le temps".
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a ainsi interrompu les distributions de nourriture à Goz Amir, et le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) a fortement réduit son personnel à Koukou Angarana (est du Tchad).
"La France souhaite que le Conseil de Sécurité, comme il l'a fait en juin 2008 (lors de la précédente offensive rebelle), condamne fermement cette nouvelle attaque menées par des groupes armés tchadien venus du Soudan", a déclaré Eric Chevallier.
"Nous appelons au respect scrupuleux des engagements pris, notamment dans le cadre des accords de Dakar et Doha", a-t-il ajouté, soulignant que "toute tentative de déstabilisation par la force est inacceptable".
Le Soudan et le Tchad ont signé le 4 mai à Doha un accord sur une réconciliation qui prévoit de mettre en application d'anciens accords sur le contrôle des frontières pour empêcher les infiltrations de rebelles tchadiens venant du Soudan et de rebelles soudanais venant du Tchad.
Pour la France, la Minurcat, la force de l'ONU déployée au Tchad "doit pouvoir remplir sa mission de protection sans entrave".
"Nous restons préoccupés par la sécurité des populations civiles locales, réfugiées et déplacées, ainsi que des travailleurs humanitaires qui leur viennent en aide", a affirmé M. Chevallier.
Il a observé que "les forces de l'ONU ont été amenées à évacuer temporairement les personnels humanitaires basés à Koukou Angarana, qui pouvaient être menacés par des combats", une évacuation qui a entraîné, selon lui, "une interruption de la distribution de vivres dont nous espérons qu'elle restera limitée dans le temps".
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a ainsi interrompu les distributions de nourriture à Goz Amir, et le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) a fortement réduit son personnel à Koukou Angarana (est du Tchad).