Suite à des allégations visant une vieille dame dans un village proche de Kélo, dans la province de Tandjilé, l’organisation SOS Éléphants a appelé le gouvernement tchadien à renforcer la vigilance pour la protection des éléphants, récemment menacés par le braconnage, et à éviter que des accusations calomnieuses ciblent injustement des membres de la population.
L’expansion agricole, l’urbanisation et la déforestation ont, ces dernières années, réduit l’habitat naturel des éléphants, provoquant des conflits avec les populations humaines, notamment dans les zones non protégées comme la Tandjilé.
Le Tchad ne compte plus que 1 500 éléphants répartis entre plusieurs zones protégées, telles que les parcs de Zakouma et de Binder-Léré, ainsi que des zones non protégées, où ils sont plus vulnérables. Récemment, deux éléphants ont été retrouvés morts dans le village de Dogou, à environ 15 km de Kélo.
Une vieille dame y a été agressée par des villageois qui l’accusaient de s’être transformée en éléphant. SOS Éléphants rappelle que l'idée d’une transformation humaine en éléphant relève de la mythologie ou du folklore, et non de la science. SOS Éléphants souligne que les éléphants sont des animaux protégés par la loi n°14/2008 sur la faune et la flore, qui interdit strictement le braconnage.
Toute violation est passible de sanctions sévères, incluant des amendes substantielles et des peines de prison. Face à ces récents incidents, SOS Éléphants exprime sa compassion envers les populations touchées et appelle celles-ci à ne pas s'en prendre aux éléphants ou à des innocents, comme cette vieille dame. De tels agissements sont jugés indignes d'une population qui a toujours montré son sens du civisme et du patriotisme.
L'organisation appelle également les autorités à adopter une position ferme, face au braconnage et à diligenter une enquête pour poursuivre les auteurs des actes de cruauté contre la vieille dame, ainsi que ceux impliqués dans le braconnage. Elle encourage le gouvernement et ses partenaires à renforcer leur soutien aux populations vivant dans les zones non protégées, où les éléphants sont particulièrement nombreux.
Une campagne de reboisement prioritaire est suggérée pour restaurer le couvert végétal des éléphants et éviter qu’ils s’aventurent dans les récoltes. Informer les populations locales sur la coexistence avec les éléphants et les avantages de leur conservation, est indispensable dans ce contexte. SOS Éléphants propose d'organiser des consultations pour mettre en place des mécanismes de protection, renforcer les corridors écologiques et compenser les populations affectées par les conflits.
En attendant, l’organisation demande au gouvernement de renforcer les patrouilles anti-braconnage et de mettre davantage de moyens à disposition pour protéger cette espèce menacée. Créée en 2010, SOS Éléphants œuvre à la sauvegarde des derniers éléphants du Tchad, gravement menacés par le braconnage et la destruction de leur habitat naturel.
L’expansion agricole, l’urbanisation et la déforestation ont, ces dernières années, réduit l’habitat naturel des éléphants, provoquant des conflits avec les populations humaines, notamment dans les zones non protégées comme la Tandjilé.
Le Tchad ne compte plus que 1 500 éléphants répartis entre plusieurs zones protégées, telles que les parcs de Zakouma et de Binder-Léré, ainsi que des zones non protégées, où ils sont plus vulnérables. Récemment, deux éléphants ont été retrouvés morts dans le village de Dogou, à environ 15 km de Kélo.
Une vieille dame y a été agressée par des villageois qui l’accusaient de s’être transformée en éléphant. SOS Éléphants rappelle que l'idée d’une transformation humaine en éléphant relève de la mythologie ou du folklore, et non de la science. SOS Éléphants souligne que les éléphants sont des animaux protégés par la loi n°14/2008 sur la faune et la flore, qui interdit strictement le braconnage.
Toute violation est passible de sanctions sévères, incluant des amendes substantielles et des peines de prison. Face à ces récents incidents, SOS Éléphants exprime sa compassion envers les populations touchées et appelle celles-ci à ne pas s'en prendre aux éléphants ou à des innocents, comme cette vieille dame. De tels agissements sont jugés indignes d'une population qui a toujours montré son sens du civisme et du patriotisme.
L'organisation appelle également les autorités à adopter une position ferme, face au braconnage et à diligenter une enquête pour poursuivre les auteurs des actes de cruauté contre la vieille dame, ainsi que ceux impliqués dans le braconnage. Elle encourage le gouvernement et ses partenaires à renforcer leur soutien aux populations vivant dans les zones non protégées, où les éléphants sont particulièrement nombreux.
Une campagne de reboisement prioritaire est suggérée pour restaurer le couvert végétal des éléphants et éviter qu’ils s’aventurent dans les récoltes. Informer les populations locales sur la coexistence avec les éléphants et les avantages de leur conservation, est indispensable dans ce contexte. SOS Éléphants propose d'organiser des consultations pour mettre en place des mécanismes de protection, renforcer les corridors écologiques et compenser les populations affectées par les conflits.
En attendant, l’organisation demande au gouvernement de renforcer les patrouilles anti-braconnage et de mettre davantage de moyens à disposition pour protéger cette espèce menacée. Créée en 2010, SOS Éléphants œuvre à la sauvegarde des derniers éléphants du Tchad, gravement menacés par le braconnage et la destruction de leur habitat naturel.