Le Président des Transformateurs, Succes Masra, a appelé vendredi à la libération de tous les manifestants arrêtés les 5 et 6 février suite à des marches dans le pays. Au cas contraire, il demande au ministère de la Justice de l'arrêter si les autres manifestants devaient rester en prison. L'audience de 14 manifestants arrêtés dans la capitale est prévue aujourd'hui au Tribunal de grande instance de N'Djamena.
Réagissant à la demande de l'ambassade des États-Unis à N'Djamena de quitter le périmètre de sécurité où il a trouvé refuge, Succes Masra affirme qu'en sortant de l'ambassade, il va "marcher avec tous les marcheurs du peuple pour l'acte 2", faisant allusion à l'appel à manifester de samedi 13 février.
Selon l'ambassade des États-Unis à N'Djamena, le gouvernement tchadien a donné des assurances que Succes Masra ne serait pas arrêté s'il quitte le périmètre de sécurité.
Le ministre de la Communication Cherif Mahamat Zene, a estimé hier soir que "l'ambassade des États-Unis au Tchad a pris une décision sage en demandant au Dr. Masra de quitter son périmètre de sécurité".
"Quand on se réfugie dans une mission diplomatique, on a une obligation de réserve. On y fait pas des déclarations politiques incendiaires", selon le ministre de la communication.
Réagissant à la demande de l'ambassade des États-Unis à N'Djamena de quitter le périmètre de sécurité où il a trouvé refuge, Succes Masra affirme qu'en sortant de l'ambassade, il va "marcher avec tous les marcheurs du peuple pour l'acte 2", faisant allusion à l'appel à manifester de samedi 13 février.
"J'exige leur libération sans conditions. En sortant de l'ambassade, je vais marcher avec tous les marcheurs du peuple pour l'acte 2. Si on ne libère pas tous les autres arrêtés de façon arbitraire, moi, en tant que premier responsable du Consensus d'actions républicaines de progrès, j'assume l'entière responsabilité de tous les actes qui ont été posés par tous les marcheurs. Parce que je suis le premier parmi les premiers a avoir appelé à cette marche qui est devenue la marche du peuple. S'il y a quelque chose à reprocher, je dois être le premier inquiété. S'il n'y a rien à me reprocher sur le plan judiciaire, ça veut dire que tout le monde doit être libéré. Ou alors, je demande officiellement au ministère de la Justice de m'arrêter parce que j'assume l'entière responsabilité de tout ce qui aurait été posé comme acte.
Selon l'ambassade des États-Unis à N'Djamena, le gouvernement tchadien a donné des assurances que Succes Masra ne serait pas arrêté s'il quitte le périmètre de sécurité.
Le ministre de la Communication Cherif Mahamat Zene, a estimé hier soir que "l'ambassade des États-Unis au Tchad a pris une décision sage en demandant au Dr. Masra de quitter son périmètre de sécurité".
"Quand on se réfugie dans une mission diplomatique, on a une obligation de réserve. On y fait pas des déclarations politiques incendiaires", selon le ministre de la communication.