L'association Tapital Pulaaku Tchad pour la promotion de la culture Foulbé s'est exprimée jeudi sur le discours du député Saleh Kebzabo prononcé à Baktchoro, au Sud du Tchad. L'association a dénoncé un "appel à l'extermination systématique des éleveurs donc un génocide".
"Le mode opératoire et la couleur des habits sont perçus comme le symbole de l'extremisme. Cela résulte d'une volonté manifeste de présenter les éleveurs du Tchad comme des extrémistes. Une telle accusation dénuée de tout fondement ne saurait s'expliquer par des arguments", explique Dr. Sali Bakari, secrétaire général de l'association.
Selon l'association, les propos du député sont "l'expression d'une apologie de violence et d'un appel à la mobilisation de masse en vue d'une extermination des éleveurs", en contrariété avec les Lois de la République, et en "conférant à la jeunesse la responsabilité de la sécurité au détriment de l'État".
L'association ajoute que le député "opte pour la réthorique Nord/Sud, en surfant sur un pseudo discours de victimisation du Sud". Elle demande à tous les jeunes agro-pastoralistes de "se méfier de la mise en place d'une milice que prône le député Saleh Kebzabo".
Le 22 décembre dernier, Saleh Kebzabo a animé un meeting à Baktchoro dans la province de la Tandjilé. Le ministère de la Justice lui reproche des "propos incendiaires constitutifs de délit d'atteinte à la paix et à la tranquillité". Le ministre Djimet Arabi a adressé le 28 décembre une correspondance au président de l'Assemblée nationale pour la mise en mouvement de l'action publique pour la levée de l'immunité.
Le bureau exécutif de l'UNDR rappelle que Saleh Kebzabo, en tant que député, est dans son droit d'exprimer librement, haut et fort ses opinions, surtout si ces prises de paroles publiques concernent la protection des populations tchadiennes oubliées.
"Le mode opératoire et la couleur des habits sont perçus comme le symbole de l'extremisme. Cela résulte d'une volonté manifeste de présenter les éleveurs du Tchad comme des extrémistes. Une telle accusation dénuée de tout fondement ne saurait s'expliquer par des arguments", explique Dr. Sali Bakari, secrétaire général de l'association.
Selon l'association, les propos du député sont "l'expression d'une apologie de violence et d'un appel à la mobilisation de masse en vue d'une extermination des éleveurs", en contrariété avec les Lois de la République, et en "conférant à la jeunesse la responsabilité de la sécurité au détriment de l'État".
L'association ajoute que le député "opte pour la réthorique Nord/Sud, en surfant sur un pseudo discours de victimisation du Sud". Elle demande à tous les jeunes agro-pastoralistes de "se méfier de la mise en place d'une milice que prône le député Saleh Kebzabo".
Le 22 décembre dernier, Saleh Kebzabo a animé un meeting à Baktchoro dans la province de la Tandjilé. Le ministère de la Justice lui reproche des "propos incendiaires constitutifs de délit d'atteinte à la paix et à la tranquillité". Le ministre Djimet Arabi a adressé le 28 décembre une correspondance au président de l'Assemblée nationale pour la mise en mouvement de l'action publique pour la levée de l'immunité.
Le bureau exécutif de l'UNDR rappelle que Saleh Kebzabo, en tant que député, est dans son droit d'exprimer librement, haut et fort ses opinions, surtout si ces prises de paroles publiques concernent la protection des populations tchadiennes oubliées.