L'une des façade du Centre culturel Almouna à Ndjamena. Crédit photo : © journaldutchad.com
L'opposition politique Tchadienne a organisé, ce samedi 11 février dernier, au Centre Al Mouna, le 9ème anniversaire de la disparition de l'opposant Ibni Oumar Mahamat, enlevé dans la nuit du 3 fevrier 2008, par les forces de l'ordre, lors de la bataille de N'Djamena, d'après le rapport de la commission d'enquête indépendante.
La particularité de cette journée est dédiée à tous les martyrs de la démocratie pour permettre de demander justice pour tous ceux qui sont morts dans le cadre de la lutte démocratique au Tchad. Quelques proches des victimes se sont relayés pour expliquer la circonstance de la mort de l'un de leur proche ainsi que les démarches entamées pour demander justice.
L'opposant Ngarledji Yorongar, enlevé le même jour qu'Ibni Oumar Mahamat Saleh, a indiqué que le leader charismatique du Parti pour les Liberté et le Développement (PLD), Ibni Oumar Mahamat Saleh est victime de ses propres sentiments en tant qu'africain en demandant l'instauration de la biométrie dans l'organisation des élections au Tchad.
Par ailleurs, il affirme que le président du Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès, Lol Mahamat Choua, le président du PLD Ibni Oumar Mahamat Saleh et lui étaient incarcérés dans un même lieu de détention, mais dans des cellules différentes, et qu'ils ont subi séparément des tortures.
"Ibni serait enterré dans la même cour où nous avions étés détenus. Ibni Oumar est mort de quelle manière, je ne saurais vous le dire. On l'a amené inerte. Ensuite on l'a jeté dans une voiture pour une destination inconnue. Je souhaite traîner le président Idriss Deby Itno devant la justice", a déclaré l'opposant politique Yorongar Ngarledji.
Un jeune intervient brutalement pour tenter de démentir l'opposant Ngarledji, et a été immédiatement éjecté par les protocoles du comité d'organisation avant de laisser ce dernier continuer son exposé d'une manière imperturbable.
Pour sa part, le secrétaire général de la Convention Tchadienne des Droits Humains (CTDH), Mahamat Nour Ahmed Ibedou a souligné que d'autres Tchadiens ont perdu leur vie "pour avoir dit non au régime du président Idriss Deby Itno parce qu'ils se sont rangés du côté de la vérité".
"La mémoire d'Ibni Oumar Mahamat Saleh appartient à toute la nation Tchadienne qui aspire à un vrai changement démocratique au Tchad. Vous incarnez la négation d'une gestion clanique et calamiteuse de votre pays par un système soutenu par nos partenaires extérieurs", a t-il dit.
Le fils de l'opposant disparu, Hicham Ibni Oumar Mahamat Saleh a assuré que le fait pour lui de rentrer au pays n'est pas pour enterrer la vérité mais qu'il est parti à l'extérieur dans le cadre de ses études. Il a constaté que même à l'extérieur, les gens ne veulent pas que la vérité éclate sur le sort de son père.
Le Secrétaire général du PLD, Mahamat Ahmat Al-habo a indiqué que le pouvoir en place est responsable de la disparition forcée et a pris toutes les mesures pour empêcher ou retarder la manifestation de la vérité quant au sort réservé à Ibni Oumar Mahamat Saleh, avant d'ajouter que la lutte reste entière et la détermination intacte pour obtenir la vérité et la justice pour Ibni.
"9 ans de disparition, 9 ans de recherches infructueuses et 9 ans de lutte permanente. C'est indigne et honteux de la part du régime du président Déby de penser que personne ne reconnait comme étant le seul responsable de la disparition d'Ibni Oumar Mahamat Saleh. La commission d'enquête l'a indexé du doigt et le peuple, dans son ensemble, le sait aussi qu'il est le premier responsable de la disparition d'Ibni. Prétendre ou imaginer le contraire n'est que leurre. La vérité comme la clarté du soleil transparaitra un jour. Ceux qui ont fait disparaitre Ibni, même à titre posthume, seront jugés", a conclu le Secrétaire général du PLD.
Par ailleurs, l'opposant politique Ngali Ngote plaide pour la mise sur pied d'un comité de défense d'Ibni pour la recherche de la vérité permettant d'obtenir toute la vérité sur cette affaire avant le 10ème anniversaire grâce à la lutte et et aux efforts communs."À chaque fois qu'Idriss Deby prend peur, il agit comme un animal blessé. Nous devons gérer la peur d'Idriss Deby. Tant que nous garderons ce régime, nous allons disparaitre les uns après les autres", a martelé Ngali Ngote Ngata.
La particularité de cette journée est dédiée à tous les martyrs de la démocratie pour permettre de demander justice pour tous ceux qui sont morts dans le cadre de la lutte démocratique au Tchad. Quelques proches des victimes se sont relayés pour expliquer la circonstance de la mort de l'un de leur proche ainsi que les démarches entamées pour demander justice.
L'opposant Ngarledji Yorongar, enlevé le même jour qu'Ibni Oumar Mahamat Saleh, a indiqué que le leader charismatique du Parti pour les Liberté et le Développement (PLD), Ibni Oumar Mahamat Saleh est victime de ses propres sentiments en tant qu'africain en demandant l'instauration de la biométrie dans l'organisation des élections au Tchad.
Par ailleurs, il affirme que le président du Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès, Lol Mahamat Choua, le président du PLD Ibni Oumar Mahamat Saleh et lui étaient incarcérés dans un même lieu de détention, mais dans des cellules différentes, et qu'ils ont subi séparément des tortures.
"Ibni serait enterré dans la même cour où nous avions étés détenus. Ibni Oumar est mort de quelle manière, je ne saurais vous le dire. On l'a amené inerte. Ensuite on l'a jeté dans une voiture pour une destination inconnue. Je souhaite traîner le président Idriss Deby Itno devant la justice", a déclaré l'opposant politique Yorongar Ngarledji.
Un jeune intervient brutalement pour tenter de démentir l'opposant Ngarledji, et a été immédiatement éjecté par les protocoles du comité d'organisation avant de laisser ce dernier continuer son exposé d'une manière imperturbable.
Pour sa part, le secrétaire général de la Convention Tchadienne des Droits Humains (CTDH), Mahamat Nour Ahmed Ibedou a souligné que d'autres Tchadiens ont perdu leur vie "pour avoir dit non au régime du président Idriss Deby Itno parce qu'ils se sont rangés du côté de la vérité".
"La mémoire d'Ibni Oumar Mahamat Saleh appartient à toute la nation Tchadienne qui aspire à un vrai changement démocratique au Tchad. Vous incarnez la négation d'une gestion clanique et calamiteuse de votre pays par un système soutenu par nos partenaires extérieurs", a t-il dit.
Le fils de l'opposant disparu, Hicham Ibni Oumar Mahamat Saleh a assuré que le fait pour lui de rentrer au pays n'est pas pour enterrer la vérité mais qu'il est parti à l'extérieur dans le cadre de ses études. Il a constaté que même à l'extérieur, les gens ne veulent pas que la vérité éclate sur le sort de son père.
Le Secrétaire général du PLD, Mahamat Ahmat Al-habo a indiqué que le pouvoir en place est responsable de la disparition forcée et a pris toutes les mesures pour empêcher ou retarder la manifestation de la vérité quant au sort réservé à Ibni Oumar Mahamat Saleh, avant d'ajouter que la lutte reste entière et la détermination intacte pour obtenir la vérité et la justice pour Ibni.
"9 ans de disparition, 9 ans de recherches infructueuses et 9 ans de lutte permanente. C'est indigne et honteux de la part du régime du président Déby de penser que personne ne reconnait comme étant le seul responsable de la disparition d'Ibni Oumar Mahamat Saleh. La commission d'enquête l'a indexé du doigt et le peuple, dans son ensemble, le sait aussi qu'il est le premier responsable de la disparition d'Ibni. Prétendre ou imaginer le contraire n'est que leurre. La vérité comme la clarté du soleil transparaitra un jour. Ceux qui ont fait disparaitre Ibni, même à titre posthume, seront jugés", a conclu le Secrétaire général du PLD.
Par ailleurs, l'opposant politique Ngali Ngote plaide pour la mise sur pied d'un comité de défense d'Ibni pour la recherche de la vérité permettant d'obtenir toute la vérité sur cette affaire avant le 10ème anniversaire grâce à la lutte et et aux efforts communs."À chaque fois qu'Idriss Deby prend peur, il agit comme un animal blessé. Nous devons gérer la peur d'Idriss Deby. Tant que nous garderons ce régime, nous allons disparaitre les uns après les autres", a martelé Ngali Ngote Ngata.