L'entrée de l'hôpital de la mère et de l'enfant, à N'Djamena. Crédit photo : Sources
Un violent incident a failli dégénérer en morts d'hommes, ce lundi matin, suite à une altercation intervenue entre un policier et un gendarme en faction devant l’hôpital de la Mère et de l'Enfant.
Ce lundi 27 juillet 2015, aux environs de 9h45, un agent de la police à bord d'un véhicule de marque Toyota Corolla, estampillé Police Nationale, immatriculé PN 0360, d'un modèle ancien, transportant ses deux enfants -circoncis, pour un éventuel pansement-, cherche à introduire son véhicule dans l'enceinte de l’hôpital pour y déposer ses enfants qui doivent se faire soigner.
Conformément aux mesures sécuritaires prises au niveau de cet hôpital, interdisant toute entrée d'un véhicule étranger au service, il se heurte au refus des gendarmes en faction qui lui demandent de garer le véhicule à l’extérieur et d'entrer ensuite avec ses enfants à pied au sein de l’hôpital.
L'agent de la police, détaché à l’Aéroport International Hassan Djamous, insiste pour entrer avec son véhicule.
Une dispute s'installe et le ton monte entre les deux parties. Le policier fonce avec le véhicule sur le gendarme qui se tenait devant lui et l’écrase en cassant sa jambe droite.
Apres son forfait, il se replie en faisant une marche arrière accélérée qui finit par projeter brutalement une vendeuse de bananes.
D'autres gendarmes présent pour assurer la sécurité de l'hôpital procèdent à des tirs de sommations et tentent de neutraliser les pneus du véhicule, touchant le conducteur à la tête.
L'un des gendarmes dénommé Mahamat Younous Ahmat s'en sort avec une jambe gauche facturée, tandis que le policier Oumar Berdeya est blessé.
Les deux parties ont finalement été admises aux pavillon des urgences de l’Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN).
Peu après l'incident, la garde républicaine s'est déployé devant l’hôpital et a procédé à l'évacuation des civils pour assurer la sécurité des lieux, d’après une source hospitalière.
Les agents des forces de l'ordre censés faire appliquer les mesures gouvernementales prises au haut sommet pour assurer la sécurité des biens et des personnes en sont souvent les réfractaires de la loi et des décisions. L’État devra songer à faire un recyclage ou une formation continue pour doter le pays d'agents de sécurité formés et disciplinés.
Ce lundi 27 juillet 2015, aux environs de 9h45, un agent de la police à bord d'un véhicule de marque Toyota Corolla, estampillé Police Nationale, immatriculé PN 0360, d'un modèle ancien, transportant ses deux enfants -circoncis, pour un éventuel pansement-, cherche à introduire son véhicule dans l'enceinte de l’hôpital pour y déposer ses enfants qui doivent se faire soigner.
Conformément aux mesures sécuritaires prises au niveau de cet hôpital, interdisant toute entrée d'un véhicule étranger au service, il se heurte au refus des gendarmes en faction qui lui demandent de garer le véhicule à l’extérieur et d'entrer ensuite avec ses enfants à pied au sein de l’hôpital.
L'agent de la police, détaché à l’Aéroport International Hassan Djamous, insiste pour entrer avec son véhicule.
Une dispute s'installe et le ton monte entre les deux parties. Le policier fonce avec le véhicule sur le gendarme qui se tenait devant lui et l’écrase en cassant sa jambe droite.
Apres son forfait, il se replie en faisant une marche arrière accélérée qui finit par projeter brutalement une vendeuse de bananes.
D'autres gendarmes présent pour assurer la sécurité de l'hôpital procèdent à des tirs de sommations et tentent de neutraliser les pneus du véhicule, touchant le conducteur à la tête.
L'un des gendarmes dénommé Mahamat Younous Ahmat s'en sort avec une jambe gauche facturée, tandis que le policier Oumar Berdeya est blessé.
Les deux parties ont finalement été admises aux pavillon des urgences de l’Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN).
Peu après l'incident, la garde républicaine s'est déployé devant l’hôpital et a procédé à l'évacuation des civils pour assurer la sécurité des lieux, d’après une source hospitalière.
Les agents des forces de l'ordre censés faire appliquer les mesures gouvernementales prises au haut sommet pour assurer la sécurité des biens et des personnes en sont souvent les réfractaires de la loi et des décisions. L’État devra songer à faire un recyclage ou une formation continue pour doter le pays d'agents de sécurité formés et disciplinés.