Tchad : "à chaque fois que notre hôpital sera accusé, nous allons attaquer en justice". © DR/Hôpital de la Renaissance, N'Djamena
Le directeur général de l'hôpital de la Renaissance, Gustave Bassengue, a expliqué mercredi "qu’on ne peut pas accuser impunément une institution de l’Etat", suite à la propagation de fausses rumeurs faisant état de trafic d'organes au sein de la structure sanitaire.
"Nous parlons pour que la justice punisse la personne, pour démontrer qu’on ne peut pas accuser impunément une institution de l’Etat. Systématiquement, à chaque fois que notre hôpital sera accusé, nous allons attaquer en justice", a souligné Gustave Bassengue.
Il a souligné que dorénavant, seront multipliés les conférences et journées portes ouvertes "pour dire à la population que des telles pratiques ne se font pas dans notre structure."
"Les greffes d’organes ne sont pas encore possibles au Tchad"
Selon le directeur général de l’hôpital de la mère et de l’enfant, Dr. Mahamat Nour Abakar Djibrine, "le but premier du personnel soignant est de ne pas nuire. On ne fait pas une opération chirurgicale pour le plaisir de le faire ni pour le motif financier dans les hôpitaux publics. Les greffes d’organes ne sont pas encore possibles au Tchad et à ma connaissance pas même en Afrique centrale."
"Ayant travaillé dans une structure qui fait la greffe, c’est une logistique qui est lourde, du prélèvement à l’acheminement. Nous ne sommes pas équipés pour faire la greffe. En ce qui concerne les personnes malintentionnées qui montent des mensonges de nulle part et les diffusent, j’appelle la population à la vigilance", a-t-il souligné.
Pour sa part, le directeur général de l’hôpital Tchad-Chine, Dr Hamid Djabar a estimé qu'il est "impensable qu’un esprit bien construit puisse admettre une information aussi grotesque c’est-à-dire, prélever à l’insu d’une personne un organe et le trafiquer."
Il s'est dit indigné de "certaines personnes pouvant être naïves et se priver des soins qualifiés à l’hôpital de la Renaissance."
"Nous parlons pour que la justice punisse la personne, pour démontrer qu’on ne peut pas accuser impunément une institution de l’Etat. Systématiquement, à chaque fois que notre hôpital sera accusé, nous allons attaquer en justice", a souligné Gustave Bassengue.
Il a souligné que dorénavant, seront multipliés les conférences et journées portes ouvertes "pour dire à la population que des telles pratiques ne se font pas dans notre structure."
"Les greffes d’organes ne sont pas encore possibles au Tchad"
Selon le directeur général de l’hôpital de la mère et de l’enfant, Dr. Mahamat Nour Abakar Djibrine, "le but premier du personnel soignant est de ne pas nuire. On ne fait pas une opération chirurgicale pour le plaisir de le faire ni pour le motif financier dans les hôpitaux publics. Les greffes d’organes ne sont pas encore possibles au Tchad et à ma connaissance pas même en Afrique centrale."
"Ayant travaillé dans une structure qui fait la greffe, c’est une logistique qui est lourde, du prélèvement à l’acheminement. Nous ne sommes pas équipés pour faire la greffe. En ce qui concerne les personnes malintentionnées qui montent des mensonges de nulle part et les diffusent, j’appelle la population à la vigilance", a-t-il souligné.
Pour sa part, le directeur général de l’hôpital Tchad-Chine, Dr Hamid Djabar a estimé qu'il est "impensable qu’un esprit bien construit puisse admettre une information aussi grotesque c’est-à-dire, prélever à l’insu d’une personne un organe et le trafiquer."
Il s'est dit indigné de "certaines personnes pouvant être naïves et se priver des soins qualifiés à l’hôpital de la Renaissance."