Bien que le SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti) soit fixé à 60 000 FCFA par le gouvernement, de nombreuses sociétés de gardiennage au Tchad paient leurs agents en dessous de ce seuil, avec des salaires variant entre 30 000 FCFA et 40 000 FCFA. Même à ces niveaux, les agents ont du mal à percevoir leurs salaires.
Les retards de paiement créent des tensions avec leurs bailleurs, entraînant des menaces d’expulsion car ils ne peuvent pas payer leur loyer à temps.
Les agents ayant des familles à charge ont particulièrement du mal à joindre les deux bouts. « Dans notre société, on nous paie 40 000 FCFA, mais il y a trop d’arriérés. Actuellement, nous avons deux mois de salaire impayés. J’ai une famille à charge et nous vivons en location. Ce n’est pas du tout évident », se lamente Désiré, un agent de sécurité. Il précise que la société qui l’emploie cumule les mois de retard et ne paie que la moitié de ce qui est dû : « Si vous avez deux mois d’arriérés, ils vous paient la valeur d’un mois et vous devez accepter. Si vous osez revendiquer, on vous chasse et prend un autre agent ».
Rionodji, un agent d'une autre société de gardiennage, estime que « cette situation est lamentable, mais compte tenu du manque d’emploi adéquat, nous sommes obligés d’accepter de travailler dans ces conditions ».
Ces sociétés de gardiennage à N'Djamena n’ont aucun respect pour leurs agents, témoignent plusieurs sources. Travailler dans ces conditions pénibles n’est pas facile, déplorent les employés. En cas de décès, maladie, accident, ou autre empêchement, la société prélève 5 000 FCFA ou 10 000 FCFA sans explication valable, alors que la faction journalière ne vaut pas cette somme.
Faute de travail, les APS subissent des tortures infligées par les sociétés de gardiennage et sont obligés de travailler dans des conditions difficiles pour assurer la survie de leurs familles. La plupart de ces agents sont soit des étudiants soit des diplômés sans emploi.
Ces APS, qui assurent la protection des personnes et de leurs biens, sont souvent traités négligemment dans les domiciles ou institutions de travail par les usagers et même par les autorités qu'ils protègent.
Les retards de paiement créent des tensions avec leurs bailleurs, entraînant des menaces d’expulsion car ils ne peuvent pas payer leur loyer à temps.
Les agents ayant des familles à charge ont particulièrement du mal à joindre les deux bouts. « Dans notre société, on nous paie 40 000 FCFA, mais il y a trop d’arriérés. Actuellement, nous avons deux mois de salaire impayés. J’ai une famille à charge et nous vivons en location. Ce n’est pas du tout évident », se lamente Désiré, un agent de sécurité. Il précise que la société qui l’emploie cumule les mois de retard et ne paie que la moitié de ce qui est dû : « Si vous avez deux mois d’arriérés, ils vous paient la valeur d’un mois et vous devez accepter. Si vous osez revendiquer, on vous chasse et prend un autre agent ».
Rionodji, un agent d'une autre société de gardiennage, estime que « cette situation est lamentable, mais compte tenu du manque d’emploi adéquat, nous sommes obligés d’accepter de travailler dans ces conditions ».
Ces sociétés de gardiennage à N'Djamena n’ont aucun respect pour leurs agents, témoignent plusieurs sources. Travailler dans ces conditions pénibles n’est pas facile, déplorent les employés. En cas de décès, maladie, accident, ou autre empêchement, la société prélève 5 000 FCFA ou 10 000 FCFA sans explication valable, alors que la faction journalière ne vaut pas cette somme.
Faute de travail, les APS subissent des tortures infligées par les sociétés de gardiennage et sont obligés de travailler dans des conditions difficiles pour assurer la survie de leurs familles. La plupart de ces agents sont soit des étudiants soit des diplômés sans emploi.
Ces APS, qui assurent la protection des personnes et de leurs biens, sont souvent traités négligemment dans les domiciles ou institutions de travail par les usagers et même par les autorités qu'ils protègent.