Tchad : au Lac, un débat public sur les mécanismes de résolution des conflits

Le projet Voix de Paix (V2P) piloté par l’ONG américaine Equal Access international, financé par USAID, a organisé un débat public en langue Boudouma sur les mécanismes de résolution des conflits liés aux fonciers.

L’objectif de cette rencontre est de promouvoir la Paix, la cohabitation pacifique et la lutte contre l’extrémisme violent dans la province du Lac afin d’amener la population à mieux vivre ensemble et en harmonie. Les orateurs ont livré un message relatif à la cohabitation pacifique et à la gestion non-violente de conflits liés aux domaines fonciers dont les polders.

Prenant la parole, le Coordonnateur des Activités Média de l’ONG Equal Access, Monsieur Abdoulaye Hissein Bouloumi a remercié l’assistance au nom d’équipe et a invité les jeunes de la province à cultiver l’amour et la paix.

Quant au panel, composé de : Monsieur Adam Youssouf Terri délègue provincial de l’Urbanisme ; Malloum Mbomi Médiateur, Abakar Mahamat Kaïta Chef de Canton de Kangallom et Mbokoï Madoumi chef de Village de Malia, dans leurs interventions respectives, ont énumérés l’historique de conflits liés aux fonciers en milieu Boudouma, les causes et les conséquences ainsi que les pistes de solutions afin de mettre fin aux conflits dus au problème foncier dans le Lac.

Les notables se sont félicités de cette initiative louable qui est selon eux la première du genre. Par le passée, aucune ONG ou institution est venue leur prodiguer des tels conseils qui doivent changer non seulement leur comportement mais utile à leur progéniture et permettra à ce dernier d’enterrer la hanche des guerres.

Sortie massivement pour la circonstance, la population du Canton Kangallom, remercie du fond du cœur le Projet Voix de Paix et l'exhorte d’intensifier ces genres de sensibilisations dans toutes les zones insulaires où vit la communauté Boudouma. Car les maux qui minent le développement de la province du Lac sont : les conflits communautaires liés aux problèmes fonciers, les couloirs des transhumances, l’impunité, etc. Ce sont les causes qui poussent cette population vers la secte islamique Boko Haram.