Saleh Kebzabo a estimé que la phase de transition "reste encore incomprise de certains tchadiens". Il a toutefois défendu sa position : "avec le recul et en mon âme et conscience, j'en suis satisfait. J'estime qu'elle a le mérite d'avoir permis de sauvegarder l'unité et la souveraineté du Tchad devant le risque de basculement".
"Cette phase aurait pu être plus positive si dès le début le CMT s'était ouvert à des civils", a déclaré M. Kebzabo. Il a réaffirmé son attachement au caractère inclusif du dialogue qu'il sollicite depuis plus de 10 ans. "C'est par un dialogue franc et décomplexé que nous pourrons ensemble poser les jalons d'une nouvelle République".
Saleh Kebzabo appelle à une "composition consensuelle" du Conseil national de transition (CNT) en préconisant à la junte "d'éviter la tentation de recruter des personnalités uniquement acquises à sa cause pour choisir des citoyens honnêtes qui pourront contribuer librement et en toute indépendance au débat sur les réformes institutionnelles dont la nation a besoin".
Le leader de l'UNDR met en garde contre "certaines tentations de retour à l'ordre ancien par des gesticulations des caciques d'un passé à jamais révolu".
"Cette phase aurait pu être plus positive si dès le début le CMT s'était ouvert à des civils", a déclaré M. Kebzabo. Il a réaffirmé son attachement au caractère inclusif du dialogue qu'il sollicite depuis plus de 10 ans. "C'est par un dialogue franc et décomplexé que nous pourrons ensemble poser les jalons d'une nouvelle République".
"Ce dialogue n'aura pas de sens sans la participation des politico-militaires et de la diaspora. Ce sera l'occasion pour nos frères en armes de tourner définitivement la triste page de la lutte armée pour s'inscrire dans la logique démocratique. Pour nos frères de la diaspora, c'est aussi l'occasion de voir les portes du pays s'ouvrir".
Saleh Kebzabo appelle à une "composition consensuelle" du Conseil national de transition (CNT) en préconisant à la junte "d'éviter la tentation de recruter des personnalités uniquement acquises à sa cause pour choisir des citoyens honnêtes qui pourront contribuer librement et en toute indépendance au débat sur les réformes institutionnelles dont la nation a besoin".
Le leader de l'UNDR met en garde contre "certaines tentations de retour à l'ordre ancien par des gesticulations des caciques d'un passé à jamais révolu".