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TCHAD

Tchad : "ceux-là étaient silencieux quand les gens s’entretuaient à l’Est" (CASAC)


Alwihda Info | Par - 25 Août 2019



Le président de la Coalition des associations de la société civile pour l’action citoyenne (CASAC), Mahmoud Ali Seid, a fait samedi 24 août, un point de presse relatif à l’état d’urgence décrété par le gouvernement dans le Nord et l'Est du Tchad.

Selon le président de la CASAC, cette décision émane d’une disposition de la Constitution. "Oui, il y a des problèmes à l’Est du pays, et cette situation impose au Gouvernement de procéder à l’instauration de l’état d’urgence", a-t-il indiqué.

Le président de la CASAC, Mahmoud Ali Seid, affirme que le Tchad vit aujourd’hui dans un environnement hostile caractérisé par une insécurité ambiante dans tous les pays du Sahel. « Au Nord la Libye est un pays sans dessus dessous. A l’Est, le nord du Soudan est devenu un marché à ciel ouvert. Au sud, le nord de la RCA est néantisé. A l’ouest, une partie du Cameroun, du Nigeria et du Niger est malade à cause du terrorisme notamment Boko-Haram. Ce cocktail confligène a favorisé l’insécurité dans une partie du Tchad. Il devenait impératif pour notre pays, de se prémunir contre ce genre de situation. Une raison de plus pour le Gouvernement de décréter l’état d’urgence dans les provinces frontalières avec ces pays, pour que la population puisse baigner dans la paix », explique-t-il.

D’après Mahmoud Ali Seid, "il y a eu mort d’hommes, cette situation grave a poussé les autorités à instaurer l’état d’urgence. De mon point de vue, il est normal que le Gouvernement puisse prendre cette mesure dont nous espérons qu’elle ramènera la paix et la stabilité dans cette partie du Tchad."

En outre, la CASAC se dit "stupéfaite par certaines déclarations rocambolesques et nauséeuses, pondues par certains acteurs politiques et de la société civile". Et d’ajouter que "ceux-là étaient silencieux quand les gens s’entretuaient à l’Est du pays. Aujourd’hui quand le Gouvernement décide de prendre cette décision idoine, ces esprits malintentionnés, sans probité morale, essaient de jeter de discrédits sur cette décision."

La CASAC soutient le Gouvernement dans ses démarches visant à réinstaurer la paix, à travers l’état d’urgence. « Nous demandons à cet effet, à la population d’obtempérer et d’aider le Gouvernement dans sa quête de la paix et de la stabilité, surtout dans le ramassage des armes de guerre détenues par des civils. Nous appelons la population à collaborer avec les forces de défense et de sécurité pour que cet état d’urgence puisse apporter ses fruits », martèle Mahmoud Ali Seid qui dit s’insurger contre "le comportement irresponsable de certaines personnes dans les réseaux sociaux."
Djimet Wiche Wahili
Journaliste, directeur de publication. Tél : +(235) 95415519 / 66304389 E-mail :... En savoir plus sur cet auteur



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