Le Centre d’Études pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE) a organisé le mardi 12 novembre 2024, au Radisson Blu de N’Djamena, une journée de restitution du rapport portant sur le lien entre climat, sécurité et environnement en Afrique centrale, axé sur le Cameroun, la République centrafricaine et le Tchad.
Dans son discours de clôture, le vice-président du CEDPE, Ibrahim Moussa Youssouf, a souligné que le changement climatique est un phénomène complexe, principalement causé par l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, en grande partie liée aux activités humaines telles que la combustion des fossiles, la déforestation, l’agriculture intensive et la dégradation des espaces naturels.
Les conséquences incluent l’élévation des températures mondiales, l’acidification des océans, la fonte des glaciers et des calottes glaciaires, ainsi qu’une intensification des phénomènes météorologiques extrêmes, comme les inondations, les ouragans et les sécheresses.
Bien que l’Afrique ne soit responsable que de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle subit de manière disproportionnée les effets de la crise climatique, notamment dans des régions telles que le Sahel, le bassin du lac Tchad, l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Est.
Le changement climatique affecte directement la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau potable, la santé publique, la biodiversité et même la sécurité régionale. Cette étude promeut une approche holistique, reconnaissant l’interdépendance entre le climat, la sécurité et l’environnement.
Le Nexus met en avant l’importance de la recherche scientifique, en explorant les liens entre changement climatique et dynamiques de conflits, ainsi que les enjeux de la sécurité environnementale au Cameroun, en RCA et au Tchad.
Les objectifs de l'étude incluent : la gestion des risques et crises qui en découlent, renforcer la résilience des populations et des écosystèmes face aux défis climatiques, et le développement des capacités d’adaptation des communautés aux impacts du changement climatique, à la prévention des conflits liés aux ressources naturelles et à la promotion d’une gestion durable des écosystèmes.
Les résultats attendus de la deuxième phase de l’étude sont : la création d’une base de données scientifiques sur l’impact du changement climatique sur la paix et la sécurité, la publication de rapports, l’établissement d’un mécanisme de dialogue entre scientifiques, décideurs et société civile, une meilleure intégration des connaissances scientifiques dans les politiques publiques, et un renforcement des capacités de l’OIF pour effectuer des analyses et projections sur l’impact du changement climatique et intégrer des stratégies de prévention des crises.
Le CEDPE a exprimé sa gratitude envers l’OIF pour son engagement en faveur de la paix, de la sécurité et de la lutte contre le changement climatique, ainsi qu’au consortium d’experts des quatre pays (Tchad, Cameroun, RCA, Égypte) qui ont permis de mener à bien cette seconde phase du projet Nexus Climat-Sécurité-Environnement.
Ce rapport, issu de la phase II d’une étude menée par ce consortium et soutenu par l’OIF, explore les impacts croisés du climat sur la sécurité régionale, avec un rapport détaillant les liens entre climat, sécurité et environnement en Afrique centrale, portant sur le Cameroun, la République centrafricaine et le Tchad.
Dans son discours de clôture, le vice-président du CEDPE, Ibrahim Moussa Youssouf, a souligné que le changement climatique est un phénomène complexe, principalement causé par l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, en grande partie liée aux activités humaines telles que la combustion des fossiles, la déforestation, l’agriculture intensive et la dégradation des espaces naturels.
Les conséquences incluent l’élévation des températures mondiales, l’acidification des océans, la fonte des glaciers et des calottes glaciaires, ainsi qu’une intensification des phénomènes météorologiques extrêmes, comme les inondations, les ouragans et les sécheresses.
Bien que l’Afrique ne soit responsable que de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle subit de manière disproportionnée les effets de la crise climatique, notamment dans des régions telles que le Sahel, le bassin du lac Tchad, l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Est.
Le changement climatique affecte directement la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau potable, la santé publique, la biodiversité et même la sécurité régionale. Cette étude promeut une approche holistique, reconnaissant l’interdépendance entre le climat, la sécurité et l’environnement.
Le Nexus met en avant l’importance de la recherche scientifique, en explorant les liens entre changement climatique et dynamiques de conflits, ainsi que les enjeux de la sécurité environnementale au Cameroun, en RCA et au Tchad.
Les objectifs de l'étude incluent : la gestion des risques et crises qui en découlent, renforcer la résilience des populations et des écosystèmes face aux défis climatiques, et le développement des capacités d’adaptation des communautés aux impacts du changement climatique, à la prévention des conflits liés aux ressources naturelles et à la promotion d’une gestion durable des écosystèmes.
Les résultats attendus de la deuxième phase de l’étude sont : la création d’une base de données scientifiques sur l’impact du changement climatique sur la paix et la sécurité, la publication de rapports, l’établissement d’un mécanisme de dialogue entre scientifiques, décideurs et société civile, une meilleure intégration des connaissances scientifiques dans les politiques publiques, et un renforcement des capacités de l’OIF pour effectuer des analyses et projections sur l’impact du changement climatique et intégrer des stratégies de prévention des crises.
Le CEDPE a exprimé sa gratitude envers l’OIF pour son engagement en faveur de la paix, de la sécurité et de la lutte contre le changement climatique, ainsi qu’au consortium d’experts des quatre pays (Tchad, Cameroun, RCA, Égypte) qui ont permis de mener à bien cette seconde phase du projet Nexus Climat-Sécurité-Environnement.
Ce rapport, issu de la phase II d’une étude menée par ce consortium et soutenu par l’OIF, explore les impacts croisés du climat sur la sécurité régionale, avec un rapport détaillant les liens entre climat, sécurité et environnement en Afrique centrale, portant sur le Cameroun, la République centrafricaine et le Tchad.