Le pain est un aliment de base dans presque tous les ménages en milieu urbain au Tchad. Sur une compilation de 15 boulangeries, à travers la capitale N'Djamena, la production s'élève à 290 360 pains par jour. Il faut noter que la capitale compte plus d'une trentaine de boulangeries.
Malheureusement, la qualité des pains en termes de poids, varie d'une boulangerie à une autre, bien que le prix soit approximativement le même. Qui réglemente le poids des pains ? Le poids d'une unité de pain dépend-il de son prix ? Autant de questions qui ont fait l'objet de notre enquête.
Cependant, dans nos recherches, il n'existe aucun texte documenté qui réglemente le poids des pains au Tchad. De ce fait, le poids des pains est variable. Les fournisseurs des boulangeries fixent le poids en fonction de leurs calculs. Cette situation de laisser-aller ouvre la porte à une escroquerie à ciel ouvert.
Selon des sources proches de différentes boulangeries, le poids est entre 190g et 200g. Ce qui est totalement faux, car certaines boulangeries sont en dessous de ce poids, bien que le prix reste le même dans la plupart des unités de production. Cette absence de texte réglementaire sur le poids des pains permet à certains détenteurs de boulangeries de profiter des consommateurs.
Bien que les consommateurs lambda ne prêtent pas trop attention au poids des pains proposés par les différents boulangers, un petit contrôle sur les pains vendus dans les différents points de vente nous en rendrait compte. Comment expliquer que, pour deux sacs de farine de 50kg, certaines boulangeries produisent 1080 unités de pain ? Une interrogation qui nécessite un contrôle sur le terrain.
En fait, les pouvoirs publics sont longtemps restés silencieux sur ce sujet. Bien que les fournisseurs de pains, communément appelés en arabe local "Nas mbapa", soient très exigeants sur la question du poids des pains, ils sont souvent doublés par les boulangers. Si une facture d'électricité ou une panne survient, les boulangers réduisent le poids pour en tirer des bénéfices.
Selon Nourreine, l'un d'entre eux, « nous vérifions souvent le poids des pains. Les pains qui sont trop légers, nous ne les prenons pas. Car la qualité et le poids nous permettent de mieux liquider les pains », explique-t-il. Bien que l'augmentation du prix des pains se justifie par la hausse du prix de la farine, des carburants, et la rareté de la levure, ainsi que la hausse du prix de la glace barre, rien ne justifie la variation du poids des pains, d'une boulangerie à une autre.
De ce fait, le prix d'une unité devrait également dépendre de son poids, ce qui serait très avantageux pour les consommateurs. Il faut un texte qui réglemente le poids de cet aliment le plus consommé à N'Djamena. Il faut reconnaître que la boulangerie est un secteur gros employeur de jeunes.
Pas moins de 30 personnes, réparties en deux équipes, travaillent dans une boulangerie. Cependant, uniformiser le poids des pains sur le plan national, fait partie du contrôle et de la protection des droits des consommateurs. Déjà, les pains sont vendus dans un état trop désuet, sans étiquetage qui permettrait aux consommateurs d'être suffisamment informés des ingrédients utilisés pour la fabrication des pains, y compris le poids.
À cet égard, le poids d'une unité de pain devrait faire l'objet d'un élément clé de réglementation et de contrôle par les autorités et les consommateurs.
Malheureusement, la qualité des pains en termes de poids, varie d'une boulangerie à une autre, bien que le prix soit approximativement le même. Qui réglemente le poids des pains ? Le poids d'une unité de pain dépend-il de son prix ? Autant de questions qui ont fait l'objet de notre enquête.
Cependant, dans nos recherches, il n'existe aucun texte documenté qui réglemente le poids des pains au Tchad. De ce fait, le poids des pains est variable. Les fournisseurs des boulangeries fixent le poids en fonction de leurs calculs. Cette situation de laisser-aller ouvre la porte à une escroquerie à ciel ouvert.
Selon des sources proches de différentes boulangeries, le poids est entre 190g et 200g. Ce qui est totalement faux, car certaines boulangeries sont en dessous de ce poids, bien que le prix reste le même dans la plupart des unités de production. Cette absence de texte réglementaire sur le poids des pains permet à certains détenteurs de boulangeries de profiter des consommateurs.
Bien que les consommateurs lambda ne prêtent pas trop attention au poids des pains proposés par les différents boulangers, un petit contrôle sur les pains vendus dans les différents points de vente nous en rendrait compte. Comment expliquer que, pour deux sacs de farine de 50kg, certaines boulangeries produisent 1080 unités de pain ? Une interrogation qui nécessite un contrôle sur le terrain.
En fait, les pouvoirs publics sont longtemps restés silencieux sur ce sujet. Bien que les fournisseurs de pains, communément appelés en arabe local "Nas mbapa", soient très exigeants sur la question du poids des pains, ils sont souvent doublés par les boulangers. Si une facture d'électricité ou une panne survient, les boulangers réduisent le poids pour en tirer des bénéfices.
Selon Nourreine, l'un d'entre eux, « nous vérifions souvent le poids des pains. Les pains qui sont trop légers, nous ne les prenons pas. Car la qualité et le poids nous permettent de mieux liquider les pains », explique-t-il. Bien que l'augmentation du prix des pains se justifie par la hausse du prix de la farine, des carburants, et la rareté de la levure, ainsi que la hausse du prix de la glace barre, rien ne justifie la variation du poids des pains, d'une boulangerie à une autre.
De ce fait, le prix d'une unité devrait également dépendre de son poids, ce qui serait très avantageux pour les consommateurs. Il faut un texte qui réglemente le poids de cet aliment le plus consommé à N'Djamena. Il faut reconnaître que la boulangerie est un secteur gros employeur de jeunes.
Pas moins de 30 personnes, réparties en deux équipes, travaillent dans une boulangerie. Cependant, uniformiser le poids des pains sur le plan national, fait partie du contrôle et de la protection des droits des consommateurs. Déjà, les pains sont vendus dans un état trop désuet, sans étiquetage qui permettrait aux consommateurs d'être suffisamment informés des ingrédients utilisés pour la fabrication des pains, y compris le poids.
À cet égard, le poids d'une unité de pain devrait faire l'objet d'un élément clé de réglementation et de contrôle par les autorités et les consommateurs.