Dans le cadre des activités de la phase 2 du projet “Ma voix compte”, section du Ouaddaï, un forum d'échange sur l’importance de la participation de la femme rurale dans la gouvernance démocratique a été organisé le 4 août 2021. Le forum a regroupé les autorités administratives, les leaders religieux, les femmes leaders, la société civile et les médias dans les locaux de la Ligue tchadienne des droits de l'homme du Ouaddaï (LTDH).
Les échanges ont été dirigés par Abdelatif Youssouf, Mahamat Ali Imam et Laïla Ahmat Youssouf. Dans sa présentation du débat, Abdelatif Youssouf a précisé que le thème de la femme rurale est choisi à partir d'un constat. Selon lui, les femmes rurales représentent plus de 70% de la main d’œuvre agricole dans le pays et souvent sont propulsées au rang de chef de famille. Leurs droits sont au quotidien bafoués et leurs rôles peu valorisés.
Abdelatif Youssouf a ajouté que des progrès importants sont enregistrés ces dernières années, pour encourager la participation de la femme rurale dans le processus de prise de décisions. Outre la politique nationale genre, le gouvernement a adopté l’ordonnance n°12/PR/2018 instaurant la parité dans les fonctions nominatives et électives en République du Tchad. Il mentionne qu’il faut faire comprendre aux différents acteurs, l'importance de la participation des femmes rurales dans la gouvernance démocratique, promouvoir la représentation politique des femmes au niveau local, encourager et féliciter la participation des femmes dans les processus locaux de décision et sur les sujets d'importance pour elles.
Au cours de ce forum, les échanges entre les participants ont été fructueux et intéressants. Plusieurs intervenants ont fait mention de ce que la femme rurale est reléguée au second rang, car elle ne bénéficie pas de tous ses droits comme sa sœur citadine. Le panel a pris bonne note des remarques pour faire des recommandations et suggestions. Plusieurs autres activités du projet sont prévues au courant de la semaine.
Les échanges ont été dirigés par Abdelatif Youssouf, Mahamat Ali Imam et Laïla Ahmat Youssouf. Dans sa présentation du débat, Abdelatif Youssouf a précisé que le thème de la femme rurale est choisi à partir d'un constat. Selon lui, les femmes rurales représentent plus de 70% de la main d’œuvre agricole dans le pays et souvent sont propulsées au rang de chef de famille. Leurs droits sont au quotidien bafoués et leurs rôles peu valorisés.
Abdelatif Youssouf a ajouté que des progrès importants sont enregistrés ces dernières années, pour encourager la participation de la femme rurale dans le processus de prise de décisions. Outre la politique nationale genre, le gouvernement a adopté l’ordonnance n°12/PR/2018 instaurant la parité dans les fonctions nominatives et électives en République du Tchad. Il mentionne qu’il faut faire comprendre aux différents acteurs, l'importance de la participation des femmes rurales dans la gouvernance démocratique, promouvoir la représentation politique des femmes au niveau local, encourager et féliciter la participation des femmes dans les processus locaux de décision et sur les sujets d'importance pour elles.
Au cours de ce forum, les échanges entre les participants ont été fructueux et intéressants. Plusieurs intervenants ont fait mention de ce que la femme rurale est reléguée au second rang, car elle ne bénéficie pas de tous ses droits comme sa sœur citadine. Le panel a pris bonne note des remarques pour faire des recommandations et suggestions. Plusieurs autres activités du projet sont prévues au courant de la semaine.