Le Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) et l'Union des consommateurs tchadiens (UCT) ont tiré dimanche la sonnette d'alarme sur une "éventuelle abrogation de façon unilatérale des exonérations douanières relatives aux denrées de première nécessité".
Depuis le 10 mai 2019, le ministère des Finances et celui en charge du commerce ont signé un arrêté conjoint portant exonération de la taxe sur les valeurs ajoutées et de droit de douane sur les produits alimentaires de première nécessité. Cette disposition concerne notamment le riz, la farine, l'huile et les pâtes alimentaires.
Le 24 avril 2020, un arrêté du ministre des Finances a élargi cett exonération à d'autres produits (maïs, fromage, sorgho, mil, semoules, sel).
"Malgré ces dispositions en faveurs des consommateurs, les ménages ont vécu un calvaire à cause de la situation drastique de leurs revenus découlant de l'observation des mesures barrières édictées par le gouvernement. Les mesures d'accompagnement attendues surtout par les familles les plus vulnérables n'ont pas eu l'impact escompté", estiment les associations par la voix de Dingamnayal Nelly Versinis, président du CTVC.
Selon les associations, l'abrogation "sera considérée comme une déclaration de guerre aux consommateurs" et "entrainera un mécontentement général des consommateurs".
Depuis le 10 mai 2019, le ministère des Finances et celui en charge du commerce ont signé un arrêté conjoint portant exonération de la taxe sur les valeurs ajoutées et de droit de douane sur les produits alimentaires de première nécessité. Cette disposition concerne notamment le riz, la farine, l'huile et les pâtes alimentaires.
Le 24 avril 2020, un arrêté du ministre des Finances a élargi cett exonération à d'autres produits (maïs, fromage, sorgho, mil, semoules, sel).
"Malgré ces dispositions en faveurs des consommateurs, les ménages ont vécu un calvaire à cause de la situation drastique de leurs revenus découlant de l'observation des mesures barrières édictées par le gouvernement. Les mesures d'accompagnement attendues surtout par les familles les plus vulnérables n'ont pas eu l'impact escompté", estiment les associations par la voix de Dingamnayal Nelly Versinis, président du CTVC.
Selon les associations, l'abrogation "sera considérée comme une déclaration de guerre aux consommateurs" et "entrainera un mécontentement général des consommateurs".