Tchad : des experts se penchent sur la qualité des services télécoms. Crédits : Malick Mahamat/Alwihda Info
L'atelier et réunion du groupe régional de la commission d’études 12 de l’Union internationale des télécommunications (UIT- T) sur la qualité de service pour l’Afrique s'est ouvert lundi à N'Djamena.
La Commission d'études 12 de l'UIT‑T est le groupe d'experts chargé d'élaborer des normes internationales (Recommandations UIT‑T) sur la qualité de fonctionnement, la qualité de service et la qualité d'expérience.
L’atelier regroupe plusieurs participants et experts venus de différents pays pour échanger sur les différentes questions liées à la qualité de service.
Selon Sadick Bassi Lougouma, directeur général de l’ARCEP TCHAD, “c’est pour la première fois que N’Djamena accueille cet atelier dont le thème revêt une profonde signification. La qualité de service est devenue une préoccupation majeure chez les régulateurs et les opérateurs africains. Cela s’explique d’autant que la mesure de la qualité de service permet une évaluation par le régulateur de la capacité des opérateurs à offrir un service conforme aux obligations découlant de leurs cahiers de charge.”
“L’un des grands défis des opérateurs mobiles du monde entier et de prendre en compte et satisfaire les attentes croissantes du consommateur”, a relevé Sadick Bassi Lougouma.
Les télécommunicateurs mobiles sont en effet un vecteur essentiel de développement et un moyen de désenclaver des régions éloignées. Disposer de réseau à haute qualité de service constitue un atout économique essentiel qui permet d’attirer des investissements, gage de création de richesse et donc d’emploi.
Au regard de toutes ces considérations, l’ARCEP s’est dotée d’outils techniques performants pour mesurer et faire le suivi des indicateurs de la qualité de service.
“Cette rencontre permettra d’examiner et de mettre en évidence les évolutions récentes dans les domaines de la qualité d’expérience, y compris le cadre politique et règlementaire, les comportements des clients et la stratégie destinée à garantir la qualité des services et d’expérience pour toutes les parties concernées”, a indiqué le directeur de l’ARCEP.
La Commission d'études 12 de l'UIT‑T est le groupe d'experts chargé d'élaborer des normes internationales (Recommandations UIT‑T) sur la qualité de fonctionnement, la qualité de service et la qualité d'expérience.
L’atelier regroupe plusieurs participants et experts venus de différents pays pour échanger sur les différentes questions liées à la qualité de service.
Selon Sadick Bassi Lougouma, directeur général de l’ARCEP TCHAD, “c’est pour la première fois que N’Djamena accueille cet atelier dont le thème revêt une profonde signification. La qualité de service est devenue une préoccupation majeure chez les régulateurs et les opérateurs africains. Cela s’explique d’autant que la mesure de la qualité de service permet une évaluation par le régulateur de la capacité des opérateurs à offrir un service conforme aux obligations découlant de leurs cahiers de charge.”
“L’un des grands défis des opérateurs mobiles du monde entier et de prendre en compte et satisfaire les attentes croissantes du consommateur”, a relevé Sadick Bassi Lougouma.
Les télécommunicateurs mobiles sont en effet un vecteur essentiel de développement et un moyen de désenclaver des régions éloignées. Disposer de réseau à haute qualité de service constitue un atout économique essentiel qui permet d’attirer des investissements, gage de création de richesse et donc d’emploi.
Au regard de toutes ces considérations, l’ARCEP s’est dotée d’outils techniques performants pour mesurer et faire le suivi des indicateurs de la qualité de service.
“Cette rencontre permettra d’examiner et de mettre en évidence les évolutions récentes dans les domaines de la qualité d’expérience, y compris le cadre politique et règlementaire, les comportements des clients et la stratégie destinée à garantir la qualité des services et d’expérience pour toutes les parties concernées”, a indiqué le directeur de l’ARCEP.
Tchad : des experts se penchent sur la qualité des services télécoms. Crédits : Malick Mahamat/Alwihda Info
Les consommateurs “ne cessent de se plaindre”
D’après le secrétaire général adjoint du gouvernement, représentant du ministre des Postes et des NTIC, Ndordji Nazaire, “la problématique et épineuse question de la qualité de service est une préoccupation majeure des consommateurs. En effet, ces derniers ne cessent de se plaindre des prestations médiocres voire très médiocres.”
Il a précisé que “le gouvernement est convaincu que le Tchad et le reste de l’Afrique disposent d’atout majeurs pour participer à la révolution numérique mondiale en cours.”
Ndordji Nazaire a réaffirmé l’ambition des autorités de positionner le Tchad comme la plateforme numérique de l’Afrique à l’horizon 2030, reconnaissant que les NTIC sont un puissant catalyseur du développement économique.
L’engagement politique fort du Tchad autour du développement de ce secteur représente une source importante de motivation des acteurs pour la mise en œuvre des projets phares, a déclaré le membre du gouvernement.
Il a cité notamment le déploiement de l’internet haut débit sur l’ensemble du territoire ; la généralisation de l’usage du e-commerce ; la mise en œuvre de la gouvernance électronique ; la généralisation de l’usage du numérique par l’éducation et la formation ; la promotion et le développement de contenus numériques : et la mise en œuvre du service universel et de l’inclusion numérique.
“Le Tchad comme plusieurs autres pays Africains, travaille afin de laisser son empreinte numérique dans l’histoire du continent. (...) Nous misons énormément sur les usages numériques. Un arsenal juridique doit être mis en place. Un décret a été signé par le président de la République. Il prend en compte tous les axes de la qualité de service y compris la question de la fourniture des services”, a précisé Ndordji Nazaire.
La rencontre prend fin le 5 mars 2020.
D’après le secrétaire général adjoint du gouvernement, représentant du ministre des Postes et des NTIC, Ndordji Nazaire, “la problématique et épineuse question de la qualité de service est une préoccupation majeure des consommateurs. En effet, ces derniers ne cessent de se plaindre des prestations médiocres voire très médiocres.”
Il a précisé que “le gouvernement est convaincu que le Tchad et le reste de l’Afrique disposent d’atout majeurs pour participer à la révolution numérique mondiale en cours.”
Ndordji Nazaire a réaffirmé l’ambition des autorités de positionner le Tchad comme la plateforme numérique de l’Afrique à l’horizon 2030, reconnaissant que les NTIC sont un puissant catalyseur du développement économique.
L’engagement politique fort du Tchad autour du développement de ce secteur représente une source importante de motivation des acteurs pour la mise en œuvre des projets phares, a déclaré le membre du gouvernement.
Il a cité notamment le déploiement de l’internet haut débit sur l’ensemble du territoire ; la généralisation de l’usage du e-commerce ; la mise en œuvre de la gouvernance électronique ; la généralisation de l’usage du numérique par l’éducation et la formation ; la promotion et le développement de contenus numériques : et la mise en œuvre du service universel et de l’inclusion numérique.
“Le Tchad comme plusieurs autres pays Africains, travaille afin de laisser son empreinte numérique dans l’histoire du continent. (...) Nous misons énormément sur les usages numériques. Un arsenal juridique doit être mis en place. Un décret a été signé par le président de la République. Il prend en compte tous les axes de la qualité de service y compris la question de la fourniture des services”, a précisé Ndordji Nazaire.
La rencontre prend fin le 5 mars 2020.