Tchad : des réflexions sur la localisation de l'action humanitaire à N'Djamena, le 4 septembre 2019. © Alwihda Info
Le Centre culturel pour la recherche et des études africaines et arabes organise ce mercredi à N'Djamena, en collaboration avec le Forum de l'action humanitaire internationale, un atelier de concertation sur "la localisation de l'action humanitaire au Tchad."
Le secrétaire permanent adjoint des ONG et associations humanitaires, représentant le ministre de l'Economie et de la Planification du développement, Oumar Amir Mahamat Dahab a déclaré que "l'action humanitaire reste l'une des priorités du gouvernement face aux multiples crises humanitaires que le Tchad a traversé. Cette situation déjà complexe est aggravée par de nombreux défis sécuritaires et de développement que le gouvernement oeuvre à relever avec le concours de ses différents partenaires au développement".
D'après lui, "il est urgent de mettre en place des interventions plus rapides dans le cadre de partenariats opérationnels. Il est essentiel de créer une base de soutien plus large grâce à la participation de différents décideurs afin de vulgariser l'importance de l'assistance humanitaire locale, mais aussi de trouver le juste équilibre entre la diversité, le développement du leadership, le partenariat entre les organisations internationales et nationales et le respect des normes professionnelles les plus strictes afin d'autonomiser et de renforcer les capacités des ressources humaines des organisations locales, dont beaucoup travaillent dans des contextes très complexes et très instables".
Le président du Centre culturel africain et arabe et représentant des ONG humanitaires islamiques au Tchad, Dr. Haggar Mahamat Ahmat a affirmé que "l'action humanitaire joue un rôle très important dans la localisation et l'autonomisation de la femme. C'est ainsi que le monde compte aujourd'hui plus de 40 millions de réfugiés dont 65% sont des femmes".
Le secrétaire permanent adjoint des ONG et associations humanitaires, représentant le ministre de l'Economie et de la Planification du développement, Oumar Amir Mahamat Dahab a déclaré que "l'action humanitaire reste l'une des priorités du gouvernement face aux multiples crises humanitaires que le Tchad a traversé. Cette situation déjà complexe est aggravée par de nombreux défis sécuritaires et de développement que le gouvernement oeuvre à relever avec le concours de ses différents partenaires au développement".
D'après lui, "il est urgent de mettre en place des interventions plus rapides dans le cadre de partenariats opérationnels. Il est essentiel de créer une base de soutien plus large grâce à la participation de différents décideurs afin de vulgariser l'importance de l'assistance humanitaire locale, mais aussi de trouver le juste équilibre entre la diversité, le développement du leadership, le partenariat entre les organisations internationales et nationales et le respect des normes professionnelles les plus strictes afin d'autonomiser et de renforcer les capacités des ressources humaines des organisations locales, dont beaucoup travaillent dans des contextes très complexes et très instables".
Le président du Centre culturel africain et arabe et représentant des ONG humanitaires islamiques au Tchad, Dr. Haggar Mahamat Ahmat a affirmé que "l'action humanitaire joue un rôle très important dans la localisation et l'autonomisation de la femme. C'est ainsi que le monde compte aujourd'hui plus de 40 millions de réfugiés dont 65% sont des femmes".
Tchad : des réflexions sur la localisation de l'action humanitaire à N'Djamena, le 4 septembre 2019. © Alwihda Info
Dr. Hani El Banna Abdelgawad, PDG de l'Organisation Humanitaria Forum a déclaré "qu'il n'y a pas de localisation sans autonomisation de la femme. Les femmes jouent un rôle clé dans l'autonomisation de la fille. Nous devons reconnaitre ce rôle pour les femmes qui sont des partenaires essentiels des hommes dans la construction de la société. Donc il n'y a pas de localisation de l'action humanitaire sans autonomisation familiale, ni de réinstallation familiale sans un rôle actif et reconnu la femme dans la famille et dans la société en général".
"Pour matérialiser la localisation, nous devons croire que l'action humanitaire contribue à renforcer les capacités des citoyens et à renforcer leur leadership, tout en protégeant les citoyens et l'humanité dans son ensemble", a-t-il ajouté.
"Pour matérialiser la localisation, nous devons croire que l'action humanitaire contribue à renforcer les capacités des citoyens et à renforcer leur leadership, tout en protégeant les citoyens et l'humanité dans son ensemble", a-t-il ajouté.
Tchad : des réflexions sur la localisation de l'action humanitaire à N'Djamena, le 4 septembre 2019. © Alwihda Info
Des défis humanitaires au Tchad
La crise humanitaire au Tchad reste grave, avec 4,3 millions de personnes ayant besoin d'une assistance humanitaire, alors que la violence, les déplacements et le manque de services essentiels ont sérieusement affecté la résilience de populations déjà vulnérables, a prévenu cette année le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
L'année dernière, des ONG ont déclaré qu'onze millions de personnes ont un besoin urgent d'aide humanitaire pour leur survie, dans le bassin du Lac Tchad, région où sévit le groupe jihadiste Boko Haram.
Les Nations-Unies estiment avoir besoin de 1,6 milliard de dollars pour mener ses actions en coordination avec les acteurs humanitaires. Le territoire autour du lac étant encore très difficile d'accès pour des raisons de sécurité, la majorité de l'aide doit être apportée par de lourds convois armés, et le personnel acheminé par hélicoptère, des procédures extrêmement coûteuses.
La crise humanitaire au Tchad reste grave, avec 4,3 millions de personnes ayant besoin d'une assistance humanitaire, alors que la violence, les déplacements et le manque de services essentiels ont sérieusement affecté la résilience de populations déjà vulnérables, a prévenu cette année le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
L'année dernière, des ONG ont déclaré qu'onze millions de personnes ont un besoin urgent d'aide humanitaire pour leur survie, dans le bassin du Lac Tchad, région où sévit le groupe jihadiste Boko Haram.
Les Nations-Unies estiment avoir besoin de 1,6 milliard de dollars pour mener ses actions en coordination avec les acteurs humanitaires. Le territoire autour du lac étant encore très difficile d'accès pour des raisons de sécurité, la majorité de l'aide doit être apportée par de lourds convois armés, et le personnel acheminé par hélicoptère, des procédures extrêmement coûteuses.