Tchad : dialogue, CNT, gouvernance, le parti LANARC exprime ses préoccupations

Le président de l'ANARC, Dr. Adoum Ali Garandi, déplore "le manque de concertation dans la mise en place du conseil national de transition (CNT) car le Tchad appartient à tous les tchadiens et le peuple n’est pas dupe".

Le parti demande l'organisation rapide d'un dialogue inclusif qui permettra aux tchadiens de débattre sans tabou des grands sujets engageant la vie de notre nation.

L'ANARC entend "apporter sa contribution à l’édifice pour construire un Tchad prospère et démocratique où la justice, la bonne gouvernance, les libertés fondamentales et l’équité seront des principes cardinaux", indique Dr. Adoum Ali Garandi.

Selon lui, "le peuple tchadien qui tant souffert aspire désormais à une vie meilleure et à une paix durable, gage de son épanouissement. Nous devons aplanir nos divergences, nos clivages au profit d'un Tchad loin des intérêts partisans voire individuel" ou personnels".

"La situation politique désastreuse dans laquelle se trouve notre pays actuellement ne date pas de maintenant, elle trouve ses origines depuis l’indépendance avec les gouvernements successifs qui l’ont précipité dans la pauvreté, la division ethnique et clanique, l’instrumentalisation de la religion et la mal gouvernance endémique. Ces gouvernements ont joué sur la fibre ethno-clanique régionale dont nous assistons aujourd’hui à ses conséquences très"

L'ANARC demande au Conseil militaire de transition (CMT) de respecter scrupuleusement le délai de la transition de 18 mois.

Dr. Adoum Ali Garandi estime qu'au plan écologique, les dirigeants ne prennent pas les mesures idoines pour la lutte contre le changement climatique, mettant en péril l'avenir des générations futures.