Des diplômés sans emploi participent à un recensement à N'Djamena. Illustration © T.O.R./Alwihda Info
La question qui se pose aujourd'hui, c'est comment faire pour relier les formations universitaires et les instituts universitaires au monde de l'emploi ? Si l'offre ne répond pas à la demande, c'est une perte à deux niveaux : l'État perd en terme de moyens et le diplômé perd son temps. C'est vraiment une banalité d'avoir un bac+5 qui ne correspond pas au profil du monde du travail. C'est pourquoi l'enseignement supérieur doit revoir son système de formation en priorisant les domaines par rapport au marché de l'emploi.
Selon Djimrassem Thalès, enseignant à la faculté de sciences de l'éducation et écrivain sur la question d'orientation dans les universités et instituts universitaires, le problème se situe à deux facteurs. "Premièrement l'université doit travailler en collaboration avec le ministère de la Fonction publique et d'autres ministères en termes de besoins. Secundo, il faut avoir suffisamment d'informations sur le secteur privé par rapport aux attentes en termes de main d'œuvre", poursuit-il. C'est possible de relier les formations universitaires et instituts universitaires au monde de l'emploi à travers cette stratégie, indique Djimrassem Thalès.
À l'heure actuelle, l'on se pose la question si le Tchad a besoin des géographes ou des mathématiciens, des historiens ou des ingénieurs, des informaticiens ou des sociologues. Ce sont autant de questionnements pour ne pas dire que l'enseignement supérieur contribue au chômage des jeunes. Mais les universités et instituts universitaires doivent se mettre au travail, en synergie avec leurs partenaires afin de répondre aux besoins du monde du travail. Ce manquement fait qu'aujourd'hui, l'on trouve dans certains médias des juristes, des linguistes et des sociologues à la place des journalistes.
C'est ce qui fait que plusieurs ministères deviennent des cercles familiaux sans profils adaptés. Pour ne pas créer une guerre des diplômés demain, le mieux est de former pour répondre à un besoin donné. La question de réorganiser les filières devient préoccupante.
Selon Djimrassem Thalès, enseignant à la faculté de sciences de l'éducation et écrivain sur la question d'orientation dans les universités et instituts universitaires, le problème se situe à deux facteurs. "Premièrement l'université doit travailler en collaboration avec le ministère de la Fonction publique et d'autres ministères en termes de besoins. Secundo, il faut avoir suffisamment d'informations sur le secteur privé par rapport aux attentes en termes de main d'œuvre", poursuit-il. C'est possible de relier les formations universitaires et instituts universitaires au monde de l'emploi à travers cette stratégie, indique Djimrassem Thalès.
À l'heure actuelle, l'on se pose la question si le Tchad a besoin des géographes ou des mathématiciens, des historiens ou des ingénieurs, des informaticiens ou des sociologues. Ce sont autant de questionnements pour ne pas dire que l'enseignement supérieur contribue au chômage des jeunes. Mais les universités et instituts universitaires doivent se mettre au travail, en synergie avec leurs partenaires afin de répondre aux besoins du monde du travail. Ce manquement fait qu'aujourd'hui, l'on trouve dans certains médias des juristes, des linguistes et des sociologues à la place des journalistes.
C'est ce qui fait que plusieurs ministères deviennent des cercles familiaux sans profils adaptés. Pour ne pas créer une guerre des diplômés demain, le mieux est de former pour répondre à un besoin donné. La question de réorganiser les filières devient préoccupante.