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Tchad : fleuriste, un métier qui nourrit bien son homme


Alwihda Info | Par Tchonchimbo Ouapi Raphaël - 1 Septembre 2021



Tellement caché et négligé, le métier de fleuriste n'attire pas trop les jeunes Tchadiens. Car ils ont gravé dans les têtes que c’est le travail de bureau qui est le meilleur rêve. Pourtant, ils oublient que sous les pieds, il est possible de se faire de l’argent au quotidien. Tailler les fleurs, raser le gazon, faire des pépinières de plantes, c'est l'essentiel de ce métier qui n'a pas besoin de grosses sommes pour le financement, contrairement à ce que pensent les jeunes.

Ce métier ne requiert pas le passage dans un centre de formation. Il suffit d'être aux côtés d'un encadreur qui a exercé dans l'activité, afin d'orienter et transmettre les techniques essentiels à l'apprenant, et avoir les matériels tels que le grand ciseau, la tondeuse, une machine à raser le gazon et le râteau. Fleuriste de son état, Omigué Élie, recruté par la Commission Économique du Bétail et des Ressources Halieutique (CEBEVIRA) et rencontré en plein travail, relate que « les gens veulent tous aller travailler au bureau, ils ne s'intéressent jamais à ce genre d'activité. Ce qui est marrant est que la majorité des jeunes ont terminé leurs études et attendent tout de leurs parents, en terme de besoins ».
« Ça ne marche pas ainsi avec moi », affirme le jeune fleuriste. « Celui qui cherche est mon ami et non celui qui me tend la main », ajoute-t-il. Omigué Élie poursuit tout en citant les réalisations qu'il a pu faire grâce à ce métier.

En effet, grâce à ce travail, il a pu acheter deux lots et construire. De même, il assure bien les besoins de sa famille et paie la scolarité de ses enfants. Depuis plus d'une décennie, il est fleuriste au CEBEVIRA et possède également un espace vert qu’il exploite en faisant des pépinières de plantes. « Quand je viens tailler les fleurs, la main d'œuvre varie entre 25 et 30 000 FCFA, et je parviens à avoir sept à dix clients par semaine, ce qui fait 200 à 400 000 FCFA quand il y a de la clientèle, sans compter les pépinières de plantes que je vends. Ainsi, je m'en sors bien dans ce métier », conclut-il.
Il faut rappeler que Omigué Élie fut employé à la mairie centrale de N'Djaména qui payait bien les agents au début, avant d’accumuler les arriérés de salaires.




Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)





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