L'Alliance nationale (regroupement d'une dizaine de groupes rebelles) du Général Nouri, l'UFDD- fondamentale d'Abdelwahid About Mackaye, le RFC (Rassemblement des Forces pour le Changement) de Timane Erdimi et l'UFCD (Union des Forces pour le changement et la Démocratie) du colonel Adouma Hassaballah viennent de se regrouper autour l’Union des forces de la résistance (UFR) dont l'objectif est de "libérer le peuple tchadien" et qui procèdera à des préparatifs militaires. Cette rencontre, a débouché sur un manifeste politique signé par les différents leaders.
Les rebelles notamment promettent une transition de 18 mois après la chute du régime du Président Idriss Déby. Ils s’engagent en outre à « garantir les libertés fondamentales, assurer la sécurité des biens et des personnes et la libre circulation sur toute l'étendue du territoire national, assurer la continuité de l'Etat et des services publics, garantir le pluralisme politique au Tchad, réorganiser l'administration centrale et territoriale », « garantir l'indépendance de la justice et l'égalité des citoyens devant la loi, de mettre en place une commission de recouvrement des biens de l'Etat, promouvoir une politique de communication basée sur le respect de la liberté de presse et un appui actif au secteur public et privé de l'information ».
"Notre objectif reste la libération du peuple tchadien et de renverser le régime de la dictature", affirmé l'ancien porte-parole de l'Alliance nationale (AN), Ali Gueddei, vice-président de la commission ad hoc de l'UFR.
Les mouvements négociaient depuis cinq mois. Un mouvement uni de rébellion, l'Alliance nationale (AN) dirigée par le général Mahamat Nouri, avait mené en février 2008 une offensive sur N'Djamena et avait été tout près de renverser le régime du président Idriss Deby Itno, acculé à son palais. Des divergences étaient alors apparues au sein du camp rebelle pour désigner un chef et les rebelles avaient finalement été repoussés.
Cette coalition rebelle aura à sa tête un Président, secondé de quatre vice-présidents. Relayant des sources qu’elle ne cite pas. Les rebelles cherchent à quitter leurs bases au Soudan pour l'intérieur du Tchad avant le déploiement de cette force mixte. En Février 2008, la rébellion avait échoué de peu de renverser le régime d’Idriss Déby.
L'unification des mouvements intervient à quelques jours de la reprise des relations diplomatiques entre le Tchad et le Soudan, et au moment où un intense ballet diplomatique est observé entre N'Djamena et Khartoum, pour la mise sur pied, d'une force mixte de 2 000 hommes, conformément à l'Accord de Dakar, pour sécuriser la frontière entre les deux pays.
L’on peut craindre que les prochains jours soient à nouveau explosifs au pays d’Idris Déby.
Les rebelles notamment promettent une transition de 18 mois après la chute du régime du Président Idriss Déby. Ils s’engagent en outre à « garantir les libertés fondamentales, assurer la sécurité des biens et des personnes et la libre circulation sur toute l'étendue du territoire national, assurer la continuité de l'Etat et des services publics, garantir le pluralisme politique au Tchad, réorganiser l'administration centrale et territoriale », « garantir l'indépendance de la justice et l'égalité des citoyens devant la loi, de mettre en place une commission de recouvrement des biens de l'Etat, promouvoir une politique de communication basée sur le respect de la liberté de presse et un appui actif au secteur public et privé de l'information ».
"Notre objectif reste la libération du peuple tchadien et de renverser le régime de la dictature", affirmé l'ancien porte-parole de l'Alliance nationale (AN), Ali Gueddei, vice-président de la commission ad hoc de l'UFR.
Les mouvements négociaient depuis cinq mois. Un mouvement uni de rébellion, l'Alliance nationale (AN) dirigée par le général Mahamat Nouri, avait mené en février 2008 une offensive sur N'Djamena et avait été tout près de renverser le régime du président Idriss Deby Itno, acculé à son palais. Des divergences étaient alors apparues au sein du camp rebelle pour désigner un chef et les rebelles avaient finalement été repoussés.
Cette coalition rebelle aura à sa tête un Président, secondé de quatre vice-présidents. Relayant des sources qu’elle ne cite pas. Les rebelles cherchent à quitter leurs bases au Soudan pour l'intérieur du Tchad avant le déploiement de cette force mixte. En Février 2008, la rébellion avait échoué de peu de renverser le régime d’Idriss Déby.
L'unification des mouvements intervient à quelques jours de la reprise des relations diplomatiques entre le Tchad et le Soudan, et au moment où un intense ballet diplomatique est observé entre N'Djamena et Khartoum, pour la mise sur pied, d'une force mixte de 2 000 hommes, conformément à l'Accord de Dakar, pour sécuriser la frontière entre les deux pays.
L’on peut craindre que les prochains jours soient à nouveau explosifs au pays d’Idris Déby.