La précarité du réseau routier, conjuguée au déficit très prononcé en infrastructures socio-collectives, donne au département du Mont Illi, dans la province du Mayo-Kebbi Est, le visage d’un département oublié. Et c’est depuis plusieurs années, même s’il n’est pas le seul à souffrir de cette réalité. Cependant, la particularité se trouve dans le fait que le département est le pourvoyeur des matériaux de construction routier à l’intérieur du pays. Mais l’accès aux localités se fait par des sentiers non aménagés et des pistes rurales mal entretenues qui soutiennent difficilement le trafic des personnes et des biens, particulièrement en saison des pluies. La population du Mont-Illi vit l’enfer sur terre, pendant cette période, chaque année.
L’impraticabilité des routes constitue le calvaire vécu par les populations et toute personne qui empreinte cette voie pour se rendre l’une des sous-préfectures du département. Au Tchad, 80 % de la population dépend de l'agriculture et de l'élevage, et de nombreuses personnes vivent dans des communautés rurales reculées. Le Tchad est également enclavé, ce qui rend le commerce avec ses voisins extrêmement difficile. Ne disposant pas de chemin de fer, et comptant peu de rivières, le pays est fortement dépendant de ses routes.
Au regard de ces problèmes, le gouvernement tchadien accorde la priorité à la construction de routes dans son Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté. En élargissant l'étendue des routes praticables toute l'année, le gouvernement a cherché à réduire les temps et les coûts de déplacement, à accroître les activités économiques (commerce intérieur et extérieur), et à améliorer l'accès des populations rurales aux services. Dans cette priorité, le Mont Illi semble ne pas être concerné. Quelques citoyens vivants dans ce département, ont été interrogés. La majeure partie a donné la même réponse. Pour eux, « si la route est une priorité nationale, le Mont Illi ne fait partie de cette priorité ».
Certains manifestent leur mécontentement en ces termes : « Fianga n’est pas au Tchad et n’en fait pas partie », et pourtant les matériaux d’entretien routier y sont extraits dans cette localité. D’autres ont renchéri avec un sourire de désolation avec cet adage : « le cordonnier est toujours mal chaussé ». Est-ce un évènement marronnier au Tchad ? Le tronçon Bongor-Fianga qui, en réalité se fait en moins d’une heure, s’effectue actuellement en trois heures, encore qu’il faut utiliser un véhicule approprié. Les nombreux cris de cœur lancés par les populations sont jusque-là restés lettre morte.
L’impraticabilité des routes constitue le calvaire vécu par les populations et toute personne qui empreinte cette voie pour se rendre l’une des sous-préfectures du département. Au Tchad, 80 % de la population dépend de l'agriculture et de l'élevage, et de nombreuses personnes vivent dans des communautés rurales reculées. Le Tchad est également enclavé, ce qui rend le commerce avec ses voisins extrêmement difficile. Ne disposant pas de chemin de fer, et comptant peu de rivières, le pays est fortement dépendant de ses routes.
Au regard de ces problèmes, le gouvernement tchadien accorde la priorité à la construction de routes dans son Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté. En élargissant l'étendue des routes praticables toute l'année, le gouvernement a cherché à réduire les temps et les coûts de déplacement, à accroître les activités économiques (commerce intérieur et extérieur), et à améliorer l'accès des populations rurales aux services. Dans cette priorité, le Mont Illi semble ne pas être concerné. Quelques citoyens vivants dans ce département, ont été interrogés. La majeure partie a donné la même réponse. Pour eux, « si la route est une priorité nationale, le Mont Illi ne fait partie de cette priorité ».
Certains manifestent leur mécontentement en ces termes : « Fianga n’est pas au Tchad et n’en fait pas partie », et pourtant les matériaux d’entretien routier y sont extraits dans cette localité. D’autres ont renchéri avec un sourire de désolation avec cet adage : « le cordonnier est toujours mal chaussé ». Est-ce un évènement marronnier au Tchad ? Le tronçon Bongor-Fianga qui, en réalité se fait en moins d’une heure, s’effectue actuellement en trois heures, encore qu’il faut utiliser un véhicule approprié. Les nombreux cris de cœur lancés par les populations sont jusque-là restés lettre morte.