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TCHAD

Tchad : l’APLFT, le HCR et les ONG humanitaires sensibilisent les refugies et les retournés sur les VBG


Alwihda Info | Par Elwood Dk - 28 Novembre 2024



Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, l'Association pour la Promotion des Libertés Fondamentales au Tchad (APLFT), en partenariat avec le HCR, des ONG humanitaires et les services déconcentrés de l’Etat, a organisé à Maro, chef-lieu du département de la Grande-Sido, une campagne de sensibilisation. Elle était axée autour du thème, « Tous unis contre les violences à l’égard des femmes ».

C’était à l’intention des réfugiés, retournés de la République Centrafrique du site de Moussoumba. L’objectif de cette campagne de sensibilisation est de contribuer à la lutte contre toutes les formes de violence faites aux femmes, afin d’offrir un environnement propice et favorable à l’épanouissement socio-économique des femmes et filles, gage d’un développement durable.

Le chef du bureau de l'Association pour la Promotion des Libertés Fondamentales au Tchad (APLFT) de Maro, Magtou Dieudonné a souligné que le thème de cette année, « Tous unis contre les violences à l’égard des femmes », reflète l'urgence d'agir ensemble pour briser le silence et déconstruire les inégalités systémiques.

« Les violences basées sur le genre demeurent une réalité accablante, et des millions de femmes, tant au Tchad que dans d'autres pays, en sont victimes. Ces violences, qu'elles soient physiques, psychologiques, économiques ou sexuelles, ne se limitent pas aux impacts individuels, mais ont des conséquences profondes sur nos familles, nos communautés et notre développement social », a-t-il déclaré.

Le secrétaire général du département de la Grande Sido, Allaramadji Adolphe, a également pris la parole pour condamner fermement les violences faites aux femmes et aux filles, qu’il a qualifiées de violations graves des droits humains. Il a rappelé que ces violences se manifestent sous diverses formes, telles que les violences domestiques, les mariages précoces et forcés, le harcèlement ou encore les mutilations génitales féminines.

« Ces actes, souvent justifiés par des normes sociales archaïques, n’ont pas leur place dans une société moderne et équitable », a ajouté Allaramadji Adolphe secrétaire général du département de la Grande Sido.

Il convient de noter que cette campagne de sensibilisation, qui vise à lutter contre toutes les formes de violences à l'égard des femmes, se poursuivra jusqu’au 10 décembre prochain. Elle a été argumentée par des danses folkloriques du terroir et des sketches.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)