L'avocat de l'activiste Ahmat Haroun Larry s'est exprimé ce 18 février au lendemain d'un rebondissement dans la procédure judiciaire contre son client poursuit pour pour diffamation, injure et outrage.
Maître Moueromba Djatto Aimé affirme qu'à l'audience, la partie civile (le maire de N'Djamena, Ali Haroun), était absente. Le dossier a été instruit par la juridiction saisie en présence des avocats des parties. À la fin de l'instruction, une demande de mise en liberté provisoire a été introduite par le collectif des avocats du prévenu.
Le collectif des avocats a soutenu la demande, le conseil de la partie civile a fait ses observations et le procureur de la République ne s'est pas opposé à la demande de mise en liberté, selon Maître Moueromba Djatto Aimé.
Le tribunal a ordonné la mise en liberté provisoire de Ahmat Haroun Larry et renvoyé la cause au 3 mars 2022 pour réquisitions du ministère public et plaidoiries.
Les diligences tendant à sa mise en liberté provisoire ont été entamées et à la surprise générale, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance a fait appel et s'est opposé à la mise en liberté.
L'avocat dénonce une justice à multiples vitesses, manipulée, téléguidée et aux ordres. "Ce sont les manoeuvres du lobby de l'ex-parti au pouvoir qui tire les ficelles dans l'ombre pour faire obstruction à l'exécution de la décision de justice", déplore Maître Moueromba Djatto Aimé.
Maître Moueromba Djatto Aimé affirme qu'à l'audience, la partie civile (le maire de N'Djamena, Ali Haroun), était absente. Le dossier a été instruit par la juridiction saisie en présence des avocats des parties. À la fin de l'instruction, une demande de mise en liberté provisoire a été introduite par le collectif des avocats du prévenu.
Le collectif des avocats a soutenu la demande, le conseil de la partie civile a fait ses observations et le procureur de la République ne s'est pas opposé à la demande de mise en liberté, selon Maître Moueromba Djatto Aimé.
Le tribunal a ordonné la mise en liberté provisoire de Ahmat Haroun Larry et renvoyé la cause au 3 mars 2022 pour réquisitions du ministère public et plaidoiries.
Les diligences tendant à sa mise en liberté provisoire ont été entamées et à la surprise générale, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance a fait appel et s'est opposé à la mise en liberté.
L'avocat dénonce une justice à multiples vitesses, manipulée, téléguidée et aux ordres. "Ce sont les manoeuvres du lobby de l'ex-parti au pouvoir qui tire les ficelles dans l'ombre pour faire obstruction à l'exécution de la décision de justice", déplore Maître Moueromba Djatto Aimé.