Dans un contexte marqué par une inflation persistante et une hausse généralisée des prix des denrées alimentaires, surtout à l'approche du mois de Ramadan, la transparence sur les étiquettes devient une nécessité pour protéger les consommateurs.
L’affichage clair et obligatoire des prix permet non seulement de garantir une concurrence saine entre les commerçants, mais aussi de limiter les abus et la spéculation. Cependant, à N’Djamena comme dans beaucoup d'autres provinces du pays, les prix des denrées alimentaires ont connu une hausse souvent arbitraire, exacerbant la cherté de la vie dont sont confrontés de nombreux ménages.
Malgré l'arrêté pris par le ministre d'État, ministre des Finances, du Budget, de l'Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Tahir Hamid Nguilin, portant exonération des droits et taxes à l'importation des denrées alimentaires, la situation demeure toujours préoccupante.
Il faut rappeler que le ministre du Commerce et de l'Industrie, Mathieu Guibolo Fanga, a récemment rencontré les opérateurs économiques afin d'échanger avec ces derniers sur la suite à donner après l'exonération des droits et taxes à l'importation des denrées alimentaires.
Le ministre était monté au créneau pour dénoncer l'augmentation arbitraire des produits sur le marché. « Si, d'un côté, il y a exonération et que, de l'autre, les prix continuent de grimper, alors je ne sais pas comment nous pourrons réussir notre politique en matière de commerce et d'industrie », avait-il déploré.
Un droit fondamental du consommateur
L’étiquetage des prix est un droit fondamental qui permet aux consommateurs de comparer les offres et de faire des choix éclairés. Selon les réglementations en vigueur dans de nombreux pays, à l'exemple du Cameroun, les commerces sont tenus d’afficher le prix des produits de manière visible et lisible.
« Lorsque les prix ne sont pas clairement indiqués, cela ouvre la porte à des hausses arbitraires et à des pratiques abusives », explique Vounki, un expert en consommation. « Les consommateurs se retrouvent alors désarmés, face à une augmentation injustifiée des prix. » Selon Hawa, mère de deux enfants résidant au quartier Dembé 2, étiqueter les prix sur les produits, permettrait de mieux contrôler et maîtriser cette situation.
Elle a déploré que les étiquettes soient seulement beaucoup plus fixées sur les prix des produits sanitaires dans les pharmacies.
Un outil de lutte contre la spéculation et les abus
Avec la flambée des prix des denrées de base comme le riz, le blé ou l’huile, de nombreux commerçants peu scrupuleux profitent de la situation pour appliquer des marges excessives. L’étiquetage obligatoire et le contrôle régulier des prix par les autorités permettent de freiner ces dérives. Dans certains pays, des initiatives ont été mises en place pour renforcer cette transparence.
Par exemple, des plateformes numériques permettent de signaler des irrégularités de prix ou de comparer les tarifs entre différents commerces. D'autres pays imposent des sanctions aux enseignes qui ne respectent pas les règles d'affichage.
Renforcer la vigilance des consommateurs
Au-delà des obligations légales, les consommateurs doivent eux aussi être vigilants. Vérifier les étiquettes, comparer les prix d’un magasin à l’autre et signaler les irrégularités aux autorités compétentes sont autant de réflexes à adopter.
Face à la crise du pouvoir d’achat, l’étiquetage clair des prix s’impose comme un rempart essentiel contre les abus. Il est donc crucial que les autorités renforcent les contrôles et que les consommateurs fassent valoir leurs droits. Transparence et responsabilité doivent rester les maîtres-mots pour un marché alimentaire plus équitable.
L’affichage clair et obligatoire des prix permet non seulement de garantir une concurrence saine entre les commerçants, mais aussi de limiter les abus et la spéculation. Cependant, à N’Djamena comme dans beaucoup d'autres provinces du pays, les prix des denrées alimentaires ont connu une hausse souvent arbitraire, exacerbant la cherté de la vie dont sont confrontés de nombreux ménages.
Malgré l'arrêté pris par le ministre d'État, ministre des Finances, du Budget, de l'Economie, du Plan et de la Coopération internationale, Tahir Hamid Nguilin, portant exonération des droits et taxes à l'importation des denrées alimentaires, la situation demeure toujours préoccupante.
Il faut rappeler que le ministre du Commerce et de l'Industrie, Mathieu Guibolo Fanga, a récemment rencontré les opérateurs économiques afin d'échanger avec ces derniers sur la suite à donner après l'exonération des droits et taxes à l'importation des denrées alimentaires.
Le ministre était monté au créneau pour dénoncer l'augmentation arbitraire des produits sur le marché. « Si, d'un côté, il y a exonération et que, de l'autre, les prix continuent de grimper, alors je ne sais pas comment nous pourrons réussir notre politique en matière de commerce et d'industrie », avait-il déploré.
Un droit fondamental du consommateur
L’étiquetage des prix est un droit fondamental qui permet aux consommateurs de comparer les offres et de faire des choix éclairés. Selon les réglementations en vigueur dans de nombreux pays, à l'exemple du Cameroun, les commerces sont tenus d’afficher le prix des produits de manière visible et lisible.
« Lorsque les prix ne sont pas clairement indiqués, cela ouvre la porte à des hausses arbitraires et à des pratiques abusives », explique Vounki, un expert en consommation. « Les consommateurs se retrouvent alors désarmés, face à une augmentation injustifiée des prix. » Selon Hawa, mère de deux enfants résidant au quartier Dembé 2, étiqueter les prix sur les produits, permettrait de mieux contrôler et maîtriser cette situation.
Elle a déploré que les étiquettes soient seulement beaucoup plus fixées sur les prix des produits sanitaires dans les pharmacies.
Un outil de lutte contre la spéculation et les abus
Avec la flambée des prix des denrées de base comme le riz, le blé ou l’huile, de nombreux commerçants peu scrupuleux profitent de la situation pour appliquer des marges excessives. L’étiquetage obligatoire et le contrôle régulier des prix par les autorités permettent de freiner ces dérives. Dans certains pays, des initiatives ont été mises en place pour renforcer cette transparence.
Par exemple, des plateformes numériques permettent de signaler des irrégularités de prix ou de comparer les tarifs entre différents commerces. D'autres pays imposent des sanctions aux enseignes qui ne respectent pas les règles d'affichage.
Renforcer la vigilance des consommateurs
Au-delà des obligations légales, les consommateurs doivent eux aussi être vigilants. Vérifier les étiquettes, comparer les prix d’un magasin à l’autre et signaler les irrégularités aux autorités compétentes sont autant de réflexes à adopter.
Face à la crise du pouvoir d’achat, l’étiquetage clair des prix s’impose comme un rempart essentiel contre les abus. Il est donc crucial que les autorités renforcent les contrôles et que les consommateurs fassent valoir leurs droits. Transparence et responsabilité doivent rester les maîtres-mots pour un marché alimentaire plus équitable.