Ils ont estimé que l'objectif de la visite du président de la RDC Félix Antoine Tshisekedi, facilitateur de la CEEAC pour la transition au Tchad, était de permettre une consultation entre les acteurs politiques et de la société civile afin d'apaiser le processus de la transition en cours. Malheureusement, le président de la RDC a entamé la consultation sans convier plusieurs acteurs clés issus des différentes organisations, préférant rencontrer d'autres couches différemment.
Dans cette rencontre, le président n'a pas été très clair concernant les évènements du 20 octobre, y compris les massacres, les incarcérations, les procès douteux, les disparitions et les exils. Il a affirmé que ces problèmes ne concernaient que les Tchadiens et ne relevaient en aucun cas de la responsabilité du facilitateur.
Les participants se sont interrogés sur l'utilité d'un facilitateur si les besoins et problèmes clés ne sont pas identifiés. Ils ont également remis en question la mise en place unilatérale du CONOREC par les ministères, ainsi que la composition du CNT.
Les acteurs politiques et de la société civile auraient souhaité que la démarche du facilitateur contribue à créer un climat propice au dialogue et à la résolution des problèmes. Malheureusement, il n'a pas été en mesure de mettre en œuvre les résolutions de l'Union africaine, en ignorant notamment la question de l'inéligibilité des dirigeants de transition et la non-prorogation de cette phase de transition.
Face à ces constats, les participants ont émis des exigences claires, demandant des enquêtes approfondies sur la mort du Président Idriss Deby Itno et les évènements du 20 octobre 2022. Ils appellent à une transparence totale pour que la vérité puisse être établie et que les responsabilités soient assumées, dans le but de faire avancer le processus de transition de manière juste et équitable.
Dans cette rencontre, le président n'a pas été très clair concernant les évènements du 20 octobre, y compris les massacres, les incarcérations, les procès douteux, les disparitions et les exils. Il a affirmé que ces problèmes ne concernaient que les Tchadiens et ne relevaient en aucun cas de la responsabilité du facilitateur.
Les participants se sont interrogés sur l'utilité d'un facilitateur si les besoins et problèmes clés ne sont pas identifiés. Ils ont également remis en question la mise en place unilatérale du CONOREC par les ministères, ainsi que la composition du CNT.
Les acteurs politiques et de la société civile auraient souhaité que la démarche du facilitateur contribue à créer un climat propice au dialogue et à la résolution des problèmes. Malheureusement, il n'a pas été en mesure de mettre en œuvre les résolutions de l'Union africaine, en ignorant notamment la question de l'inéligibilité des dirigeants de transition et la non-prorogation de cette phase de transition.
Face à ces constats, les participants ont émis des exigences claires, demandant des enquêtes approfondies sur la mort du Président Idriss Deby Itno et les évènements du 20 octobre 2022. Ils appellent à une transparence totale pour que la vérité puisse être établie et que les responsabilités soient assumées, dans le but de faire avancer le processus de transition de manière juste et équitable.