Tchad : la CASCIDHO fait sa rentrée sociale

N'Djamena - La Coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l'Homme (CASCIDHO) a fait samedi sa rentrée sociale 2020-2021.

Le coordonnateur national de la CASCIDHO, Mahamat Digadimbaye, a souligné que 2020 est une année difficile, triste et noire pour l'humanité entière, à cause notamment du coronavirus qui continue de faire des ravages et constitue un obstacle majeur dans la mise en œuvre du plan d'action annuel.  

La CASCIDHO apporte son soutien et dit adhérer à la phase de révision du fichier électoral, préalable à l'organisation d'élections transparentes et crédibles.

Dans son combat contre les crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocides, la CASCIDHO s'est engagée à défendre devant la Cour pénale internationale (CPI) les victimes tchadiennes de la guerre en Centrafrique. Partie civile dans le procès qui s'ouvrira en 2021, elle demande à la Commission nationale des droits de l'Homme (CNDH) et au ministère de la Justice chargé des droits humains de les accompagner dans ces procédures judiciaires.

Le représentant du ministère de la Justice, Abdoulaye Ndoukalhe, félicite la CASCIDHO au regard de ses réalisations pertinentes en faveur de l'ancrage des valeurs républicaines et de la promotion de l'État de droit, sans occulter la recrudescence des violences basées sur le genre, les viols, les enlèvements accompagnés des demandes de rançons et la traite des personnes, les mutilations génitales et les conflits éleveurs-agriculteurs.

"La CASCIDHO est l'une des rares de la société civile qui contribue au maillage du territoire par les actions d'éducation civique, des initiatives locales en faveur de la paix et la cohésion sociale du fait de son implantation sur l'ensemble du territoire national", rappelle-t-il.