Le comité exécutif de la Convention tchadienne de défense des droits de l'Homme (CTDDH) a dénoncé vendredi, au cours d'un point de presse, des "manoeuvres lâches et primaires faisant de la justice tchadienne le bras armé du chef de l'État Idriss Déby."
Elle s'est dit convaincue de l'implication personnelle du chef de l'État dans toutes les tentatives de déstabilisation de l'organisation.
Le 12 août 2020, une ordonnance judiciaire a suspendu Mahamat Nour Ibedou de son poste de secrétaire général de la CTDDH. Depuis ce jour, deux audiences ont été reportées alors qu'elles devaient statuer sur l'affaire.
"Les sanctions et autres méthodes disciplinaires régissant la vie des organisations de la société civile relèvent toujours de leurs textes statutaires", indique le comité exécutif.
La CTDDH précise qu'elle "usera de toutes les méthodes légales pour mettre à nu ce complot lâche consistant à reporter indéfiniment les audiences afin de bloquer la vie et les activités de l'Organisation devenue la bête noire d'un système arbitraire et corrompu."
Le comité exécutif affirme prendre l'opinion à témoin sur "cette suspension illégale, lâche et arbitraire destinée à faire taire une voix critique et discordante vis-à-vis de la dérive dictatoriale du régime."
"Le but inavoué de cette manoeuvre est surtout d'écarter à tout prix toute critique à l'endroit des futures fraudes électorales de 2021 dont le dispositif est déjà mis en place par un système sans foi ni loi", ajoute-t-il.
"La suspension illégale et arbitraire de son secrétaire général de l'empêchera en aucune manière de mener pleinement sa lutte habituelle contre l'injustice érigée en système de gouvernance", conclut le comité exécutif de la CTDDH.
Elle s'est dit convaincue de l'implication personnelle du chef de l'État dans toutes les tentatives de déstabilisation de l'organisation.
Le 12 août 2020, une ordonnance judiciaire a suspendu Mahamat Nour Ibedou de son poste de secrétaire général de la CTDDH. Depuis ce jour, deux audiences ont été reportées alors qu'elles devaient statuer sur l'affaire.
"Les sanctions et autres méthodes disciplinaires régissant la vie des organisations de la société civile relèvent toujours de leurs textes statutaires", indique le comité exécutif.
La CTDDH précise qu'elle "usera de toutes les méthodes légales pour mettre à nu ce complot lâche consistant à reporter indéfiniment les audiences afin de bloquer la vie et les activités de l'Organisation devenue la bête noire d'un système arbitraire et corrompu."
Le comité exécutif affirme prendre l'opinion à témoin sur "cette suspension illégale, lâche et arbitraire destinée à faire taire une voix critique et discordante vis-à-vis de la dérive dictatoriale du régime."
"Le but inavoué de cette manoeuvre est surtout d'écarter à tout prix toute critique à l'endroit des futures fraudes électorales de 2021 dont le dispositif est déjà mis en place par un système sans foi ni loi", ajoute-t-il.
"La suspension illégale et arbitraire de son secrétaire général de l'empêchera en aucune manière de mener pleinement sa lutte habituelle contre l'injustice érigée en système de gouvernance", conclut le comité exécutif de la CTDDH.