Un comité de crise a été mis sur pied pour témoigner au monde entier des évènements malheureux survenus le 20 octobre.
Le président du comité de crise, Ali Ouassalet, dénonce la tournure des évènements : « des membres de la communauté Moundang ont été ciblés physiquement, politiquement et économiquement. Un comité de crise a été mis en place de façon spontanée pour analyser ces événements et en tirer les conséquences. (...) Nous rappelons que les Moundang sont un peuple noble, pacifique, amical, loyal, tolérant et ouvert qui répugne la violence sous tous ses formes. C'est une communauté ayant un profond attachement aux valeurs de la démocratie.
C'est pourquoi elle respecte le choix et l'engagement politique aussi bien de ses membres, que des membres d'autres communautés. Elle n'a jamais non plus blâmé les autres communautés pour le positionnement des leurs. Ainsi, il est intolérable que cette communauté qui, de toute l'histoire du Tchad, n'a jamais été à l'origine du moindre trouble politique, fasse, dans sa globalité, l'objet de stigmatisation et d'atteintes verbales, écrites et physiques en raison du choix politique ou du positionnement des siens.
À titre d'illustration, le Mayo-Kebbi Ouest est la seule province du Sud du Tchad à ne disposer d'un seul centimètre de route bitumée, ses principales villes n'ont ni eau ni électricité. Sans évoquer le persistant phénomène d'enlèvement des personnes contre rançon, qui, entraîne des cas de morts, et freine le développement économique de la province ».
La communauté Moundang du Tchad, du Cameroun et d'ailleurs « se réserve de répondre à ces actes », mais n'entend pas se faire justice elle-même.
« D'ores et déjà, des huissiers de justice ont été commis pour constater ces actes dangereux aux antipodes de toute idéologie politique moderne, afin de leur réserver les suites prévues par la loi. En attendant, le comité de crise appelle toute la communauté Moundang du Tchad, du Cameroun et partout ailleurs, au calme, à la sérénité et au respect des autres communautés et de la vie humaine », indique Ali Ouassalet.
« Que les partis politiques de l'opposition et la société civile dans son ensemble puissent rappeler à l'ordre leurs militants, sympathisants sur ce genre d'actes de vandalisme, qui a pour but la destruction des biens des individus qui, en réalité ne sont concernés ni de loin ni de près. Le caractère pacifique doit prévaloir », exhorte le président du comité de crise.
Le président du comité de crise, Ali Ouassalet, dénonce la tournure des évènements : « des membres de la communauté Moundang ont été ciblés physiquement, politiquement et économiquement. Un comité de crise a été mis en place de façon spontanée pour analyser ces événements et en tirer les conséquences. (...) Nous rappelons que les Moundang sont un peuple noble, pacifique, amical, loyal, tolérant et ouvert qui répugne la violence sous tous ses formes. C'est une communauté ayant un profond attachement aux valeurs de la démocratie.
C'est pourquoi elle respecte le choix et l'engagement politique aussi bien de ses membres, que des membres d'autres communautés. Elle n'a jamais non plus blâmé les autres communautés pour le positionnement des leurs. Ainsi, il est intolérable que cette communauté qui, de toute l'histoire du Tchad, n'a jamais été à l'origine du moindre trouble politique, fasse, dans sa globalité, l'objet de stigmatisation et d'atteintes verbales, écrites et physiques en raison du choix politique ou du positionnement des siens.
À titre d'illustration, le Mayo-Kebbi Ouest est la seule province du Sud du Tchad à ne disposer d'un seul centimètre de route bitumée, ses principales villes n'ont ni eau ni électricité. Sans évoquer le persistant phénomène d'enlèvement des personnes contre rançon, qui, entraîne des cas de morts, et freine le développement économique de la province ».
La communauté Moundang du Tchad, du Cameroun et d'ailleurs « se réserve de répondre à ces actes », mais n'entend pas se faire justice elle-même.
« D'ores et déjà, des huissiers de justice ont été commis pour constater ces actes dangereux aux antipodes de toute idéologie politique moderne, afin de leur réserver les suites prévues par la loi. En attendant, le comité de crise appelle toute la communauté Moundang du Tchad, du Cameroun et partout ailleurs, au calme, à la sérénité et au respect des autres communautés et de la vie humaine », indique Ali Ouassalet.
« Que les partis politiques de l'opposition et la société civile dans son ensemble puissent rappeler à l'ordre leurs militants, sympathisants sur ce genre d'actes de vandalisme, qui a pour but la destruction des biens des individus qui, en réalité ne sont concernés ni de loin ni de près. Le caractère pacifique doit prévaloir », exhorte le président du comité de crise.