Une marche de protestation a eu lieu jeudi à Paris, en France, réunissant plusieurs personnes dont des tchadiens de la diaspora. Ils ont notamment exprimé leur colère contre l'injustice au Tchad et ont appelé au respect de la dignité humaine, interpellant directement le chef de l'État Idriss Déby.
La marche, encadrée par la police, a été retransmise en direct sur les réseaux sociaux. "Nous demandons une vraie justice au Tchad", a-t-on pu lire sur les banderoles.
Cette marche intervient deux semaines après les incidents du marché de Champ de fil à N'Djamena ayant entrainé de vives réactions et une restriction de l'accès à Internet au Tchad.
Le lendemain, vendredi, le chef de l'État Idriss Déby a également reconnu une situation de "vendetta" qui "anime toujours certains de nos compatriotes", dans un discours prononcé devant les membres du Conseil supérieur des affaires islamiques à l'occasion de l'Aïd El Adha.
"Cette pratique, ce comportement ne peut plus avoir droit de cité dans une République. Nous avons une justice et un appareil judiciaire. Il n’appartient pas au citoyen, quelque soit l’acte dont il sent victime, de se rendre justice. Le Tchad n’est pas un État de non droit, moins encore une jungle, où chacun doit s’ériger en justicier", a dit le président.
Il a instruit aux ministères compétents "d'assumer, sans failles, leur responsabilité."
La marche, encadrée par la police, a été retransmise en direct sur les réseaux sociaux. "Nous demandons une vraie justice au Tchad", a-t-on pu lire sur les banderoles.
Cette marche intervient deux semaines après les incidents du marché de Champ de fil à N'Djamena ayant entrainé de vives réactions et une restriction de l'accès à Internet au Tchad.
Le lendemain, vendredi, le chef de l'État Idriss Déby a également reconnu une situation de "vendetta" qui "anime toujours certains de nos compatriotes", dans un discours prononcé devant les membres du Conseil supérieur des affaires islamiques à l'occasion de l'Aïd El Adha.
"Cette pratique, ce comportement ne peut plus avoir droit de cité dans une République. Nous avons une justice et un appareil judiciaire. Il n’appartient pas au citoyen, quelque soit l’acte dont il sent victime, de se rendre justice. Le Tchad n’est pas un État de non droit, moins encore une jungle, où chacun doit s’ériger en justicier", a dit le président.
Il a instruit aux ministères compétents "d'assumer, sans failles, leur responsabilité."