Une mission parlementaire composée de trois députés, et des responsables du groupe Somdiaa se sont rendus ce mardi 26 février à Sarh, dans la province du Moyen-Chari, afin de s'enquérir des difficultés auxquelles fait face la Compagnie sucrière du Tchad (CST) et contribuer à la recherche de solutions visant à éviter la fermeture des activités de la société.
La CST a produit plus de 32.000 tonnes de sucres de qualité qui n'ont pas été vendus à cause de la concurrence déloyale du sucre importé de l'extérieur. Le risque est grand pour la CST qui risque de fermer ses usines et mettre au chômage plus de 2000 employés.
Le directeur-général de Somdiaa et président-directeur général de la CST, Benoit Coquelet a invité les parlementaires à un plaidoyer auprès du Gouvernement. "Il y a déjà des décisions qui ont été prises au plus haut niveau de l'Etat, mais on constate qu'elles ne sont pas appliquées pour plusieurs raisons sur lesquelles la délégation parlementaire reviendra. Il y a aussi des pistes nouvelles. Ces pistes nous les avons mises sur la table, nous les avons proposées. La délégation en fera l'analyse elle aussi", a déclaré le PDG de la CST.
La mission parlementaire a mis l'accent sur sa volonté d'éviter une crise sociale qui serait causée par un licenciement économique de masse. "C'est l'emploi qui nous tient à coeur en tant que mandataire du peuple. Nous ne parlons pas seulement des agents permanents et des sous-traitants mais dans leur globalité, 2033 agents. Sachant que le salarié tchadien nourrit plus de 10 bouches, faites le calcul. Vous, vous rendez compte également de l'emplacement de ces multiples villages, c'est parce que la CST existe. Si la CST venait à fermer ses portes, je crois que ce serait dommageable, pas seulement pour les agents ou sur le plan social mais sur le plan économique puisque c'est une société qui crée de la richesse, de la valeur ajoutée dans l'économie nationale", a expliqué le chef de la mission parlementaire, le député Mentengué Bénengar.
Les députés vont adresser un rapport à l'Assemblée nationale afin d'engager un plaidoyer pour rendre compétitif le sucre de la CST.
La CST a produit plus de 32.000 tonnes de sucres de qualité qui n'ont pas été vendus à cause de la concurrence déloyale du sucre importé de l'extérieur. Le risque est grand pour la CST qui risque de fermer ses usines et mettre au chômage plus de 2000 employés.
Le directeur-général de Somdiaa et président-directeur général de la CST, Benoit Coquelet a invité les parlementaires à un plaidoyer auprès du Gouvernement. "Il y a déjà des décisions qui ont été prises au plus haut niveau de l'Etat, mais on constate qu'elles ne sont pas appliquées pour plusieurs raisons sur lesquelles la délégation parlementaire reviendra. Il y a aussi des pistes nouvelles. Ces pistes nous les avons mises sur la table, nous les avons proposées. La délégation en fera l'analyse elle aussi", a déclaré le PDG de la CST.
La mission parlementaire a mis l'accent sur sa volonté d'éviter une crise sociale qui serait causée par un licenciement économique de masse. "C'est l'emploi qui nous tient à coeur en tant que mandataire du peuple. Nous ne parlons pas seulement des agents permanents et des sous-traitants mais dans leur globalité, 2033 agents. Sachant que le salarié tchadien nourrit plus de 10 bouches, faites le calcul. Vous, vous rendez compte également de l'emplacement de ces multiples villages, c'est parce que la CST existe. Si la CST venait à fermer ses portes, je crois que ce serait dommageable, pas seulement pour les agents ou sur le plan social mais sur le plan économique puisque c'est une société qui crée de la richesse, de la valeur ajoutée dans l'économie nationale", a expliqué le chef de la mission parlementaire, le député Mentengué Bénengar.
Les députés vont adresser un rapport à l'Assemblée nationale afin d'engager un plaidoyer pour rendre compétitif le sucre de la CST.