
Les marchés publics de N’Djamena enregistrent des hausses spectaculaires. Par exemple : Le prix du koro d’ail est passé de 6 000 F CFA à 10 000 F CFA, soit une augmentation de 66,7 %. Le koro de gingembre est passé de 7 500 F CFA à 15 000 F CFA, soit une hausse de 100 %.
Cette flambée s’explique notamment par la baisse de la production au Cameroun, principal fournisseur du Tchad, ainsi que par l’augmentation du coût du carburant, qui impacte le transport des marchandises.
Des pratiques commerciales qui inquiètent
À quelques jours du Ramadan, cette situation suscite des inquiétudes tant chez les consommateurs que chez certains commerçants. Contrairement à des pays comme les Émirats Arabes Unis, le Koweït et le Qatar, où les commerçants réduisent les prix en signe de solidarité et de spiritualité, ceux du Tchad augmentent leurs tarifs, accentuant la précarité des ménages.
Face à cette situation, le gouvernement tchadien doit agir pour réguler les prix et protéger les consommateurs. Parmi les mesures envisageables : Lancer une campagne de sensibilisation via la radio, les journaux et la télévision, pour encadrer les prix et prévenir la spéculation ; Créer des comités de surveillance, chargés de contrôler les fluctuations des prix et de sanctionner les abus.
La semaine dernière, le ministre du Commerce et de l'Industrie, Mathieu Guibolo Fanga, a mis en garde les commerçants véreux qui seraient tentés de contribuer à la dérégulation des prix du marché. "Il y a souvent une flambée des prix, une augmentation qui ne se justifie pas à l'approche du Ramadan. Trouvez le juste milieu car hausser sciemment les prix c'est aussi du Haram", a-t-il lancé.
Une action rapide et efficace est essentielle pour garantir une meilleure qualité de vie aux citoyens et éviter que cette inflation saisonnière ne devienne une crise économique durable.
Cette flambée s’explique notamment par la baisse de la production au Cameroun, principal fournisseur du Tchad, ainsi que par l’augmentation du coût du carburant, qui impacte le transport des marchandises.
Des pratiques commerciales qui inquiètent
À quelques jours du Ramadan, cette situation suscite des inquiétudes tant chez les consommateurs que chez certains commerçants. Contrairement à des pays comme les Émirats Arabes Unis, le Koweït et le Qatar, où les commerçants réduisent les prix en signe de solidarité et de spiritualité, ceux du Tchad augmentent leurs tarifs, accentuant la précarité des ménages.
Face à cette situation, le gouvernement tchadien doit agir pour réguler les prix et protéger les consommateurs. Parmi les mesures envisageables : Lancer une campagne de sensibilisation via la radio, les journaux et la télévision, pour encadrer les prix et prévenir la spéculation ; Créer des comités de surveillance, chargés de contrôler les fluctuations des prix et de sanctionner les abus.
La semaine dernière, le ministre du Commerce et de l'Industrie, Mathieu Guibolo Fanga, a mis en garde les commerçants véreux qui seraient tentés de contribuer à la dérégulation des prix du marché. "Il y a souvent une flambée des prix, une augmentation qui ne se justifie pas à l'approche du Ramadan. Trouvez le juste milieu car hausser sciemment les prix c'est aussi du Haram", a-t-il lancé.
Une action rapide et efficace est essentielle pour garantir une meilleure qualité de vie aux citoyens et éviter que cette inflation saisonnière ne devienne une crise économique durable.