"La démocratie a été célébrée par 217 partis politiques représentés sur les 227 que compte le pays", a affirmé Gali Ngothé Gatta.
Il a estimé que le dialogue national a des points fondamentaux qui doivent marquer l'histoire, notamment l'accord de Doha "qui doit être une porte d'entrée dans la construction durable du pays et servir de passerelle pour aller vers les mouvements armés non signataires de l'accord de paix".
"La gouvernance politique est la cause principale de notre instabilité", a indiqué Gali Ngothé Gatta. Il a rappelé que la première manifestation pacifique du 16 septembre 1963 a été réprimée de manière violente à Fort-Lamy. Il en a été le "témoin direct".
Il a fustigé le "refus obstiné des gouvernements successifs d'accorder au peuple le droit de s'exprimer librement, de marcher librement".
"Quelle injustice, quelle iniquité pour les populations (...) dénuées de tout droit", a déploré le président du Présidium.
Gali Ngothé Gatta exhorte le président de la transition à oeuvrer sincèrement pour le changement :
Il a estimé que le dialogue national a des points fondamentaux qui doivent marquer l'histoire, notamment l'accord de Doha "qui doit être une porte d'entrée dans la construction durable du pays et servir de passerelle pour aller vers les mouvements armés non signataires de l'accord de paix".
"La gouvernance politique est la cause principale de notre instabilité", a indiqué Gali Ngothé Gatta. Il a rappelé que la première manifestation pacifique du 16 septembre 1963 a été réprimée de manière violente à Fort-Lamy. Il en a été le "témoin direct".
Il a fustigé le "refus obstiné des gouvernements successifs d'accorder au peuple le droit de s'exprimer librement, de marcher librement".
"Quelle injustice, quelle iniquité pour les populations (...) dénuées de tout droit", a déploré le président du Présidium.
"Le DNIS demande une correction totale de cette politique. (...) Cette nation arc-en-ciel bouillonne du désir de changement. De la violence politique et sociale, personne n'en veut. Des conflits meurtriers et récurrents, non. Du manque d'électricité, non. Des injustices et des inégalités, non. C'est non. De la corruption, du népotisme, du tribalisme, c'est non et non".
Gali Ngothé Gatta exhorte le président de la transition à oeuvrer sincèrement pour le changement :
"Monsieur le président de la République, à l'exception de ceux qui ont bénéficié des faveurs du pouvoir, le pays n'avance pas, on a l'impression de reculer (...) Les conclusions du dialogue sont l'espoir du peuple tchadien qui attend la refondation de l'État (...) Monsieur le président, faites en sorte que la justice et la liberté aient droit de cité chez nous (...) Monsieur le président, agissez, agissez sur les facteurs qui freinent notre pays. Il est temps que les tchadiens accompagnent la volonté politique du chef de l'État. Mettons-nous au travail et que Dieu bénisse le Tchad".