Lorsqu'il s'agit de couper les ongles, que ce soit les coiffeurs ambulants ou le personnel des salons de beauté, ce sont généralement des étrangers qui sont aux manettes. Nous avons fait escale dans un salon pour échanger avec le personnel sur la pédicure-manucure. C'est le salon de beauté "Staff Bana mboka" du jeune congolais Graduel Douglas, situé en face de l'Alliance biblique dans le 7ème arrondissement de N'Djamena.
Étudiant à l'Institut HEC-Tchad, en relations économiques internationales, Douglas explique sa vision sur les petits métiers. "C'est le travail qui détermine le sens de la vie. Après avoir pris conscience, il faut fixer un objectif parce que beaucoup de gens travaillent sans un objectif. Il faut savoir là où l'on va", affirme le jeune coiffeur. "Pour moi il faut comprendre que tous les métiers sont nobles, ça dépend maintenant de la qualité et l'amélioration de ce qu'on fait. Si on n'a pas eu la chance de faire les études, les petits métiers sont là", ajoute-t-il.
Douglas travaille dans son propre salon. Il finance ses études avec ce qu'il gagne. "Demain j'aurais un grand métier et un bon salaire parce que c'est le souhait de tout le monde d'avoir un bon salaire à la fin du mois pour se prendre en charge".
Dans ce salon, le modèle dépend du choix du client. En ce concerne la manucure-pédicure, cela est fixé. D'abord la pédicure consiste à nettoyer les cellules mortes qui créent des fissures au pied et durcissent. La manucure consistent à rendre souple les mains rigides . La pédicure est à 5000 Fcfa et la manucure à 3500 Fcfa. Les produits utilisés dans ce travail sont le dissolvant, de l'alcool en cas de blessure et la "colle".
Étudiant à l'Institut HEC-Tchad, en relations économiques internationales, Douglas explique sa vision sur les petits métiers. "C'est le travail qui détermine le sens de la vie. Après avoir pris conscience, il faut fixer un objectif parce que beaucoup de gens travaillent sans un objectif. Il faut savoir là où l'on va", affirme le jeune coiffeur. "Pour moi il faut comprendre que tous les métiers sont nobles, ça dépend maintenant de la qualité et l'amélioration de ce qu'on fait. Si on n'a pas eu la chance de faire les études, les petits métiers sont là", ajoute-t-il.
Douglas travaille dans son propre salon. Il finance ses études avec ce qu'il gagne. "Demain j'aurais un grand métier et un bon salaire parce que c'est le souhait de tout le monde d'avoir un bon salaire à la fin du mois pour se prendre en charge".
Dans ce salon, le modèle dépend du choix du client. En ce concerne la manucure-pédicure, cela est fixé. D'abord la pédicure consiste à nettoyer les cellules mortes qui créent des fissures au pied et durcissent. La manucure consistent à rendre souple les mains rigides . La pédicure est à 5000 Fcfa et la manucure à 3500 Fcfa. Les produits utilisés dans ce travail sont le dissolvant, de l'alcool en cas de blessure et la "colle".
Les objets tranchants ne sont pas utilisés sauf les objets tranchants personnels. En ce qui concerne la taxe, le patron du salon Douglas nous explique qu'il paye 3000 Fcfa chaque fin du mois à la mairie et verse un impôt de 90.000 Fcfa par an. "Nous sommes classés parmi les petites entreprises", dit-il.
Le patron dénonce la discrimination dans les soutiens de l'État face aux effets du Covid-19. Certains salons en ont bénéficié mais pas le sien. Pourtant, il assure n'avoir jamais manqué de payer les taxes et impôts. Douglas est polyvalent, il fait aussi du cinéma à côté du salon et des études. "Je joue le rôle d'acteur dans les films. Actuellement, il y a une organisation à l'immeuble 10/10 qui est venue avec un projet de tournage d'un film qui est intitulée "la République de Ndomba". C'est en cours de réalisation".
"Dans la vie, il ne faut pas seulement jouer sur un seul tableau", conseille Graduel Douglas. "Les difficultés d'entreprendre, il y en aura mais il faut s'adapter aux réalités qui se présentent devant nous pour y arriver", ajoute-t-il. Pour M. Graduel, "tous les métiers sont nobles, l'importance est de créer et de s'améliorer avec ce que l'on a pour se prendre en charge". À cœur vaillant rien d'impossible !
Le patron dénonce la discrimination dans les soutiens de l'État face aux effets du Covid-19. Certains salons en ont bénéficié mais pas le sien. Pourtant, il assure n'avoir jamais manqué de payer les taxes et impôts. Douglas est polyvalent, il fait aussi du cinéma à côté du salon et des études. "Je joue le rôle d'acteur dans les films. Actuellement, il y a une organisation à l'immeuble 10/10 qui est venue avec un projet de tournage d'un film qui est intitulée "la République de Ndomba". C'est en cours de réalisation".
"Dans la vie, il ne faut pas seulement jouer sur un seul tableau", conseille Graduel Douglas. "Les difficultés d'entreprendre, il y en aura mais il faut s'adapter aux réalités qui se présentent devant nous pour y arriver", ajoute-t-il. Pour M. Graduel, "tous les métiers sont nobles, l'importance est de créer et de s'améliorer avec ce que l'on a pour se prendre en charge". À cœur vaillant rien d'impossible !